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Carsan

Carsan est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Carsan
Carsan
Église.
Blason de Carsan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Brigitte Vandemeulebroucke
2020-2026
Code postal 30130
Code commune 30070
DĂ©mographie
Population
municipale
770 hab. (2020 en augmentation de 17,56 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 66 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 14′ 19″ nord, 4° 35′ 39″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 307 m
Superficie 11,71 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pont-Saint-Esprit
(banlieue)
Aire d'attraction Pont-Saint-Esprit
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pont-Saint-Esprit
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Carsan
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Carsan
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Carsan
Liens
Site web carsan.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Arnave, le ruisseau des Crozes, le ruisseau du Moulin et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « forêt de Valbonne ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Carsan est une commune rurale qui compte 770 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Pont-Saint-Esprit et fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit. Ses habitants sont appelĂ©s les Carsanais ou Carsanaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protĂ©gĂ© au titre des monuments historiques : l'Ă©glise Notre-Dame, inscrite en 1976.

    GĂ©ographie

    Urbanisme

    Typologie

    Carsan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [I 1] - [2]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pont-Saint-Esprit, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 2] et 14 063 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,6 %), cultures permanentes (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), zones urbanisées (2,4 %)[3].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Occitan Carsan[4], du bas latin Carsanum, Carensanum[5].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 ? Yves Benoît
    1971 1977 Maurice André-Vincent
    1977 1989 Robert Colson
    1989 2001 Bruno Julien
    2001 2008 Dominique François DVG
    2008 En cours Brigitte Vandemeulebroucke DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].

    En 2020, la commune comptait 770 habitants[Note 3], en augmentation de 17,56 % par rapport Ă  2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    206203330377366377420425397
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    402406400363374313304302293
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    335336305278232222203198213
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    201202223389509631635621656
    2014 2019 2020 - - - - - -
    655750770------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Histoire

    Le Château de Montaigu

    On ne peut pas au juste situer la date de naissance du Château de Montaigu et du village de Carsan mais il semble que depuis le camp romain de Mons Acertus, la colline de Montaigu soit un lieu habité ou du moins une position stratégique. Il ne serait pas étonnant que la première fortification féodale y ait été construit dès le VIIIe siècle. La naissance du village de Carsan on peut situer au-delà du Xe siècle[10].

    Le Château de Motaigu, possession de la famille «Géraud de Montaigu», atteint son apogée entre le IXe et le XIVe siècle. La famille «Géraud de Montaigu» était l'une des plus riches et des plus pui

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « forĂŞt de Valbonne »[12], d'une superficie de 5 052 ha, un milieu boisĂ© avec des formations forestières remarquables. On y recense plus d'une dizaine d'espèces d'orchidĂ©es, de nombreux reptiles et amphibiens, oiseaux etc., ainsi qu'une vĂ©gĂ©tation très diversifiĂ©e [13].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[14] : la « forĂŞt de la Valbonne » (1 077 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [14] : le « massif du Bagnolais » (7 716 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[16].

    ssantes de la rive droite du Rhône, portant comme blason «De gueules à la tour donjonnée de deux pièces l'une sur l'autre, d'argent». Le Château de Montaigu est décrit par Louis Bruguier-Roure, inspecteur de la Société française d'archéologie pour le département du Gard et historien local, comme forteresse «[b]âtie au sommet d'une motte escarpée, [qui] […] comprenait des bâtiments d'habitations, de vastes dépendances et un gros et fier donjon enveloppé dans une enceinte ovoïde. Deux portes bastionnées, l'une au levant, l'autre au couchant, conduisent dans l'intérieur de la place forte." Dans la seconde moitié du XIVe siècle, au cours de la Guerre de Cent Ans, des bandes de pillards «Les Grandes Compagnies de Routiers» se répandent dans les campagnes. Fin décembre 1360, un millier de «Routiers» réussissent à s'emparer de Pont Saint-Esprit. Le Château de Montaigu était bientôt investi et Valbonne et Goudargues étaient à leur tour occupés. C'est à cette periode qu'il faut situer la fin ou du moins le déclin du Château de Montaigu. Dans un Château peut être mal fortifié ou trop vulnerable, les seigneurs ont pris la décision de quitter la forteresse et d'aller habiter en ville à l'abri des remparts. Au XVe le Château est incendié et laissé à l'abandon. Tombé en ruines les gens de Carsan montent à l'assaut de Montaigu pour en prendre les pierres et construire des maisons[17].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Carsan.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    L'Église Notre-Dame de Carsan et l'Ermitage

