Canville-les-Deux-Églises
Canville-les-Deux-Églises est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Canville-les-Deux-Églises | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville | ||||
Maire Mandat |
Josiane Cerveau 2014-2026 |
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Code postal | 76560 | ||||
Code commune | 76158 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Canvillais, Canvillaises | ||||
Population municipale |
319 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 46′ 14″ nord, 0° 50′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 133 m |
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Superficie | 5,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Yvetot | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 50 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Canville-les-Deux-Églises est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), prairies (13 %), zones urbanisées (4,9 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Canvilla en 1149 et en 1172 ; Camvilla en 1153[21] ; de Camvilla en 1170 (Arch. S.-M. 9 H 4 n. 336)[22] ; Caumvilla en 1170 et en 1172[21], de Canville en 1380 (Arch. S.-M. E fds. Danquin) ; Canville en 1427 (Arch. S.-M. tab. Rouen reg. 24, f. 66) ; Canville en Caux en 1428 (Arch. S.-M. 27 H) ; Ecc. Beate Marie de Canville en 1502 (Arch. S.-M. G 9492) ; Ecc. Beati Martini de Canville en 1547 (Arch. S.-M. E-Etat civil) ; Sanctus Martinus de Canville en 1564 (Arch. S.-M. G 850) Saint Martin de Canville et Notre-Dame de Canville en 1648 (Pouillé) ; Notre-Dame et Saint Martin de Canville en 1757 (Cassini)[22] ; Canville en 1793[23] ; Canville-les-Deux-Églises en 1801[23].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (élément issu du gallo-roman villa « domaine rural »). L'identification du premier élément ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes[24].
- Albert Dauzat, sans citer (et donc sans connaître) de formes anciennes, y voit un nom de personne d'origine germanique Cano, soit « le domaine rural de Cano » [25]. Cette explication est difficilement compatible avec les formes du 12e connues aujourd'hui[24].
- Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur voient clairement que les formes en Caun- peuvent présupposer l'amuïssement d'une dentale ([t] ou [d]) entre les deux voyelles, mais n'arrivent pas à percer le secret du premier élément[26] - [24].
- Marie-Thérèse Morlet identifie l'initiale Cam- / Caun- au nom de personne d'origine gallo-romaine Catonus, Catunus. Il s'agit d'un anthroponyme dérivé de Cato (radical Caton-), lui-même formé sur le cognomen latin Catus issu de l'adjectif catus « aigu, pointu », puis « fin, pénétrant », d'où « habile, avisé »[24].
- François de Beaurepaire considère le premier élément comme indéterminé[21].
- Ernest Nègre propose avec des réserves, le nom de personne scandinave Skamel [27]. Cette solution est elle aussi difficilement conciliable avec les premières attestations du toponyme, que l'auteur cite pourtant[24].
- René Lepelley n'arrive pas à se décider, et reprend, faute de mieux, les deux dernières opinions : élément indéterminé, mais peut-être le nom de personne scandinave Skanel[28] - [24].
Le problème posé par ce toponyme est le suivant : les formes anciennes conviennent parfaitement, d'un point de vue phonétique, au nom de personne gallo-romain Catonus, Catunus, proposé par Marie-Thérèse Morlet[24]. Malheureusement, les noms de lieux en -ville commencent à apparaître en Normandie vers les VIIe – VIIIe siècles, époque à laquelle les noms gallo-romains sont déjà supplantés en toponymie par les noms d'origine germanique. C'est la raison pour laquelle les autres spécialistes se sont évertués à chercher dans cette direction; mais les propositions qu'ils ont faites pèchent du côté de la phonétique[24].
En fait, il existe un petit nombre de toponymes en -ville formés avec des noms gallo-romains. François de Beaurepaire signale par exemple dans la Manche l'existence du lieu-dit Cloville < *Claudii villa « le domaine rural de Claudius » tout près de Clouay < °CLAUDIACU « (le domaine) de Claudius », tous deux formés sur ce nom de personne gallo-romain. L'apparition réelle des noms en -ville, nécessairement antérieure à leurs premières notations par écrit, a dû coïncider avec la fin des noms en -ACU, rendant possible une occasionnelle explication par un nom d'origine gallo-romaine[24]. C'est la raison pour laquelle l'hypothèse de Marie-Thérèse Morlet semble la plus vraisemblable, d'où le sens probable de « domaine rural de Catonus / Catunus » pour le nom de Canville[24].
