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Centrale de Rapide-Blanc

La centrale de Rapide-Blanc dĂ©signe un amĂ©nagement hydroĂ©lectrique comprenant un rĂ©servoir, un barrage et une centrale hydroĂ©lectrique, situĂ©s sur le Saint-Maurice Ă  une soixantaine de kilomètres au nord de la ville de La Tuque, au QuĂ©bec. Construite entre 1930 et 1934 par la Shawinigan Water and Power Company, elle est la troisième centrale amĂ©nagĂ©e sur cette rivière, Ă  partir de l'amont. La centrale est exploitĂ©e par Hydro-QuĂ©bec depuis la nationalisation de l'Ă©lectricitĂ© au QuĂ©bec alors qu'elle a Ă©tĂ© acquise par cette entreprise publique quĂ©bĂ©coise, en 1963. Cette centrale possède une puissance nominale de 204 mĂ©gawatts.

Centrale de Rapide-Blanc
GĂ©ographie
Pays
Province
RĂ©gion administrative
Municipalité
Coordonnées
47° 47′ 48″ N, 72° 58′ 24″ O
Cours d'eau
Objectifs et impacts
Vocation
production Ă©lectrique
Propriétaire
Date du début des travaux
Date de mise en service
Barrage
Type
Hauteur
(lit de rivière)
32,92 m
Hauteur
(fondation)
45 m
Longueur
268 m
Épaisseur en crête
m
RĂ©servoir
Altitude
279,8 m
Volume
466 millions de mÂł
Superficie
82 km²
Centrale(s) hydroélectrique(s)
Nombre de turbines
6
Type de turbines
Puissance installée
204 MW
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Localisation sur la carte du Québec
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Localisation

Le rapide Blanc était réputé être des rapides les plus dangereux du Saint-Maurice. Les Attikameks préféraient utiliser une série de 11 portages allant de Coucoucache jusqu'à l'embouchure de la Rivière Vermillon (La Tuque), à l'aval de la centrale de la Trenche, en passant par le ruisseau Coucoucache et la rivière Vermillon[1].

Ce barrage hydroĂ©lectrique a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© sur le site de l'ancien « rapide Blanc » dont la dĂ©signation remonte au moins au milieu du XIXe siècle. Après la construction du barrage, une seule partie des anciens rapides ne subsiste (en aval du barrage), dĂ©signĂ©e « Rapides de la TĂŞte du Rapide Blanc ». Le toponyme « Rapide-Blanc » a aussi Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  l'arrĂŞt ferroviaire situĂ©e Ă  12 km au sud du hameau[2].

Historique

À partir de la fin de la Première Guerre mondiale, la Shawinigan Water and Power Company (SWP) consolide sa position dominante sur cours inférieur de la rivière Saint-Maurice en s'associant d'abord, puis en prenant le contrôle des barrages hydroélectriques d'abord construits par des entreprises industrielles. En finalisant la fusion de la Laurentides Power Company en 1928, la SWP détient le monopole de la production hydroélectrique dans le bassin versant et met en place un système de gestion unifié des ressources[3]. Cette vision d'ensemble permet à l'entreprise de faire des gains d'efficience et augmente la production d'électricité de l'ensemble des installations[4].

La même année, la SWP réussit également à obtenir les concessions hydrauliques sur six des sept sites susceptibles d'être aménagés pour la production électrique sur le cours supérieur du Saint-Maurice, en amont de Grand-Mère. L'entreprise signe des baux emphytéotiques de 75 ans sur les sites, afin de s'assurer de l'exclusivité du développement hydroélectrique sur l'ensemble du bassin. En vertu des ententes avec le gouvernement du Québec, le site de Rapide-Blanc, situé à une soixantaine de kilomètres au nord de La Tuque est le premier aménagement devant être développé. Cependant, la Grande Dépression des années 1930 force la Shawinigan à réviser à la baisse ses prévisions de croissance de la demande électrique[5].

