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Caribou de la Gaspésie-Atlantique

Le caribou (Rangifer tarandus) appartient à la famille des cervidés.

Parc national de la Gaspésie
Jeune caribou de la Gaspésie-Atlantique et sa mÚre

Il comprend actuellement sept sous-espĂšces, dont une seule prĂ©sente au QuĂ©bec : il s’agit du caribou des bois. Il abonde dans les rĂ©gions Nord, mais une seule population persiste Ă  l'Ă©tat naturel au sud du fleuve Saint-Laurent : c'est celle de la GaspĂ©sie. En 2002, aprĂšs de longues discussions, les chercheurs s'accordent pour confirmer que les caribous des bois de la GaspĂ©sie-Atlantique sont uniques, car distincts gĂ©nĂ©tiquement de façon significative de toutes les autres hardes existantes. Les caribous des bois sont rĂ©partis en trois Ă©cotypes : toundrique, forestier et montagnard. Les caribous de la pĂ©ninsule de GaspĂ© appartiennent Ă  l’écotype montagnard. Ils entreprennent des migrations saisonniĂšres en altitude vers un habitat alpin, mais celles-ci se limitent principalement aux monts du parc de la GaspĂ©sie[1].

Histoire de la population

Les caribous peuplaient autrefois tout le territoire quĂ©bĂ©cois. Au dĂ©but des annĂ©es 1950, on estimait que l'effectif de la population de caribou en GaspĂ©sie Ă©tait de 700 Ă  1 500 individus. En 1980, il ne restait plus que 250 individus. Les principales causes de cette chute sont les activitĂ©s humaines, que ce soit la chasse qui s'est poursuivie jusqu'en 1948, ou encore la perturbation des habitats liĂ©e Ă  l'exploitation forestiĂšre, miniĂšre et au dĂ©veloppement de l'agriculture[2]. Les caribous de la GaspĂ©sie sont en fait une mĂ©ta-population divisĂ©e en trois hardes qui ont vraisemblablement peu d'Ă©changes entre elles. Leur population a atteint son plus bas niveau en 1999, oĂč l'on estimait qu'il ne restait alors plus que quelques dizaines d'individus. Depuis, plusieurs mesures de conservation ont Ă©tĂ© mises en place pour permettre Ă  la population de caribous de se rĂ©tablir[3].

Statut de conservation

L’isolement gĂ©ographique et gĂ©nĂ©tique du caribou de la GaspĂ©sie sont Ă  l'origine de la grande valeur biologique et patrimoniale associĂ©e au caribou de la GaspĂ©sie-Atlantique. La population de la GaspĂ©sie fut dĂ©signĂ©e comme Ă©tant "en voie de disparition" par le ComitĂ© sur la situation des espĂšces en pĂ©ril au Canada en 2001. C'est le statut maximal avant que l'espĂšce soit officiellement considĂ©rĂ©e comme Ă©teinte. Ce statut est en gĂ©nĂ©ral dĂ©cernĂ© aux populations Ă  faible dispersion gĂ©ographique[4]. D'autre part, les modĂšles de population prĂ©voient que le caribou de la GaspĂ©sie-Atlantique pourrait disparaĂźtre d’ici 2056[5].

Cette mesure allait aussi dans le sens de la loi sur les parcs selon laquelle : "l'objectif prioritaire d'un parc national est d'assurer la conservation et la protection permanente de territoires représentatifs des régions naturelles du Québec ou de sites naturels à caractÚre exceptionnel, notamment en raison de leur diversité biologique, tout en les rendant accessibles au public pour des fins d'éducation et de récréation extensive"[6].

Caractéristiques

Habitat

Le parc national de la GaspĂ©sie est d'une superficie de 802 km. Il comprend deux importants massifs montagneux de la chaĂźne des Appalaches : les monts Chic-Chocs et les monts McGerrigle, au cƓur desquels vivent les caribous. On retrouve dans le parc des Ăźlots de toundra arctique-alpine qui font partie intĂ©grante de l'habitat des caribous des bois d'Ă©cotype montagnard. Le caribou de la GaspĂ©sie-Atlantique se distingue par son utilisation exclusive des milieux montagneux. Le parc national protĂšge Ă©galement certains Ă©cosystĂšmes forestiers exceptionnels, dont plusieurs Ăźlots de forĂȘts anciennes.

