AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Censure d'Internet en France

La censure d'Internet en France consiste notamment dans le blocage de certains sites web par les fournisseurs d'accÚs à Internet. Cette mesure est permise par certaines lois comme la LCEN ou la LOPPSI 2. La liste des sites web censurés n'est pas connue du public français.

L'importance de la censure d'Internet en France a conduit certaines ONG comme Freedom House Ă  classer la France parmi les pays oĂč la libertĂ© sur Internet a le plus reculĂ© ou encore Reporters sans frontiĂšres qui place la France comme un des pays « sous surveillance ».

Les sites visĂ©s hĂ©bergĂ©s en France peuvent ĂȘtre fermĂ©s ou redirigĂ©s, les sites hĂ©bergĂ©s Ă  l'Ă©tranger sont gĂ©nĂ©ralement rendus inaccessibles aux internautes ayant une configuration par dĂ©faut mais restent disponibles aux autres.

Histoire

La France laisse habituellement la liberté d'expression aux médias ainsi qu'un libre accÚs majoritaire des contenus sur Internet, à l'exception des contenus pédopornographiques, et de tout site web incitant au terrorisme, à la violence ou à la haine. Le gouvernement français a adopté de nombreuses mesures dans le but de contrÎler les internautes, dont l'adoption de la Loi pour la confiance dans l'économie numérique en 2004. Cependant, l'adoption d'une loi sur les droits d'auteur menaçant de bannir tout utilisateur d'Internet a engendré de nombreuses critiques au parlement européen[1].

En novembre 2010, OpenNet Initiative note que la France n'a adoptĂ© aucune rĂ©elle mesure pour le filtrage de contenus en ligne, que ce soit dans les domaines politiques, sociaux, conflictuels/de sĂ©curitĂ© et d'Internet en gĂ©nĂ©ral[1]. Cependant, avec la mise en Ɠuvre d'une loi administrative sur le filtrage web, entre autres, 2010 devient une annĂ©e compliquĂ©e pour la libertĂ© sur Internet en France. De nombreuses firmes mĂ©diatiques en-ligne et leurs journalistes sont ciblĂ©s, notamment. De ce fait, la France est ajoutĂ©e Ă  la liste des « Pays sous surveillance » par Reporters sans frontiĂšres[2].

L'ONG Freedom House dans son rapport Freedom on the Net de 2013[3] a mis en évidence le fait que des clauses controversées dans les lois HADOPI, LOPPSI 2, et LCEN ont provoqué le courroux des défenseurs du net dans le pays, craignant principalement des peines disproportionnées pour les internautes enfreignant la propriété intellectuelle, une censure administrative allant beaucoup trop loin et des menaces pour la vie privée. Cependant, Freedom House classe la France parmi les 6 premiers pays pour la liberté sur Internet[4].

Au mois d’octobre 2015, l’ONG Freedom House estimait que la France est l’un des pays oĂč la libertĂ© sur Internet a le plus reculĂ©, «la position de la France a baissĂ© principalement Ă  cause de politiques adoptĂ©es aprĂšs les attaques terroristes de Charlie Hebdo» en janvier, explique Freedom House, en occurrence la loi relative au renseignement ; Freedom House cite Ă©galement «les restrictions imposĂ©es sur les contenus pouvant ĂȘtre perçus comme faisant ‘l'apologie du terrorisme' et les poursuites engagĂ©es contre des internautes» dĂ©coulant de la loi contre le terrorisme votĂ©e en novembre 2014. La France passe dĂ©sormais Ă  la douziĂšme place du classement des 18 pays au monde oĂč l’internet est «libre»[5] - [6] - [7].

Années 2000

En 2000, les tribunaux français exigent de Yahoo! le retrait de contenus nazis dans l'affaire LICRA contre Yahoo![8]. En 2001, il est dĂ©cidĂ©, par les tribunaux amĂ©ricains, que Yahoo! ne peut ĂȘtre forcĂ© de partager le mĂȘme point de vue que les lois françaises concernant nazisme et antisĂ©mitisme, car cela va Ă  l'encontre de la libertĂ© d'expression exprimĂ©e par le premier amendement de la constitution amĂ©ricaine[9].

2009

La loi Hadopi, adoptée en 2009[10], permet le blocage temporaire d'internautes pris en train de télécharger illégalement des contenus sous copyright ; en août 2009, une loi Hadopi2 est adoptée[11].