En vertu de l'entente, la Shawinigan s'Ă©tait engagĂ©e Ă  commencer le projet de construction d'une centrale d'une puissance minimale de 100 000 hp (74,6 MW) dès 1930, pour une mise en service prĂ©vue en 1933. La construction d'une deuxième centrale devait suivre en 1938[5]. Mais, compte tenu de la situation Ă©conomique et de la rĂ©duction des ventes de la Shawinigan entre 1930 et le milieu de 1932, la compagnie demande certains amĂ©nagements au bail, dont sa prolongation de 75 Ă  95 ans[3]. Le gouvernement accepte de modifier les conditions, ce qui retardera le dĂ©but de la construction des ouvrages subsĂ©quents[5].

Cependant, la Shawinigan honore tout de mĂŞme son premier engagement ; la construction du barrage-poids de 268 m dĂ©bute en 1930, tel que prĂ©vu dans l'entente signĂ©e deux ans plus tĂ´t. Le projet Ă©tait relativement complexe pour l'Ă©poque et impliquait notamment le dĂ©placement d'un tronçon de la voie ferrĂ©e du Canadien National, qui passait par les terres devant ĂŞtre ennoyĂ©es par le rĂ©servoir de la centrale, long de 50 kilomètres[5]. Une autre consĂ©quence fut le dĂ©placement de la rĂ©serve indienne de Coucoucache dont les terres furent noyĂ©es par le rĂ©servoir Blanc. Une nouvelle rĂ©serve de 6 ha fut cĂ©dĂ© par le gouvernement du QuĂ©bec le en remplacement de l'ancienne de 154 ha[6]. La Shawinigan remboursa le gouvernement canadien pour la perte de la rĂ©serve prĂ©cĂ©dente 380 dollars le [6].

MalgrĂ© le contexte Ă©conomique difficile, les administrateurs de la compagnie sont confiants de la rentabilitĂ© du projet. Selon le Rapport annuel 1932 de la Shawinigan, le coĂ»t de revient unitaire des premiers 160 000 hp (120 MW) de puissance est estimĂ© Ă  moins de 100 dollars. Le coĂ»t de production devait baisser après l'installation des deux derniers groupes turbine-alternateur, la centrale Ă©tant prĂ©vue pour en accueillir six, d'une puissance combinĂ©e de 240 000 hp (180 MW). Et comme l'avaient craint les dirigeants de l'entreprise, la puissance de cette nouvelle centrale, dont la construction a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 1934, n'a pas Ă©tĂ© requise avant le dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale, en 1939[5].

Augmentation de la puissance

La capacité de production de la centrale a été augmentée par l'ajout d'un cinquième groupe en 1943 et d'un sixième en 1955.

Le conflit mondial entraîne une augmentation spectaculaire de la demande et les trois principaux réseaux électriques de l'époque — ceux de la Montreal Light, Heat and Power, de l'Alcan et de la Shawinigan — mettent en place de nouvelles interconnexions afin d'optimiser la production d'électricité[7]. Un cinquième groupe turbine-alternateur est ajouté en 1943[8].

La guerre force aussi la Shawinigan à s'interroger sur la sécurité de ses ouvrages installés en Haute-Mauricie. L'entreprise met sur pied un service de pigeons voyageurs, chargé de communiquer rapidement des informations au sujet des barrages les plus isolés en cas d'attaque aérienne ou de sabotage des installations et des moyens de communication. Le Shawinigan Journal, journal d'entreprise de la Shawinigan Water and Power, révèle dans son édition de que les dirigeants de l'entreprise craignaient que la rupture du barrage Gouin ne provoque la destruction des usines en aval servant à soutenir l'effort de guerre[9].