Cycle de vie

L'espérance de vie des caribous à l'état sauvage est estimée à 10 et 15 ans respectivement pour les mùles et les femelles[5].

Reproduction

Lichen arboricole : principale source de nourriture du caribou de la Gaspésie-Atlantique en hiver

Les caribous ont un taux de fĂ©conditĂ© assez bas, ce qui les rend d'autant plus vulnĂ©rables. En effet, ils n'atteignent leur maturitĂ© sexuelle qu'Ă  l'Ăąge de deux ans et demi (contre six mois pour les cerfs de Virginie, par exemple) et ne font, en gĂ©nĂ©ral, qu'un seul petit. Le rut et l'accouplement ont lieu Ă  l’automne, de septembre Ă  novembre. La durĂ©e de la gestation varie entre sept et huit mois. Et entre la fin mai et la mi-juin, les femelles se dispersent pour donner naissance Ă  leurs faons. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que la fĂ©conditĂ© des femelles dĂ©pendait grandement des conditions d'alimentation et de la richesse en protĂ©ine de la nourriture Ă  laquelle elles ont accĂšs[7].

RĂ©gime alimentaire

La composition de son régime alimentaire varie selon les saisons. En été, le caribou se nourrit de mousses, de lichens et d'herbacées. Alors qu'en hiver, son alimentation est presque exclusivement constituée de lichens arboricoles. Ces lichens, que l'on trouve dans les peuplements d'arbres matures des hautes altitudes, sont essentiels à la survie du caribou en hiver lorsque le reste de sa nourriture est recouvert par la neige[2].

Menaces

La perte d'habitat

L’altĂ©ration ou la perte de l'habitat liĂ©es Ă  l’exploitation forestiĂšre conventionnelle sont reconnues comme Ă©tant les causes ultimes du dĂ©clin du caribou. L’exploitation forestiĂšre pratiquĂ©e dans le parc jusqu’en 1881 crĂ©a une forĂȘt plus jeune, qui ne constitue gĂ©nĂ©ralement pas un milieu propice pour les caribous qui ne peuvent s’y nourrir[5]. La GaspĂ©sie est ainsi, passĂ©e d’un terrain forestier principalement constituĂ© de rĂ©sineux matures Ă  un terrain forestier Ă  prĂ©dominance de jeunes peuplements avec une prĂ©sence plus importante de feuillus. Encore aujourd'hui, l’exploitation des ressources naturelles se poursuit dans les rĂ©serves fauniques de Matane et des Chic-Chocs, voisines du parc national de la GaspĂ©sie. Les coupes forestiĂšres rĂ©sultent aussi de l'arrivĂ©e des lobbies pour les Ă©nergies renouvelables. Des parcs Ă©oliens se trouvent dĂ©jĂ  sur l’aire de rĂ©partition des caribous de la GaspĂ©sie-Atlantique, et trois autres sont en construction. Les Ă©oliennes seront assez proches les unes des autres, et leur construction nĂ©cessitera probablement la coupe de la majeure partie de la forĂȘt qui les sĂ©pare. L'extĂ©rieur du parc Ă©tant beaucoup moins propice Ă  l'Ă©panouissement des caribous, les connaissances actuelles suggĂšrent que le parc national de la GaspĂ©sie est trop petit pour assurer, Ă  lui seul, la conservation du caribou Ă  long terme[8].

L'arrivée de nouveaux prédateurs

Les changements d'environnement crĂ©Ă©s par l’exploitation forestiĂšre peuvent ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques pour certaines espĂšces animales comme l’orignal, le coyote, ou encore l’ours noir. En effet, la rĂ©gĂ©nĂ©ration des feuillus favorise une augmentation de la densitĂ© des orignaux dans le parc. Ces nouvelles proies potentielles ainsi que le nouvel habitat, avec des zones d'aires ouvertes et des arbustes de vĂ©gĂ©tation dense, sont Ă  l'origine de l'arrivĂ©e massive des prĂ©dateurs[9]. On a repĂ©rĂ© pour la premiĂšre fois des coyotes en GaspĂ©sie en 1973, probablement attirĂ©s par les orignaux et la prolifĂ©ration des liĂšvres d'AmĂ©rique dans les zones perturbĂ©es leur offrant de nouvelles aires ouvertes. Les ours eux, Ă©taient Ă©galement attirĂ©s par l'apparition de beaucoup de petits arbustes produisant des baies sauvages dont ils raffolent. Mais il faut savoir que les caribous, plus petits que les orignaux, sont malencontreusement la premiĂšre ligne de mire de ces prĂ©dateurs. Ainsi, les chercheurs ont remarquĂ© que l’augmentation des populations de coyotes et d’ours noirs exerçait une pression de prĂ©dation trop forte sur les faons des caribous et constituait ainsi l’une des principales causes de la disparition de la population de GaspĂ©sie[10].