Le qualificatif « les deux églises » se réfère aux deux anciens lieux de cultes Saint Martin et Sainte Marie. Seul subsiste l'église Saint-Martin.
Histoire
Jusqu'à la Révolution c'est une haute et puissante seigneurie, titre d'une des doyennetés du Pays de Caux. Elle fait partie de la terre de Cany-Caniel. La prison féodale, le carcan et le gibet de la haute-justice de Cany se trouvaient à Canville.
Au XIIIe siècle, le doyenneté de Canville compte 53 paroisses, 1 700 habitants et possède un marché hebdomadaire. Son patrimoine actuel est son église et son château, une ancienne forge, le presbytère bâti par le curé architecte Isaac Nion et une mairie-école qui date de la fin du XIXe siècle.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2020, la commune comptait 319 habitants[Note 7], en diminution de 4,49 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin existe déjà au XIIIe siècle et forme une seule et même cure avec l'église Notre-Dame, aujourd'hui disparue. Le clocher date du XVIe, le reste a été reconstruit au XVIIIe, en grès. L'église conserve des vitraux du XIXe, des fonts baptismaux, un aigle-lutrin du XIIe et une plaque en bois sculptée par Fred Raoul Duval du Havre. Une litre funéraire trouvée sur les murs de la chapelle Nord de l'église lors de travaux de maçonnerie effectués en 2011 représente le blason de la famille Bec-de-Lièvre, seigneurs de Cany.
Le château : en brique et silex, du XVIIe siècle, la demeure a subi d'importantes modifications à la fin du XIXe siècle. Elle a été la propriété de la famille Duperron, du marquis de Quirrieu en 1733, de la famille Prier d'Hattenville, puis aux familles Bourdel et Lerebourg. Le pignon Nord est le plus ancien, et deux lions de pierre surmontent les piliers de l'entrée principale.
Il y avait deux écoles autrefois à Canville. L'une, l'école Macré, abrite toujours une salle de classe, l'autre la fondation Roger Douville, agriculteur devenu célèbre sculpteur sur bois précieux
Personnalités liées à la commune
- Eugène Julien (1856-1930), évêque d'Arras - né à Canville-les-Deux-Églises 1856 mort à Arras en 1930. Ordonné prêtre à Rouen en 1881, curé de la paroisse Notre-Dame du Havre puis évêque d'Arras en 1917, il fut surnommé « l'évêque de la reconstruction ». Élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1925.
- Roger Douville, né à Bourville le 28-08-1915 mort à Canville-les-Deux-Églises le 21-06-1981. Ami d'enfance de Bourvil. Destiné à une carrière d'agriculteur, ce n'est qu'en 1940 dans les camps de prisonniers qu'il découvrira son don pour la sculpture. Devenu un des « rois » de la sculpture sur bois, ses œuvres sont exposées dans une dizaine de pays. Il a aussi été en 1978 un des initiateurs de l'association artistique AYAC d'Yvetot.
- Armand Désiré Savalle : le 12 ventôse an II de la République française est né à Canville-les-Deux-Églises, Armand Désiré Savalle, Décédé à Lille le 18 avril 1864. Ingénieur inventeur il construisit le premier appareil de distillation à travail continu au moment où s'introduisit en France la culture de la betterave et l'industrie du sucre. Il amassa une fortune considérable.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Canville-les-Deux-Églises et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Canville-les-Deux-Églises et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 56Ouvrage publié avec le soutien du CNRS.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 187.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Dominique Fournier, « Canville » in WikiManche
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 143a.
- Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms de commune de Normandie », Supplément aux annales de Normandie, 15 fascicules (jusqu'au nom Cottun), 1961 - 1969.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1021, § 18394.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 85b.
- « Municipales 2020. Jociane Cerveau se rengage pour un second mandat à Canville-les-Deux-Églises : La maire sortante souhaite faire évoluer le village tout en respectant son territoire et son patrimoine culturel », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élue depuis 25 ans, Josiane Cerveau, terminera au mois de mars son premier mandat de maire ».
- « Canville-les-Deux-Églises. Josiane Cerveau a été réélue au poste de maire », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.