La loi LOPPSI 2, débattue au parlement en 2009, autorisera la création d'une liste noire recensant tous les sites web pédopornographiques, établie par le ministÚre de l'Intérieur, que les fournisseurs d'accÚs à Internet se devront de bloquer[12].

2010

En 2010, le parlement français s'oppose à tout amendement cherchant à minimiser le filtrage des sites sur Internet. Cette décision est mal accueillie dans la société française car le filtrage Internet, qui devait uniquement servir à censurer les contenus pédopornographiques, pourrait également s'étendre et servir à censurer d'autres contenus[13]. Le filtrage par URL n'aurait également aucun effet car les contenus pédopornographiques et autres contenus illégaux sont distribués par le biais des systÚmes peer-to-peer chiffrés pour y partager leurs contenus[14].

2011

En 2011, le Conseil constitutionnel français valide l'Article 4 de la loi LOPPSI 2, permettant le filtrage administratif[15] - [16] - [17]. Le 21 avril 2011, la Hadopi annonce son intention d'intégrer un logiciel espion dans chaque routeur/modem distribué par les fournisseurs à Internet français dans le but explicite de traquer toute communication, dont les correspondances privées et échanges de messages instantanés[18] - [19] - [20] et le bridage des connexions à 512 ou 1024 kb/s pour certains[21].

Le 14 octobre 2011, un tribunal français ordonne le blocage du site web Copwatch Nord Paris I-D-F. Le site montrait des images et vidéos identifiables d'agents de police dans l'exercice de leurs fonctions[22].

2013

À la suite de nombreuses blagues portant sur les juifs, le rĂ©seau social Twitter supprime ces messages de son service Ă  la demande de l'association Union des Ă©tudiants juifs de France (UEJF). Des poursuites en justice ont Ă©tĂ© faites par cette mĂȘme association. Le 24 janvier 2013, la juge Anne-Marie Sauteraud demande au rĂ©seau Twitter la divulgation des donnĂ©es personnelles de ces utilisateurs qui ont postĂ© ces contenus, indiquant une poursuite en justice pour un discours de haine. Twitter rĂ©pond que cela allait Ă  l'encontre de ses principes mĂȘme en regard aux lois françaises[23] - [24] - [25].

En avril 2013, la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) force la suppression d'un article sur la Wikipédia en français concernant la station hertzienne militaire de Pierre-sur-Haute. La DCRI prend contact avec la Wikimedia Foundation, qui a refusé de supprimer l'article celui-ci ne contenant que des informations uniquement publiables, en accord avec les rÚgles de vérifiabilité accordées par Wikipédia. Les statistiques montrent que l'article est le plus vu durant la journée du 6 avril 2013 pour la version francophone de Wikipédia[26]. La Wikimedia Foundation a diffusé un communiqué à ce propos[27].

Le 28 novembre 2013, le Tribunal de grande instance de Paris a ordonné aux fournisseurs d'accÚs à Internet français de bloquer 16 sites de streaming pour atteinte aux droits d'auteur : dpstream.tv, allostreaming.com, alloshotv.com, allomovies.com, alloshare.com, allomegavideo.com, alloseven.com, allourls.com, fifostream.com, fifostream.net, fifostream.org, fifostream.tv, fifostreaming.com, fifostreaming.net, fifostreaming.org et fifostreaming.tv[28].

2014

Le 4 novembre 2014, lors d’un vote ultime au SĂ©nat le projet de loi renforçant les dispositions relatives Ă  la lutte contre le terrorisme est dĂ©finitivement adoptĂ© par le Parlement[29], prĂ©sentĂ© en urgence par le gouvernement le texte prĂ©voit le blocage administratif des sites Internet faisant l’apologie du terrorisme[30] ainsi que le dĂ©rĂ©fĂ©rencement de ces sites[31] et ce sans recours Ă  l’autoritĂ© judiciaire ; l'utilisation d'internet devient Ă©galement une circonstance aggravante dans la qualification des actes d'apologie du terrorisme[32].

