Accueil🇫🇷Chercher

Canton de Trun

Le canton de Trun est une ancienne division administrative française située dans le département de l'Orne et la région Basse-Normandie.

Canton de Trun
Canton de Trun
Situation du canton dans l'arrondissement d'Argentan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Basse-Normandie
DĂ©partement Orne
Arrondissement(s) Argentan
Circonscription(s) 3e
Chef-lieu Trun
Code canton 61 35
Histoire de la division
Création 1790
Disparition 2015
DĂ©mographie
Population 5 609 hab. (2012)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 50′ 23″ nord, 0° 01′ 36″ est
Superficie 183,51 km2
Subdivisions
Communes 22

    GĂ©ographie

    Ce canton Ă©tait organisĂ© autour de Trun dans l'arrondissement d'Argentan. Son altitude variait de 62 m (Merri) Ă  269 m (Écorches) pour une altitude moyenne de 138 m.

    Histoire

    De 1833 à 1848, les cantons d'Exmes et de Trun avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département[1].

    Conseillers d'arrondissement (de 1833 Ă  1940)

    Liste des conseillers d'arrondissement successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1833[2] M. Painel-Beauval Juge de paix, propriétaire à Trun
    1919 Gabriel Fontaine Agriculteur, maire de Merri
    1940 Les conseils d'arrondissement ont été suspendus par la loi du 12 octobre 1940
    et n'ont jamais été réactivés
    Les données manquantes sont à compléter.

    Conseillers généraux de 1833 à 2015

    Liste des conseillers généraux
    Période Identité Étiquette Qualité
    1833 1842 Charles Élisabeth François Bouffey Procureur du roi à Caen, ancien juge d'instruction, conseiller municipal d'Argentan
    1842 1864 Jacques Pierre Laurent Godechal-Vorus Propriétaire et avocat, maire de Neauphe-sur-Dive
    1864 1871 Edmond Le Bœuf Général de division, aide de camp de l'Empereur, sénateur (1870), ministre de la Guerre (1869), propriétaire du château de Moncel à Bailleul
    1871 1881
    (décès)[3]
    Henri Peltereau Droite Maire de Fontaine-les-Bassets (1875-1880)
    1881[4] 1906
    (décès)[5]
    Auguste Canivet Droite Propriétaire, maire de Chambois
    1906[6] 1931 Ernest Amourel Rad. MĂ©decin, maire de Trun
    1931 1940 André Longuet des Diguères Conservateur-PSF[7] Propriétaire, maire de Saint-Lambert-sur-Dive, nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[8]
    1945 1966
    (décès)
    Ulysse Houel
    (1896-1966)
    DVD-RPF puis
    Républicain indépendant
    Agriculteur, maire de Bailleul
    1966 1994 François Oriot UDR puis RPR Vétérinaire, maire de Trun (1962-1989)
    1994 2008 Pierre Wadier UDF-PR, puis UMP Médecin, adjoint au maire de Trun, président de la communauté de communes
    2008 2015 Christophe GĂ©rard DVD puis NC-UDI Avocat, adjoint au maire de Neauphe-sur-Dive


    Le canton participe à l'élection du député de la troisième circonscription de l'Orne.

    Composition

    La carte des communes du canton. Les cantons limitrophes étaient ceux de Falaise-Sud, de Morteaux-Coulibœuf, de Saint-Pierre-sur-Dives, de Vimoutiers, d'Exmes, d'Argentan-Ouest et de Putanges-Pont-Écrepin.

    Le canton de Trun comptait 5 609 habitants en 2012 (population municipale) et regroupait vingt-deux communes :

    À la suite du redécoupage des cantons pour 2015, les communes de Brieux, Montabard et Nécy sont rattachées au canton d'Argentan-1 et les communes d'Aubry-en-Exmes, Bailleul, Chambois, Coudehard, Coulonces, Écorches, Fontaine-les-Bassets, Guêprei, Louvières-en-Auge, Merri, Mont-Ormel, Montreuil-la-Cambe, Neauphe-sur-Dive, Ommoy, Saint-Gervais-des-Sablons, Saint-Lambert-sur-Dive, Tournai-sur-Dive, Trun et Villedieu-lès-Bailleul à celui d'Argentan-2.

    Anciennes communes

    Les anciennes communes suivantes Ă©taient incluses dans le canton de Trun[9] :

    • Bonmesnil et Sainte-EugĂ©nie, absorbĂ©es en 1812 par Aubry-en-Exmes.
    • Ligneries et Varry, absorbĂ©es en 1813 par Écorches.
    • Saint-LĂ©ger, absorbĂ©e en 1821 par Coudehard.
    • Tertu, absorbĂ©e en 1821 par Villedieu-lès-Bailleul.
    • Le Fouquerant et Quatre-Favrils, absorbĂ©es en 1822 par Saint-Gervais-des-Sablons.
    • La Poterie-des-Vignats, absorbĂ©e en 1839 par GuĂŞprei.
    • La Cambe, absorbĂ©e en 1858 par Montreuil-la-Motte. La commune prend le nom de Montreuil-la-Cambe.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [modifier]
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    6 0525 8725 5145 3285 3135 4285 5505 6055 609
    (Sources : Base Insee, population sans doubles comptes Ă  partir de 1962[10] puis population municipale Ă  partir de 2006[11])
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi

    Notes et références


    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.