C'est ainsi qu'on Ă©tablit Ă  compter de des pigeonniers Ă  Rapide-Blanc et Ă  Gouin, sous la responsabilitĂ© d'employĂ©s de la compagnie devenus colombophiles amateurs. Les meilleurs pigeons de la Shawinigan pouvaient effectuer le voyage entre les deux sites — distants de 120 km (75 milles) Ă  vol d'oiseau — en 75 minutes, ce qui reprĂ©sente une vitesse moyenne de 100 km/h[9].

NĂ©anmoins, le nouveau contexte de l'après-guerre, avec la crĂ©ation d'Hydro-QuĂ©bec en 1944, confine la Shawinigan Ă  un territoire exigu alors que la demande augmente rapidement. Afin d'accroĂ®tre la puissance installĂ©e des centrales du Saint-Maurice, la Shawinigan demande au gouvernement la permission de procĂ©der au dĂ©tournement du cours supĂ©rieur de la rivière MĂ©giscane, en Abitibi vers le rĂ©servoir Gouin, dont l'embouchure est situĂ©e Ă  164 km en amont de Rapide-Blanc[10]. MalgrĂ© l'opposition des ingĂ©nieurs d'Hydro-QuĂ©bec, la compagnie privĂ©e obtient la permission de procĂ©der en , quelques jours seulement après la dĂ©cision de permettre Ă  Hydro-QuĂ©bec de construire deux centrales sur la rivière Betsiamites, Bersimis-1 et Bersimis-2[11].

Après plusieurs tergiversations, le gouvernement du QuĂ©bec autorise la Shawinigan Ă  dĂ©tourner partiellement le cours de la rivière MĂ©giscane afin d'augmenter le dĂ©bit de la rivière Saint-Maurice. Parallèlement Ă  cette dĂ©rivation, un sixième groupe turbine-alternateur est installĂ© aux centrales de La Tuque, de la Trenche ainsi qu'au Rapide-Blanc. La dĂ©cision d'entreprendre les travaux est prise en et les nouvelles unitĂ©s sont mises en service en 1955. Le coĂ»t des travaux de rĂ©fection, qui ont ajoutĂ© 150 000 hp (110 MW) Ă  la puissance de pointe des trois centrales, s'est Ă©levĂ© Ă  14 millions de dollars[11].

Le village de Rapide-Blanc

Quelques-unes des 7 maisons de l'ancien village de Rapide-Blanc, à l'est de la centrale. Elles sont mises à la disposition des employés d'Hydro-Québec, lorsqu'ils sont de passage.

Dès les années 1930, la Shawinigan fait construire un village pour héberger les travailleurs responsables de l'exploitation de la centrale, ainsi que leurs familles. Une série de maisons de briques rouges sont érigées sur la rive est de la rivière à la hauteur du barrage. Au plus fort des travaux de construction de la centrale de la Trenche, la population totale du village n'a jamais excédé 65 familles[8].

Aménagé sur le modèle des garden cities anglaises, le village comptait 42 maisons unifamiliales, confortables et chauffées à l'électricité. Comme dans d'autres communautés éloignées au Québec, les maisons de Rapide-Blanc étaient la propriété de l'exploitant de la centrale, qui louait les espaces aux employés[12].

Le village disposait également d'une auberge de 13 chambres, une école primaire qui offrait l'enseignement en français et en anglais, deux églises, une catholique et une protestante, un magasin général, une usine de filtration et une clinique. Des installations de loisir permettaient la pratique du curling, du hockey sur glace et du ski alpin en hiver, et du tennis et de la balle-molle en été. Avant la construction de la centrale de la Trenche, inaugurée en 1950, le site était difficile d'accès, puisque les travailleurs étaient coupés de la route menant à La Tuque et au reste du Québec[8].