À la suite d'une plainte de la SociĂ©tĂ© civile des producteurs phonographiques (SCPP), le Tribunal de grande instance de Paris a ordonnĂ© le 4 dĂ©cembre 2014 aux principaux fournisseurs d'accĂšs internet français (Orange, Bouygues, Free et SFR) d'effectuer un blocage DNS du site The Pirate Bay ainsi que de ses miroirs, la SociĂ©tĂ© civile des producteurs phonographiques soulignant un partage de contenu musical protĂ©gĂ© par le droit d'auteur. Ce blocage n'a cependant que peu d'intĂ©rĂȘt puisqu'une modification des serveurs DNS utilisĂ©s par l'ordinateur du client suffit Ă  le contourner, notamment avec les DNS publics de Google — qui avait pourtant, peu de temps avant le jugement rendu par le Tribunal de grande instance de Paris, effectuĂ© un nettoyage de toutes les applications facilitant l'accĂšs au site The Pirate Bay ainsi qu'Ă  ses miroirs, par, semble-t-il, choix personnel, afin de lutter contre les Ă©changes non autorisĂ©s.

2015

Le 16 mars 2015, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a ordonnĂ©, sans recours Ă  l’autoritĂ© judiciaire, le blocage par les fournisseurs d'accĂšs Internet français de cinq sites accusĂ©s d'ĂȘtre pro-djihad jihadmin.com, mujahida89.wordpress.com, is0lamnation.blogspot.fr, alhayatmedia.wordpress.com et islamic-news.info ainsi que cinq sites Ă  caractĂšre pĂ©dopornographique[33].

Dans un jugement datĂ© du 2 avril 2015, le Tribunal de grande instance de Paris a ordonnĂ© aux quatre principaux fournisseurs d'accĂšs Internet français, Orange, Bouygues Telecom, Free, SFR d'empĂȘcher l'accĂšs depuis la France au site de tracker BitTorrent T411.Me[34]. À la suite du changement du nom de domaine de T411.me en T411.io le 20 fĂ©vrier 2015, la justice rend un second jugement dĂ©but juillet 2015 pour Ă©tendre le blocage au nouveau nom de domaine en.io[35].

En 2015, depuis l'entrée en vigueur par décret le 5 février 2015 du dispositif de la loi contre le terrorisme de 2014, ce sont 283 sites web qui ont fait l'objet d'un blocage administratif dont 43 pour apologie du terrorisme et 240 pour pédopornographie[36] - [37].

Pour l'annĂ©e 2015, 37 695 requĂȘtes gouvernementales ont demandĂ© la suppression de contenus facebook dont 32 100 requĂȘtes concernant la diffusion d'une photographie montrant l’intĂ©rieur du Bataclan Ă  la suite des attentats du 13 novembre 2015[38], et constituant une « atteinte grave Ă  la dignitĂ© humaine » et une « atteinte au secret de l'enquĂȘte » selon la justice française[39]. La France a Ă©galement restreint la diffusion de contenu promouvant le nĂ©gationnisme et l’apologie du terrorisme[38].

2016

Selon le rapport d’activitĂ© de la personnalitĂ© qualifiĂ©e dĂ©signĂ©e par la CNIL, M. Alexandre Linden, l’OCLCTIC aurait procĂ©dĂ© Ă  312 demandes de blocage de sites dont 68 concernaient des contenus terroristes et 244 des sites pĂ©dopornographiques, 1439 demandes de retrait de contenus dont 1 286 pour apologie du terrorisme et 153 pour pĂ©dopornographie et 855 demandes de dĂ©rĂ©fĂ©rencement ont Ă©tĂ© transmises aux moteurs de recherche (386 pour des contenus terroristes et 469 pour des contenus pĂ©dopornographiques)[40] - [41] - [42] - [43]. Le nombre de pages de renvoi de sites bloquĂ©s affichĂ©es lors de requĂȘtes des internautes a Ă©tĂ©, en moyenne, par semaine, de 34 340 pour du contenu pĂ©dopornographique, soit 98,6 %, et de 494 pour du contenu constituant une apologie du terrorisme ou une provocation au terrorisme, soit 1,4 %. Il a Ă©tĂ© constatĂ© qu’à la suite du blocage de sites pĂ©dopornographiques, de nouveaux sites identiques apparaissaient, avec une adresse lĂ©gĂšrement modifiĂ©e[40] - [42] - [43].

Une seule « recommandation » a officiellement Ă©tĂ© formulĂ©e par le conseiller honoraire Ă  la Cour de cassation entre les premiers pas du dispositif, le 11 mars 2015, et le 29 fĂ©vrier 2016. La diffĂ©rence d’apprĂ©ciation portait sur des demandes de retrait d’une photographie de personnes dĂ©cĂ©dĂ©es gisant au sol Ă  la suite des attentats du Bataclan, qui fut publiĂ©e sur des rĂ©seaux sociaux, des blogs et par un site d’information suisse. Le magistrat considĂšre en effet que seul le contexte de diffusion de cette photographie Ă©tait de nature Ă  caractĂ©riser un dĂ©lit d'apologie d'actes de terrorisme ou de provocation Ă  de tels actes, la demande de retrait de 96 URL par l’OCLCTIC n’étaient donc pas conformes Ă  la loi[40] - [41] - [42] - [43].

