Cercier
Cercier est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cercier | |||||
Église Notre-Dame-de-l'Assomption. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Saint-Julien-en-Genevois | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Cruseilles | ||||
Maire Mandat |
Patrice Primault 2020-2026 |
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Code postal | 74350 | ||||
Code commune | 74051 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Cerciérois[1] | ||||
Population municipale |
712 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 01′ 34″ nord, 6° 02′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 390 m Max. 713 m |
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Superficie | 11,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de La Roche-sur-Foron | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | cercier.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Cerciérois[1].
GĂ©ographie
Cercier est située au cœur des collines de la rive gauche des Usses.
Communes limitrophes
Cernex | Copponex | Cruseilles | ||
Marlioz | N | Allonzier-la-Caille | ||
O Cercier E | ||||
S | ||||
Choisy |
Urbanisme
Typologie
Cercier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,2 %), prairies (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), cultures permanentes (9,4 %), terres arables (3,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sarsi (graphie de Conflans) ou Cèrciér (ORB)[8].
Histoire
Cercier possède une trace du Néolithique par la présence d'une pierre à cupules (9 pédiformes) près de la Trossaz, aux Vernes. L'époque gallo-romaine a connu l'implantation d'une colonie de vétérans d'après le toponyme de Cologny. Des archéologues ont retrouvé, dans une plantation de pommiers, des restes d'une villa (ou d'une ferme) datant de la même époque.
Au Moyen Âge, on a la présence de moines templiers à la Trossaz où ils possèdent une maison, une chapelle et un four.
L'église, consacrée à Notre-Dame de l'Assomption, date des XIIIe et XVe siècles.
Politique et administration
Situation administrative
La commune Cercier fut transférée du canton d'Annecy au nouveau canton de Cruseilles le 20 décembre 1860[1]. Avec le redécoupage cantonal de 2014, elle appartient au canton de La Roche-sur-Foron, qui compte 27 communes[9].
La commune est membre, avec douze autres, de la communauté de communes du pays de Cruseilles.
Liste des maires
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2020, la commune comptait 712 habitants[Note 3], en augmentation de 10,22 % par rapport Ă 2014 (Haute-Savoie : +6,65 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'église est consacrée à Notre Dame de l'Assomption et remonte à la fin du Moyen Âge[14]. Elle semble avoir été détruite à la suite de l'invasion des Bernois protestants[15]. La nef date du XIIIe siècle[15]. Le chœur date du XVe siècle (vers 1460)[15]. Au cours du XIXe siècle, des travaux ont été réalisés (voute de la nef après son effondrement en 1826, clocher latéral en 1835)[14]. Une restauration a été réalisée peu avant 1950[15] avec notamment la réalisation de 16 panneaux sculptés par Jean Constant-Demaison (1947-1950)[14] - [16], originaire de Choisy, une commune voisine. Chaque panneau est inspiré d'une phrase de la bible[15]. L'église possède une chapelle latérale servant de baptistère[14].
La paroisse accueillant une chapelle appartenant aux Hospitaliers de la commanderie du Genevois, située au hameau de La Trossaz (La Trousse)[17]. L'édifice est en ruine[14].
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 249-250, « Le canton et le district de Cruseilles », p.269, « Cercier ».
- Aimé Bocquet, Cercier, un petit village de Haute-Savoie en mai-juin 1940
- Dominique Bouverat, La seigneurie, les châteaux et l'hôpital de Vulpillières, Mémoires et documents publiés par l'Académie Salésienne, 2007, t. 114, pp. 163–188.
- Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Éditions Horvath, , 450 p. (ISBN 978-2-7171-0933-7).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Cercier », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Histoire des communes savoyardes 1981, p. 269, « L'église ».
- [PDF] Paroisse de Cruseilles : Sainte-Croix en pays de Cruseilles, « Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cercier », sur www.diocese-annecy.fr, (consulté en ).
- Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 182-183.
- Histoire des communes savoyardes 1981, p. 269, « La chapelle des Hospitaliers ».