Les avancées technologiques des années 1960 en matière de télécommunication auront toutefois raison du village. La décision de contrôler la centrale à partir de La Tuque, à une soixantaine de kilomètres en aval, est prise en 1969 et le village est démantelé en 1974, au grand désarroi des ouvriers qui y ont passé leur carrière[13], ne laissant sur pied que 7 résidences. Deux sont utilisées par Hydro-Québec pour tenir des réunions. Les cinq autres sont à la disposition des employés d'Hydro-Québec qui peuvent y aller passer leurs vacances. L'endroit est renommé pour la qualité de sa pêche[8]. La truite mouchetée, le doré, le brochet et la truite grise sont les espèces les plus fréquemment pêchées dans les lacs avoisinants[12].

Modernisations

Un poste Ă©lectrique est amĂ©nagĂ© sur le toit de la centrale. En haut Ă  gauche, on aperçoit la ligne monoterne de 230 kV qui relie le poste aux centrales de la Chute-Allard et des Rapides-des-CĹ“urs (le pylĂ´ne en forme de croix) et la ligne qui alimente le poste des HĂŞtres, Ă  Shawinigan (les pylĂ´nes rectangulaires).

En 1963, la propriété de la centrale de Rapide-Blanc est transférée à Hydro-Québec dans le cadre de l'acquisition des compagnies privées d'électricité par la société d'État.

En , Hydro-QuĂ©bec annonce l'automatisation de ses centrales du Haut-Saint-Maurice. Le projet de 2,5 millions de dollars a entraĂ®nĂ© la mutation des 71 employĂ©s affectĂ©s aux sites de Rapide-Blanc et de la Trenche et la fermeture du village de Rapide-Blanc, oĂą vivaient 54 familles et 240 personnes. La sociĂ©tĂ© d'État invoque alors l'accessibilitĂ© accrue au site, la prĂ©fĂ©rence des employĂ©s pour la vie en milieu urbanisĂ© et des Ă©conomies annuelles de 450 000 dollars pour justifier l'abandon du village[14].

Dès l'été 1971, l'opération de la centrale est automatisée grâce à un réseau à micro-ondes et la centrale est contrôlée à partir d'un poste situé au centre-ville de La Tuque. Au début du XXIe siècle, il ne reste plus que 7 petites maisons qui ont été rénovées et conservées[15].

Depuis l'automatisation, l'aménagement hydroélectrique est visité en semaine par une équipe d'une quinzaine de travailleurs chargés des opérations de maintenance sur la centrale ainsi que sur les trois barrages auxiliaires de Manouane. En 2006, son temps d'indisponibilité de 0,86 % était le plus bas du secteur des Cascades d'Hydro-Québec. Néanmoins, l'ouvrage, qui a célébré son 75e anniversaire en 2009, demande quelques attentions ; des travaux ont été menés sur une vanne de l'évacuateur de crue à l'été 2006[16].

En 2007, le poste Ă©lectrique installĂ© sur le toit de la centrale est modernisĂ© afin d'accueillir une nouvelle ligne de transport construite au coĂ»t de 104,5 millions de dollars[17]. Longue de 60 km et formĂ©e de pylĂ´nes haubanĂ©s, la ligne de 230 kV achemine l'Ă©lectricitĂ© produite aux nouvelles centrales de la Chute-Allard et des Rapides-des-CĹ“urs[18], situĂ©es en amont, vers le poste des HĂŞtres, Ă  Shawinigan et les marchĂ©s de consommation du sud du QuĂ©bec. De Rapide-Blanc, une ligne existante descend vers le sud et partage une emprise avec les autres lignes qui partent des autres centrales de la Haute-Mauricie et la ligne de 450 kilovolts Ă  courant continu qui relie Radisson, près des centrales du projet de la Baie-James Ă  Nicolet sur la rive-sud du Saint-Laurent, et de lĂ  vers la Nouvelle-Angleterre.