2018

Le 27 novembre 2018, la justice française ordonne le blocage du site d'information d’extrĂȘme droite DĂ©mocratie Participative, pour incitation Ă  la haine et injure publique[44]. Le blocage mis en place, de type "DNS", est immĂ©diatement contournĂ© par le site internet par l'utilisation d'un nouveau nom de domaine. Plusieurs demandes complĂ©mentaires de blocage des nouvelles adresses auront lieu la mĂȘme annĂ©e.

2019

Le 7 mars 2019, le tribunal de grande instance de Paris ordonne le blocage de Sci-Hub et de LibGen pour infraction au droit d'auteur. La premiÚre est une bibliothÚque parallÚle contenant la quasi-totalité des catalogues de publication scientifique, le second est une bibliothÚque de livres numériques. Le tribunal accÚde à la demande des plaignants concernant la censure des sites internet, mais refuse d'imposer les modalités de blocages demandées (blocage IP et surveillance de l'apparition de nouveaux clones), laissant aux opérateurs le choix de la solution technique[45].

2020

Le 13 mai 2020 a Ă©tĂ© dĂ©finitivement adoptĂ©e par l'assemblĂ©e nationale la Proposition de loi contre les contenus haineux sur Internet aussi appelĂ©e Loi Avia, destinĂ©e Ă  retirer des contenus terroristes et pĂ©dopornographiques dans l'heure de n'importe quel site et les contenus haineux et pornographiques sous 24 h des principaux rĂ©seaux sociaux, des plates-formes collaboratives et des moteurs de recherche. Cette loi a Ă©tĂ© publiquement critiquĂ©e par des associations de dĂ©fense de libertĂ©s numĂ©riques[46] pour ses dĂ©finitions vagues de « contenu haineux Â» et « terrorisme Â» dont la libre interprĂ©tation par les associations en charge, "L'Observatoire de la haine en ligne" et le CSA permettrait une censure systĂ©matique de l'opposition.

L'avocat et spécialiste du droit de la presse Christophe Bigot[47], l'avocat François Sureau[48] et la professeure de droit Anne-Sophie Choné Grimaldi[49] critiquent la possibilité que des décisions de retrait de contenus soient prises par un opérateur privé sans intervention du juge judiciaire pourtant garant, constitutionnellement, des libertés fondamentales.

Le 18 juin, la quasi totalité de la Loi Avia est déclarée anticonstitutionnelle par le Conseil constitutionnel.

