Carence en vitamine D
Une carence en vitamine D est un taux de vitamine D inférieur à la normale[5]. Les symptômes peuvent inclure des douleurs musculaires, une faiblesse et des contractions musculaires, bien que la plupart des personnes carencées ne présentent aucun symptôme[2] - [6]. Chez les enfants, cela peut entraîner le rachitisme, une maladie dans laquelle les os ne se minéralisent pas correctement[1]. Chez l'adulte, il peut en résulter une ostéomalacie, éventuellement accompagnée d'une hyperparathyroïdie, voire une ostéoporose, avec un risque accru de fractures osseuses[7] - [1] - [2]. Alors que de faibles niveaux de vitamine D sont associés à de nombreuses autres conditions, il n'est pas clair si ces associations sont causales[3].

Causes | exposition insuffisante au soleil, consommation réduite d'aliments, problèmes rénaux, une diminution de l'absorption du système digestif[1] - [2] |
---|---|
Complications | Rachitisme, ostéomalacie, ostéoporose[3] |
Diagnostic | Blood 25(OH)D < 50 Ă 75 nmol/L (20 Ă 30 ng/ml)[3] |
---|---|
Prévention | Compléments de vitamine E pour des bébés allaités[2] |
Médicament | Cholécalciférol, ergocalciférol, calcifédiol[4] |
Spécialité | Endocrinologie |
Fréquence | Deficiency 20-40%, severe 6-13%[3] |
---|
Mise en garde médicale
Causes, traitement, incidence
Les causes de la carence en vitamine D comprennent une exposition insuffisante au soleil, une diminution de l'apport alimentaire, des problèmes rénaux, ou une diminution de l'absorption par l'intestin[1] - [2]. D'autres facteurs de risque incluent les maladies du foie et des certains troubles génétiques[2]. Le diagnostic est fondé sur un taux sanguin de 25(OH)D moins de 50 à 75 nmol/L (20 à 30 ng/ml)[3]. Les tests de ceux qui ne présentent pas de symptômes n'ont pas d'avantage clair et ne sont donc pas recommandés[1] - [8].
L'utilisation générale de suppléments de vitamine D n'est pas recommandée dès lors que les sujets ne sont considérés comme à risque (personnes vivant en établissement de santé, ou présentant une carence ou une ostéoporose)[5]. Le traitement des faibles niveaux repose généralement sur la vitamine D prise par voie orale[2]. Les sources alimentaires comprennent les poissons gras, les champignons et les jaunes d'œufs[1] - [4]. Le lait et d'autres aliments peuvent être enrichis en vitamine D dans certaines régions du monde[1]. Une carence en calcium et en phosphate peut également nécessiter une correction[2].
Environ 20 à 40 % des personnes souffrent d'une carence en vitamine D, tandis qu'une carence sévère survient chez 6 à 13 %[3]. Toutefois, ceci est basé sur des tests sanguins plutôt que sur les effets négatifs associés sur la santé[5]. Il survient plus fréquemment chez les jeunes et les personnes âgées[3]. La carence en vitamine D, sous forme de rachitisme, est décrite depuis 1645[9].
Références
- (en) « Office of Dietary Supplements - Vitamin D » [archive du ], sur ods.od.nih.gov, U.S. Department of Health & Human Services: National Institutes of Health, (consulté le )
- « Vitamin D Deficiency and Dependency - Nutritional Disorders » [archive du ], sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le )
- K Amrein, M Scherkl, M Hoffmann, S Neuwersch-Sommeregger, M Köstenberger, A Tmava Berisha, G Martucci, S Pilz et O Malle, « Vitamin D deficiency 2.0: an update on the current status worldwide. », European Journal of Clinical Nutrition, vol. 74, no 11,‎ , p. 1498–1513 (PMID 31959942, PMCID 7091696, DOI 10.1038/s41430-020-0558-y)
- P Bordelon, MV Ghetu et RC Langan, « Recognition and management of vitamin D deficiency. », American family physician, vol. 80, no 8,‎ , p. 841-6 (PMID 19835345)
- LeFevre et LeFevre, « Vitamin D Screening and Supplementation in Community-Dwelling Adults: Common Questions and Answers. », American family physician, vol. 97, no 4,‎ , p. 254-260 (PMID 29671532)
- O Sizar, S Khare, A Goyal, P Bansal et A Givler, « Vitamin D Deficiency », Study Guide, StatPearls Publishing,‎ (PMID 30335299)
- « Vitamine D : Métabolisme, régulation et maladies associées », sur www.ipubli.inserm.fr (consulté le )
- Krist, Davidson, Mangione et Cabana, « Screening for Vitamin D Deficiency in Adults: US Preventive Services Task Force Recommendation Statement », JAMA, vol. 325, no 14,‎ , p. 1436 (DOI 10.1001/jama.2021.3069)
- (en) Sol Epstein, Vitamin D, An Issue of Rheumatic Disease Clinics - E-Book, Elsevier Health Sciences, (ISBN 978-1-4557-4313-1, lire en ligne [archive du ]), p. 62