En 2018, Hydro-QuĂ©bec entreprend une Ă©tude d'avant-projet afin de donner une deuxième vie Ă  l'amĂ©nagement hydroĂ©lectrique. Des travaux prĂ©alables Ă  une rĂ©fection majeure de l'ouvrage, la rĂ©fection du sĂ©parateur eau-huile, des mĂ©canismes de levage des vannes de prise d’eau ainsi que la construction d’un nouveau bâtiment d’atelier et de bureau, ont Ă©tĂ© entrepris au coĂ»t de 60 millions $. Le projet de modernisation, qui comprend la rĂ©novation des 6 groupes turbine-alternateur, est entrepris en 2020[19]. Les travaux, estimĂ©s Ă  612 millions $, doivent se terminer en 2026[20].

Rapide-Blanc dans la culture

Notes et références

  1. Gouvernement du Québec, « Coucoucache », Banque de noms de lieux du Québec, sur Commission de Toponymie (consulté le )
  2. "Noms et lieux du Québec", ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
  3. Bellavance 1994, p. 89.
  4. Dales 1957, p. 89.
  5. Dales 1957, p. 90.
  6. Gouvernement du Canada, « Coucoucache », Historique Foncier des Terres Indiennes au Québec, sur Ressources naturelles Canada (consulté le ), p. 17
  7. Matthew Evenden, « La mobilisation des rivières et du fleuve pendant la Seconde Guerre mondiale : Québec et l’hydroélectricité, 1939-1945 », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 60, nos 1-2,‎ , p. 125-162 (lire en ligne)
  8. Dany Rousseau, « La Baie-James des années 1930 », Le Nouvelliste,‎ , B6 (lire en ligne)
  9. G. W. Kindersley, « Messagers de la Shawinigan », Shawinigan Journal,‎ , p. 8-11 (lire en ligne)
  10. Hydro-Québec Production, Rivière St-Maurice – Étude de rupture du barrage Gouin. Rapport RA-051-33, (lire en ligne), chap. 2, p. 5
  11. Bellavance 1994, p. 180-181
  12. « Au Rapide-Blanc : un village au nord du nord », Photo-Journal,‎ (lire en ligne)
  13. J. André Dionne, « Carl Williams a vu naitre Rapide-Blanc et le verra aussi disparaitre », L'Écho,‎ , p. 22 (lire en ligne)
  14. « L'automatisation continue son œuvre. Fermeture du village de Rapide Blanc », L'Écho, La Tuque, Québec,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  15. « La route des centrales hydroélectriques du Haut-Saint-Maurice », Tourisme Haut-Saint-Maurice,
  16. « Centrale Rapide-Blanc - Portrait de famille », Hydro-Presse, Hydro-Québec,‎ (lire en ligne)
  17. Régie de l'énergie du Québec, « Décision D-2006-36 » [PDF], sur regie-energie.qc.ca,
  18. Hydro-Québec TransÉnergie, « Ligne à 230 kV Chute-Allard–Rapide-Blanc. Bulletin d'information numéro 2 » [PDF], sur hydroquebec.com, , p. 4
  19. « Mauricie : Hydro-Québec investit plus de 610 millions de dollars à la centrale de Rapide-Blanc », Hydro-Québec, (consulté le )
  20. « Projets et travaux de construction : Réhabilitation de l’aménagement de Rapide-Blanc », sur Hydro-Québec (consulté le )
  21. Commission de toponymie du Québec, « Barrage de Rapide-Blanc », sur Topos sur le web (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Claude Bellavance, Shawinigan Water and Power (1898-1963) : Formation et dĂ©clin d'un groupe industriel au QuĂ©bec, MontrĂ©al, BorĂ©al, , 456 p. (ISBN 2-89052-586-4)
  • Pascal Blanchet, Rapide Blanc, MontrĂ©al, La Pastèque, , 156 p. (ISBN 978-2-922585-43-8)
  • (en) John H. Dales, Hydroelectricity and Industrial Development Quebec 1898-1940, Cambridge, Mass., Harvard University Press, , 265 p.

Articles connexes

Liens externes

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