La proximité avec l'Homme

L'aménagement du parc naturel en terrain récréatif pour les touristes présente aussi son lot de problÚmes. En plus de créer des couloirs de dispersion pour les prédateurs via les chemins destinés au public, les visiteurs dérangent les cervidés. Les chemins/routes du parc sont trÚs défavorables aux caribous qui n'osent souvent pas les traverser. Cela a pour conséquence de diminuer la taille de leurs habitats et de séparer les différentes parties de la population[5]. Des études ont aussi montré que les animaux se déplaçaient beaucoup plus du fait des stress induits par la proximité avec l'humain[11]. En effet, cela leur cause une fatigue supplémentaire et de ce fait augmente leur vulnérabilité face aux prédateurs[8].

Initiatives de protection

Depuis, plusieurs annĂ©es un plan de rĂ©tablissement du caribou forestier] est mis en place au QuĂ©bec. L'Ă©quipe de rĂ©tablissement du caribou forestier qui est mandatĂ©e par le gouvernement, regroupe plus de 40 experts d'horizons diffĂ©rents. Ils sont chargĂ©s de la coordination du plan de rĂ©tablissement du caribou. Pour tenter de sauver ceux du parc de la GaspĂ©sie, cette Ă©quipe a dĂ», en premier lieu, contrĂŽler l'effectif des prĂ©dateurs prĂ©sents, notamment en abattant certain de ces animaux, particuliĂšrement Ă  la pĂ©riode oĂč il y a des faons. Mais ces dĂ©cisions posent Ă©videmment des problĂšmes Ă©thiques Ă  long terme[9]. Les grands objectifs du plan actuel (2013-2023) de restauration du caribou forestier Ă  l'Ă©chelle du QuĂ©bec sont : (1) la prĂ©servation des habitats du caribou, (2) le maintien des effectifs, via l'amĂ©lioration du taux de survie des caribous, en effectuant un suivi dĂ©mographique rĂ©gulier et en prĂ©servant toutes les hardes actuelles, (3) l'obtention de l'appui du public et de l'implication des PremiĂšres Nations, (4) la poursuite de l'acquisition de connaissances.

L'aménagement forestier

Du fait de ses nombreuses menaces, une grande partie de l'effort de sauvegarde du caribou de la GaspĂ©sie-Atlantique passe par un contrĂŽle strict de l'Ă©tat de son habitat et par des tentatives d'amĂ©lioration de ce dernier en correspondance avec les besoins des caribous. Ces objectifs sont discutĂ©s et Ă©tablis Ă  l'occasion de la sortie du "Plan d’amĂ©nagement forestier de l’aire de frĂ©quentation du caribou de la GaspĂ©sie", tous les 5 ans. On a ainsi recours Ă  la planification Ă©cologique pour amĂ©liorer la gestion du parc.

Le plan propose d'encourager un amĂ©nagement basĂ© sur des coupes partielles afin de conserver une quantitĂ© intĂ©ressante de lichens et de minimiser la crĂ©ation d'habitats qui avantagent les prĂ©dateurs et les proies alternatives telles que l'orignal. Des normes ont ainsi Ă©tĂ© crĂ©Ă©es au niveau de l'exploitation forestiĂšre dans l'aire de frĂ©quentation du caribou. Dans les zones de conservation, aucune intervention visant Ă  la production forestiĂšre n'est autorisĂ©e, hormis certains traitements sylvicoles qui contribuent Ă  l'augmentation de la production de lichens et Ă  la crĂ©ation d'habitats accueillants pour les caribous. Dans l'aire d'amĂ©nagement, il est conseillĂ© de dĂ©velopper des structures inĂ©quiennes, c'est-Ă -dire des forĂȘts qui contiennent des arbres de tous Ăąges et diamĂštres. Par lĂ , on espĂšre conserver des Ăźlots de forĂȘts matures porteur de lichens. Les rĂ©glementations changent et sont adaptĂ©es en fonction de l'altitude considĂ©rĂ©e.