Notes et références

  1. (en) « ONI Country Profile: France », sur opennet.net, (consulté le ).
  2. « Pays sous surveillance : France », sur fr.rsf.org Reporters sans frontiÚres, (consulté le ).
  3. (en) « Freedom on the Net 2013 », sur freedomhouse.org (consulté le )
  4. Julien Lausson, « La France est l'un des pays oĂč Internet est le plus libre, selon une ONG », sur Numerama (consultĂ© le )
  5. (en) « France | Country report | Freedom on the Net | 2015 », sur freedomhouse.org (consulté le )
  6. « La liberté sur Internet est en recul en France et dans le monde », sur Le Figaro (consulté le )
  7. Guillaume Champeau, « L'Internet en France jugé moins libre qu'avant - Politique - Numerama », sur Numerama (consulté le )
  8. (en) « Yahoo! loses Nazi auction case », sur CNN.com, (consulté le ).
  9. (en) Stephen Lawson, « Judge Dismisses French Case Against Yahoo », sur pcworld.com, (consulté le ).
  10. Guillaume Champeau, « La loi Hadopi est adoptée conforme au Sénat (189 voix contre 14) », sur Numerama (consulté le ).
  11. « Hadopi 2 adopté : rappel des sanctions encourues », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  12. « Loppsi II : les FAI contraints à lutter contre la cybercriminalité », sur lesnumeriques.com (consulté le ).
  13. (en) « French Parliament approves Net censorship », sur La Quadrature du Net (consulté le )
  14. (en) « France to vote on Internet censorship », sur computerworlduk.com (consulté le )
  15. (en) « French Constitutional Council Validates Internet Censorship », sur La Quadrature du Net, (consulté le ).
  16. Emmanuel Berretta, « Le filtrage administratif des sites pédophiles autorisé », sur Le Point.fr, (consulté le ).
  17. « Loppsi 2 : les "sages" valident le blocage des sites pédo-pornographiques », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  18. « Hadopi : la sécurisation pourrait pénétrer la box », sur generation-nt.com, (consulté le ).
  19. Guillaume Champeau, « Filtrage dans les box ADSL et atteinte à la vie privée au programme de l'Hadopi », sur numerama.com, (consulté le ).
  20. Christophe Auffray, « Moyens de sécurisation : la Hadopi lance une nouvelle consultation », sur zdnet.fr, (consulté le ).
  21. Guillaume Champeau, « Un conseiller Numericable dit qu'en cas de mail Hadopi, le débit est bridé », sur Numerama, (consulté le ).
  22. Émilien Ercolani, « CopWatch Nord-Paris IDF interdit d’accĂšs », sur linformaticien.com, (consultĂ© le ).
  23. (en) Pfanner, Eric et Somini Sengupta, « In a French Case, a Battle to Unmask Twitter Users », sur The New York Times, (consulté le )
  24. (en) « French court rules on hate tweets », sur upi.com United Press International, (consulté le )
  25. (en) Marchive, Valéry, « Twitter ordered to give up details of racist tweeters », sur zdnet.com (consulté le )
  26. (en) Geuss, Megan, « Wikipedia editor allegedly forced by French intelligence to delete “classified” entry » (consultĂ© le )
  27. Wikimedia Foundation elaborates on recent demand by French governmental agency to remove Wikipedia content.
  28. « Cinq questions sur le blocage de sites de streaming par la justice », sur francetv info (consulté le )
  29. « Le projet de loi sur la lutte contre le terrorisme définitivement adopté », sur francetvinfo (consulté le )
  30. Julien Lausson, « Le décret sur le blocage des sites sans juge est publié », sur Numerama (consulté le )
  31. Guillaume Champeau, « Officiel : la censure de Google sur ordre de l’État peut commencer ! », sur Numerama (consultĂ© le )
  32. Guillaume Champeau, « Utiliser Internet, circonstance aggravante pour l'apologie du terrorisme », sur Numerama (consulté le )
  33. « Cinq sites web projihad bloquĂ©s de l’IntĂ©rieur », sur LibĂ©ration.fr (consultĂ© le )
  34. « Blocage de T411.me : le jugement et son explication », sur nextinpact.com (consulté le )
  35. « La justice étend le blocage de T411.me à T411.io », sur nextinpact.com (consulté le )
  36. « Cazeneuve délivre un satisfecit aux géants du Net », sur Libération.fr (consulté le )
  37. « La France a bloqué 283 sites Internet en 2015 », sur Le Figaro (consulté le )
  38. Julien Lausson, « La France a fait supprimer 32 100 fois une photo du Bataclan sur Faceboook », sur Numerama, (consulté le )
  39. « Facebook a bloqué l'horrible photo du Bataclan à 32.100 reprises, en France », sur Slate.fr, (consulté le )
  40. « ContrÎle du blocage administratif des sites : 1er rapport de la personnalité qualifiée », sur cnil.fr (consulté le )
  41. Xavier Berne, « La CNIL dresse un premier bilan du blocage administratif des sites », Next INpact,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  42. « C’est confirmĂ© : le blocage des sites ne sert Ă  rien pour lutter contre le terrorisme », sur Rue89 (consultĂ© le )
  43. Martin Untersinger, « Terrorisme : vague de blocages de sites Web aprĂšs le 13 novembre », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le )
  44. Martin Untersinger, « La justice française ordonne le blocage du site raciste DĂ©mocratie participative », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  45. « Sci-Hub et LibGen luttent pour la diffusion gratuite du savoir scientifique : la France ordonne leur blocage », sur Numerama, (consulté le ).
  46. « Loi Avia, nos observations devant le Conseil constitutionnel », sur La Quadrature du Net, (consulté le )
  47. « Loi «contre la haine» sur internet: objectif louable mais danger pour la libertĂ© d’expression ! », sur lefigaro.fr, (consultĂ© le )
  48. « François Sureau : « Les lois liberticides prospÚrent sur notre démission collective » », sur Le Figaro, (consulté le )
  49. « Haine en ligne : « Poursuivre les seules plates-formes numĂ©riques ne nous semble pas de bon augure » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.