    Depuis le Xe siècle, Carsan est une paroisse du diocèse d'Uzès. Sous le titre de «Claustrum et prioratus Beatae Mariae de Carsan», il est fait mention dès 1265 dans une charte d'une église et d'un monastère à Carsan. Il ne semble pas que, en fait de monastère, l'on puisse entrevoir autre chose qu'un cloître à l'usage du prieur, c'est-à-dire du prêtre qui avait la fonction du curé. Mais en 1424, l'église et le cloître de Carsan sont choisis par le Sénéchal de Beaucaire et de Nîmes pour la fondation d'un monastère d'hommes qui fut confirmée en 1425 par une Bulle du Pape Martin V. L'ermitage de Notre Dame de Carsan tient une place à part dans l'histoire du diocèse d'Uzès. Quoique composé de moines bénédictins, il a presque pas de relations avec l'ordre et il n'a rien de commun avec les grandes abbayes clunisiennes. Avec ses quatre hommes vivants isolés, occupés à la recherche de Dieu, à peine pourrait on le comparer à une petite chartreuse[18].

    La construction de l'église de Carsan on peut remonter à l'époque carolingienne. De forme d'une croix latine orientée vers le levant (en direction de Jérusalem), l'église de Carsan se distingue des églises environnantes par sa large coupole et son clocheton au Sud du transept. Au levant, où il faut situer le cloître primitif et le prieuré, une porte murée dans la chapelle Nord donne sur la cour de la vieille ferme attenante à l'église. À l'installation des moines en 1424, l'église est ruinée, mais n'est pas démolie. Le corps devait être constitué par l'actuelle chapelle Nord et les ermites, après s'être installés, ont dû réaliser le cœur actuel et la grande nef. Le dôme, sans doute, est-il plus récent. Bien que l'aspect général de l'église ne paraisse pas s'être modifié depuis le XVe siècle, l’intérieur a probablement été refait plusieurs fois au cours des siècles. Le Curé Lambert a fait repeindre les peintures visibles aujourd'hui en 1863. Un peu plus tard, un autre curé fait construire le clocher actuel qui est une imitation de la tour fenestrelle d'Uzès. La nouvelle tour, d'une part fait perdre à l'église son style roman mais d'autre part le clocher est devenu un des symboles principales de Carsan[19].

    Notre-Dame de Rouzigue

    Au XIIe siècle saint Bernard de Clairvaux, restaurateur de l'ordre Cistercien, renouvelle le culte marial. Des sanctuaires marials surgissent partout et le diocèse d'Uzès ne veut pas être en reste. Ils viennent s'ajouter de nombreuses chapelles paroissiales aux pèlerinages de Rochefort et de Primecombe: Notre-Dame de la Rose à Pont-Saint-Esprit, Notre-Dame du Verger à Aigueze et Notre-Dame de Rouzigue à Carsan. Les chrétiens d'alors viennent de loin pour supplier la Vierge de guérir leurs enfants de cette maladie qui leur "rouzigue" (c'est-à-dire leur ronge) la peau. La Madone romane fut brisée au cours de la Révolution mais fut réparée par les habitants du village. Le pèlerins se rendaient en procession jusque vers le cimetière faisant résonner à l'honneur de la Vierge de Carsan la campagne du vieux cantique provençal[20]:

    «I. Benis, bono Mero / Ti pious enfant / Ausis sa preguiero / Vierjo de Carsan

    II. Toun pichot village / Es lio benesi/ De pelerinage / Toun cur l'a cousi

    III. Touto l'encountrado / I a mai de mille an / Venié chaco annado / Te veire à Carsan

    […]

    IX. Se lou mau rousigo / Lis amo e li corp / Vierjo de Rousigo / Mataras la mor

    X. Baio Ă  la jouinesso / La fe d'ancien tems / Gardo Ă  la vieilesso / L'esper dou printemps

    […]