Les objectifs gĂ©nĂ©raux sont de conserver au moins 50 % de l'abondance historique des vieux peuplements d'arbres dans les unitĂ©s oĂč il y a directement prĂ©sence de caribous et 30 % dans les unitĂ©s alentour. On compte aussi contrĂŽler la quantitĂ© de jeunes peuplements. L'Ă©quipe veut maintenir un couvert forestier qui soit supĂ©rieur Ă  m de haut (soit 30 ans d'Ăąge ou plus) sur au moins 84 % du territoire forestier et favoriser le couvert par des rĂ©sineux Ă  longue durĂ©e de vie. Finalement, la prioritĂ© est de prĂ©server au maximum le lichen arboricole, qui ne peut s'Ă©tablir pleinement que dans des massifs forestiers qui ont plus de 90 ans. On veut aussi augmenter la protection des sommets comprenant un faciĂšs de toundra, paysages particuliers essentiels aux caribous de la GaspĂ©sie et protĂ©ger ce qui correspond aux corridors de dĂ©placement du caribou[9]. Une autre initiative est de restaurer des massifs forestiers continus dans toute la zone d'amĂ©nagement, en reboisant notamment certains chemins forestiers[10].

Le contrÎle des prédateurs

Aujourd'hui un contrĂŽle des populations de prĂ©dateurs, particuliĂšrement des populations de coyotes, mais aussi des populations d'ours est effectuĂ© dans le parc de la GaspĂ©sie[12]. Des opĂ©rations de trappage sont mises en place dans le cadre du plan de rĂ©tablissement du caribou. Le but Ă©tant de diminuer les pressions de prĂ©dations particuliĂšrement sur les jeunes et ainsi d'augmenter le taux de survie des faons. Ces techniques se rĂ©vĂšlent ĂȘtre des solutions efficaces[12]. Mais ces pratiques de contrĂŽle des populations de prĂ©dateurs peuvent soulever plusieurs problĂšmes Ă©thiques, de financement et d'acceptabilitĂ© sociale auprĂšs des populations. Elles ne sont donc envisagĂ©es que comme des solutions de court terme.

La sensibilisation du grand public

Dans l'objectif d'atteindre une meilleure protection, il y a une forte médiatisation autour de la protection des caribous de la Gaspésie-Atlantique. Les responsables du parc tentent de sensibiliser les visiteurs face à l'importance de préserver cette population relique emblématique. Plusieurs études ont montré que l'intégration du public dans les prises de décisions et l'établissement des plans de protection rendait ces derniers plus efficaces[13]. D'autre part, dans le but de diminuer le stress auquel est exposée cette population fragile, les gestionnaires du parc ont décidé de fermer au public, pendant une période de l'année, une grande partie des sentiers. Ceci afin de faciliter la restauration du milieu forestier et de créer un espace refuge pour l'espÚce.

Le suivi de la population

Les caribous de la GaspĂ©sie-Atlantique sont maintenant recensĂ©s chaque annĂ©e Ă  l'aide d'observations par hĂ©licoptĂšre. On en dĂ©nombrait 54 en 2017 et on estimait donc que leur population devait se trouver autour de 75 individus. La population est stable depuis quelques annĂ©es, mais toujours dans un Ă©tat prĂ©caire[14]. La mise en place du plan de conservation, demande un contrĂŽle rĂ©gulier des hardes, notamment du taux de faons prĂ©sents chaque annĂ©e. Les objectifs sont actuellement d'avoir plus de 17 % de faons dans chaque harde. On estime que ce taux est le minimum nĂ©cessaire pour permettre Ă  la harde de se rĂ©gĂ©nĂ©rer naturellement. Le nombre de faons dĂ©pend Ă©videmment de si l'environnement est favorable et du nombre de prĂ©dateurs qui y sont prĂ©sents.

