Cayrols
Cayrols est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cayrols | |||||
Église Sainte-Anne. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Lionel Cesano 2020-2026 |
||||
Code postal | 15290 | ||||
Code commune | 15030 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cayrolais, Cayrolaises | ||||
Population municipale |
295 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 49′ 57″ nord, 2° 14′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 476 m Max. 664 m |
||||
Superficie | 9,22 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Géographie
La commune de Cayrols est située au sud du département du Cantal, dans la Châtaigneraie, sur un territoire granitique acide. Elle est traversée du nord au sud par le grand sillon houiller, cette déchirure géologique majeure qui se prolonge jusqu'au bassin charbonnier de Decazeville en passant par Maurs. Jusqu'au début du XXe siècle, elle était peuplée de landes et de châtaigneraies. Les agriculteurs de la Châtaigneraie se sont organisés et ont fait de ces landes des prairies de qualité.
Urbanisme
Typologie
Cayrols est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1] - [I 2].
La commune est marquée par la traversée de l'ancienne route impériale, devenue route nationale 122, qui a concouru à l'alignement des maisons de chaque côté. C'est un « village rue ». Depuis que la déviation évite la traversée, le village retrouve son unité territoriale.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (32,3 %), forêts (19,1 %), zones urbanisées (3,7 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 170, alors qu'il était de 170 en 2013 et de 147 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 74,7 % étaient des résidences principales, 14,7 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,1 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cayrols en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14,7 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Communes limitrophes
Histoire
Cayrols était le siège d'un prieuré lié à l'abbaye Saint-Géraud d'Aurillac. On peut aussi trouver sur le territoire de la commune des vestiges d'anciens abris fabriqués par les enfants du village dans les années 1990.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Cayrols est membre de la communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Mamet-la-Salvetat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[5].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Aurillac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Paul-des-Landes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la première circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[6].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2020, la commune comptait 295 habitants[Note 3], en augmentation de 2,79 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame à Cayrols, en granit de base romane, dédiée à sainte Anne, ancien prieuré de l'abbaye Saint-Géraud d'Aurillac, avec un clocher à peigne. Vitraux de l'artiste contemporain Jean Labellie.
- Croix de Saint-Géraud, sur l'itinéraire de la "Route Saint Géraud", qui fut une étape du retour du corps du saint vers Aurillac en 909
- Château de La Placette, bel ensemble du XVIIe siècle avec une tour centrale, ayant appartenu à une branche cadette de la famille de La Tour d'Auvergne. Jean Baptiste de La Tour de La Placette, garde du corps du roi Louis XVIII, joua un rôle contesté dans l'arrestation du maréchal Ney en 1815. Au sommet de la tour a été aménagée au XVIIe siècle une intéressante chapelle doublée de bois.
- Restes du château de La Griffouil
- Près de l'église se trouve une intéressante maison ancienne, avec une tour, dépendance de l'ancien prieuré de Cayrols. Après avoir fait l'objet d'un arrêté de péril, cette maison est aujourd'hui en grande partie rénovée.
Héraldique
Blason | Parti d'or à la bordure dentelée d'azur et d'azur à la bordure dentelée d'or[11]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Cayrols » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cayrols - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cayrols - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Cayrols » (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « 15030 Cayrols (Cantal) », sur armorialdefrance.fr (consulté le )