    XV. Ame counfienço / Touti te pregan / Siés nosto desfenso / Vierjo de Carsan»[20]

    Le village de Carsan

    La naissance du village de Carsan se situe au Xe siècle. On ne peut affirmer que le village découle directement de Montaigu, mais il est fort probable que ce n'était, à l'origine, que quelques cabanes de serfs serrés autour du château. Depuis la fin du Moyen Âge jusqu'à la Révolution, Carsan fut un village peuplé et laborieux, serré autour de l'église. Le centre historique de Carsan se compose d'un pittoresque ensemble des bâtiments le long de la D 306 qui serpente à travers le village, l'église, l'ancien monastère, la mairie et la bibliothèque d'un côté et quelques fermes, des maisons et l'ensemble du Café de la Gaieté, ancien presbytère et restaurant et de l'ancienne école de l'autre. Il existe un compoix de 1557 qui donne une liste des propriétaires de Carsan avec le détail de leurs propriétés. La « Communauté de Montagut le Neuf » comme on appelle Carsan au VXIIe siècle élit chaque année deux Consuls, dont l'un a le titre de Ier Consul. Ils sont chargés de représenter la Communauté auprès des seigneurs et de surveiller la collecte des impôts royaux. Quelques noms de Iers Consuls sont parvenus: Francisco Daguena (1621), Hector Chappuis (1630), Laurent Bringuier (1654), Laurent Bony et Simon Béraud (1660), Balthazard Chapuis (1668), François Long (1688), Pierre Marvincent (1698), Pierre Bayle (1757), Simon Charousset (1772) et Pierre Fabre (1777). D'après les « librettes d'impositions », une liste des habitants de la commune avec le montant de leurs impôts, les « frères ermites » paient chaque année environ 16 livres, ce qui est peu et qui correspond aux montants payés par la plupart des habitants. Mr Ferminau, un habitant riche, en 1693 paie 44 livres, le sieur Balthazard Chapuis qui fut plusieurs fois Consul, paie 25 livres, Noble billes de Roubin en paie 40 et en 1695 58 livres. En 1695 apparait le Baron d'Ayguines qui paie 37 livres et en 1698 Noble Jean Baptiste de Queyla qui en paie 54. En 1709 on fait la distinction entre les personnes qui habitent à Carsan, tels que le Noble Jean-Baptiste de Ferminaud, Balthazard Chapus et les «forains», les personnes qui n'habitent pas à Carsan, tel Jean-Baptiste Plantin, ancêtre de la famille Plantin de Villeperdrix. En 1714 apparaît un Messire François de Lauzun (Curé) et en 1729 Mr. Pierre Raynaud (ancien capitaine), dont l'imposition est de 79 livres qui laisse supposer une solide fortune dont on ignore les origines[21].

    La « Commune de Carsan » fut constituée dans ses limites actuelles (à quelques variantes près) dès 1790. Elle faisait partie du canton de Saint-Paulet de Caisson et du district de Pont-Saint-Esprit qui comprenait cinq cantons et trente neuf communes, mais dès l'an III (1796), Carsan devient l'une des seize communes du canton de Pont-Saint-Esprit quand les districts sont supprimés. Au Second Empire, on ferme le petit cimetière autour de l'église et on en construit un nouveau au levant, à flanc de colline. Devant on aménage une place et on construit alors la Mairie dont l'emplacement de choix et la belle structure font un édifice qui répond bien à sa vocation. Sur la place, on construit par souscription un grand calvaire. La fontaine et le bassin datent aussi de cette époque. Des fermes s'écroulent, d'autres se construisent et le village trouve sa vie dans l'agriculture et à la mine dont Jacques Aubert, un propriétaire de Pont Saint-Esprit avait obtenu la concession à la fin du Ier Empire. Pour l'économie locale, l'extraction de lignite fut un apport non négligeable et se poursuivit pendant plus d'un siècle et s'étendit sur tous les villages environnants jusqu'à Barjac. La mine ferme après la guerre de 1914–1918 et après la guerre de 1939–1945 il n'y a plus de Curé résident[22].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 289 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 723 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 660 â‚¬[I 7] (20 020 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 8]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 9]7,8 %11,1 %8,2 %
    DĂ©partement[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  467 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70,1 % ayant un emploi et 8,2 % de chĂ´meurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 8] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 2] - [I 12]. Elle compte 78 emplois en 2018, contre 98 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 333, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 13].

    Sur ces 333 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    45 établissements[Note 9] sont implantés à Carsan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble45100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    511,1 %(7,9 %)
    Construction1328,9 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    817,8 %(30 %)
    Information et communication24,4 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance12,2 %(3 %)
    Activités immobilières24,4 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    36,7 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    48,9 %(13,5 %)
    Autres activités de services715,6 %(8,8 %)

    Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (13 sur les 45 entreprises implantĂ©es Ă  Carsan), contre 15,5 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[23] :

    • Bigonnet, commerce de dĂ©tail alimentaire sur Ă©ventaires et marchĂ©s (282 k€)
    • Villanueva, travaux de terrassement courants et travaux prĂ©paratoires (98 k€)
    • Malachie, activitĂ©s des marchands de biens immobiliers (18 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations1814105
    SAU[Note 11] (ha)214171135117

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[24]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 117 ha[26] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Personnalités liées à la commune

    • Famille noble d´extraction chevaleresque : Valoussière (de), dont descendants en France, aux États-Unis et au BrĂ©sil.

    HĂ©raldique

    Blason de Carsan

    Les armes de Carsan se blasonnent ainsi :

    De gueules à la fasce losangée d'argent et de sable[28].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[25].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Pont-Saint-Esprit » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Carsan » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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