Par ailleurs, les nouvelles données offertes par la télémétrie sont aujourd'hui utilisées pour tenter de mieux comprendre les déplacements et les comportements des hardes et des individus[15]. Cela permet aussi d'avoir des indices plus spécifiques quant aux taux de survie des caribous de la Gaspésie-Atlantique. Les données télémétriques guident les gestionnaires de la biodiversité dans leur choix des zones géographiques à protéger en priorité.



Notes et références

  1. COSEPAC, « UnitĂ©s dĂ©signables du caribou (Rangifer tarandus) au Canada », ComitĂ© sur la situation des espĂšces en pĂ©ril au Canada, Ottawa,‎
  2. Gouvernement du QuĂ©bec, « Caribou des bois, Ă©cotype montagnard, population de la GaspĂ©sie », MinistĂšre des ForĂȘts, de la Faune et des Parcs,‎ (lire en ligne)
  3. GourbiliĂšre C., « Caribou de la GaspĂ©sie », EncyclopĂ©die du patrimoine culturel de l'AmĂ©rique française,‎ (lire en ligne)
  4. ComitĂ© de rĂ©tablissement du caribou de la GaspĂ©sie, « Plan de rĂ©tablissement du caribou de la GaspĂ©sie (2002-2012) (Rangifer tarandus caribou) », SociĂ©tĂ© de la faune et des parcs du QuĂ©bec, Direction du dĂ©veloppement de la faune, QuĂ©bec,‎
  5. COSEPAC, « Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le caribou (Rangifer tarandus), population de Terre- Neuve, population de la GaspĂ©sie-Atlantique et population borĂ©ale, au Canada », ComitĂ© sur la situation des espĂšces en pĂ©ril au Canada, Ottawa,‎
  6. SEPAQ, « Mission », Parc nationaux,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Gerhart K.L.,White R.G. ,Cameron R.D.,Russell D.E. et van de Wetering D., « Pregnancy rate as an indicator of nutritional status in Rangifer: Implications of lactational infertility », Rangifer,‎ , p. 21-24
  8. St-Laurent Martin-Hugues, Ouellet Jean-Pierre, Mosnier Arnaud, Boisjoly Dominic et Courtois RĂ©haume, « Le parc national de la GaspĂ©sie est-il un outil de conservation efïŹcace pour maintenir une population menacĂ©e de caribou ? », Le Naturaliste Canadien,‎
  9. ComitĂ© de rĂ©tablissement du caribou forestier du QuĂ©bec, « Plan de rĂ©tablissement du caribou forestier (2013-2023) (Rangifer tarandus caribou) au QuĂ©bec », MinistĂšre du DĂ©veloppement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs du QuĂ©bec, Faune QuĂ©bec,‎
  10. Direction gĂ©nĂ©rale de la GaspĂ©sie-Îles de la Madeleine et Direction gĂ©nĂ©rale du Bas Saint-Laurent, « Plan d’amĂ©nagement forestier de l’aire de frĂ©quentation du caribou de la GaspĂ©sie - (3e Ă©dition) 2013-2018 », Ressources naturelles QuĂ©bec,‎
  11. Nellemann C.,Jordhoy P.,Stoen O.-G. et Strand O., « Cumulative impacts of tourist resorts on wild reindeer (Rangifer tarandus tarandus) during winter », Arctic,‎ , p. 9–17
  12. (en) Smith C., Doucet C., « Predator control literature review », Governement of Newfoundland and Labrador,‎ , p. 34 p
  13. (en) Melstrom Richard T., Horan Richard D, « Interspecies Management and Land Use Strategies to Protect Endangered Species », Environmental and Resource Economics,‎
  14. Morin M., « Inventaire aĂ©rien de la population de caribous de la GaspĂ©sie (Rangifer tarandus caribou) – Automne 2017 », MinistĂšre des ForĂȘts, de la Faune et des Parcs, Direction de la gestion de la faune de la GaspĂ©sie–Îles-de-la-Madeleine,‎
  15. (en) Bauduin Sarah, McIntire Eliot, St-Laurent Martin-Hugues, Cumming Steve, « Overcoming challenges of sparse telemetry data to estimate caribou movement », Ecological Modelling,‎ (lire en ligne)
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