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Camp de regroupement et de transit de Westerbork

Le camp de regroupement et de transit de Westerbork est un camp de dĂ©tention nazi situĂ© dans le nord-est des Pays-Bas. UtilisĂ© pendant la Seconde Guerre mondiale comme Ă©tape vers les camps d'extermination de Pologne occupĂ©e, il dĂ©tenait environ 10 000 personnes après . Quelque 107 000 victimes dont Etty Hillesum et Anne Frank sont passĂ©es par ce camp ou y sont dĂ©cĂ©dĂ©es.

Camp de regroupement de Westerbork
Monument Kamp Westerbork.jpg
Vestiges de la voie ferrée à Westerbork.
Présentation
Nom local Kamp Westerbork
Type Camp de transit
Gestion
Date de création 1939
Dirigé par Albert Konrad Gemmeker (1942-1945)
Victimes
Nombre de dĂ©tenus 107 000 personnes ayant transitĂ©
GĂ©ographie
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Localité Westerbork
CoordonnĂ©es 52° 55′ 00″ nord, 6° 36′ 25″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays-Bas
(Voir situation sur carte : Pays-Bas)
Camp de regroupement de Westerbork

« Boue, détresse, maladie, promiscuité, angoisse, bruit, toute une société comprimée sur une superficie d'un demi-kilomètre carré : Westerbork. » (préface à l'édition néerlandaise de 1982 des lettres de Westerbork, J. G. Gaarlandt)[a 1].

Internement des réfugiés juifs

Dès l'ascension de Hitler au pouvoir, des ressortissants allemands de confession juive traversent la frontière pour trouver refuge aux Pays-Bas. Entre 1933 et 1934, environ 50 000 personnes juives Ă©migrent depuis le Reich. Pour beaucoup d'entre eux, les Pays-Bas ne constituent qu'une Ă©tape sur le chemin de l'exil. En 1939, il reste près de 20 000 rĂ©fugiĂ©s juifs aux Pays-Bas[1].

Dès le départ, les autorités néerlandaises se montrent très réticentes à accueillir ces réfugiés[2] - [1]. En 1934 déjà, elles prennent des mesures pour limiter leur intégration économique dans la société néerlandaise. Diverses autres mesures allant dans le même sens sont prises dans les années suivantes. Enfin, à partir de 1938, les possibilités légales d'entrer aux Pays-Bas en tant que réfugié sont quasiment inexistantes. De ce fait, l'immigration illégale de réfugiés juifs s'accroit considérablement. En raison des spoliations commises à leur encontre par le régime nazi, une grande partie de ces réfugiés arrivent dans une situation de grand dénuement matériel. Ils dépendent pour leur subsistance de l'aide qui leur est apportée par le Comité voor Joodsche Vluchtelingen (CVJ) - le comité pour les réfugiés juifs. Ce comité est un organisme d'aide financé par l'ensemble de la communauté juive néerlandaise, sur une base volontaire[1].

Après la nuit de Cristal, le gouvernement hollandais décide de regrouper les réfugiés dans 25 camps différents. En 1939, le gouvernement décide de transférer et d'interner l'ensemble de ces réfugiés juifs dans un seul camp, près de Westerbork, au nord-ouest de la Hollande. Ses premiers habitants y arrivent le [1].

La construction du camp a coûté un million de florins. Si les autorités néerlandaises ont payé cette somme, il ne s'agit que d'un prêt : les associations juives de bienfaisance ont signé un accord de remboursement sur 25 ans[1]. Cette décision de faire payer à leurs citoyens juifs la prise en charge financière de ces réfugiés contraste fortement avec la tradition humanitaire du pays. Lors de la première guerre mondiale, le gouvernement néerlandais avait ainsi pris en charge l'intégralité des coûts d'accueil de près d'un million de réfugiés belges[2].

Westerbork sous administration néerlandaise

Le camp de Westerbork se situe Ă  15 kilomètres du village homonyme (55 km au sud de Groningue) et Ă  environ 40 km de la frontière allemande[3]. Son nom officiel est Centraal Vluchtelingenkamp Westerbork (littĂ©ralement : camp central de rĂ©fugiĂ©s)[4].

Le camp est sous la tutelle du ministère de l'Intérieur et est dirigé par D.A. Syswerda du au [1].

Le camp fait 500 mètres de large sur 600 de long (soit près d'un demi kilomètre carrĂ©). La gare la plus proche se trouve Ă  Hooghalen, Ă  près de 4 km du camp[5]. ExcentrĂ©, mal reliĂ© par les transports publics, la situation gĂ©ographique du camp complique encore davantage les dĂ©marches consulaires des internĂ©s qui souhaitent quitter le pays[1]. Les internĂ©s sont logĂ©s dans 200 petites maisons en bois[6].

Le , l'armée allemande attaque les Pays-Bas. Après cinq jours de combat, l'armée néerlandaise capitule. Le camp de Westerbork compte alors 700 internés. Un plan d'évacuation prévoit d'évacuer les internés dans la province du Zeeland en cas d'attaque allemande. Mais sa mise en œuvre échoue, notamment du fait des dommages causés au réseau ferroviaire par l'armée allemande. Arrivés à Leeuwarden, les internés sont renvoyés au camp de Westerbork[3] - [6]!

Le camp reste sous administration néerlandaise mais passe sous le contrôle du ministère de la Justice le [6] ; c'est désormais la police militaire néerlandaise qui surveille le camp[7]. Le , alors que la décision de déporter l'ensemble de la population juive résidant aux Pays-Bas a déjà été prise, le camp passe sous administration SS.

Camp de transit sous administration SS

À la fin de 1941, les Allemands décident de transformer le camp existant : il s'agit d'en faire un camp étroitement surveillé et en mesure d'héberger davantage de personnes. Le camp change en effet de nature : il devient un camp de regroupement d'où partiront tous les trains pour les camps de la mort à l'est. C'est par Westerbork que transiteront toutes les personnes identifiées comme juives par les nazis sur le sol néerlandais, l'étape ultime avant leur déportation hors des Pays-Bas. Outre les Juifs, quelques centaines de Sinté seront également amenés à Westerbork avant d'être déportés.

Mirador Ă  Westerbork.

Les travaux de transformation du camp en camp de transit s'étalent sur plusieurs mois. Des baraques en bois sont édifiées (il y en aura 107 au total, mais dans un premier temps, 24 baraques sont construites), le camp est entouré de hauts barbelés, 7 miradors sont érigés[6] - [8]. À l'été 1942, une voie de chemin de fer est construite, qui relie la gare de Hooghalen au camp lui-même[8]. A partir du 1er juillet 1942, le nom du camp devient Polizeiliches Durchgangslager Westerbork[9] (littéralement : camp de transit policier de Westerbork)[10].

Le camp est surveillé par des unités de SS allemands ainsi que par la police militaire néerlandaise[11].Le camp est dirigé tour à tour par Erich Deppner (de) (juillet et ), Joseph Hugo Dischner ( au ) et Albert Konrad Gemmeker (du 9 octobre 1942 jusqu'à la libération du camp)[a 2] - [5].

Organisation interne et infrastructure

Les prisonniers sont pour la plupart logés les nouveaux baraquements, qui hébergent chacun plusieurs centaines de personnes. Le couchage est constitué de lits à étages sur trois niveaux[12]. Les baraquements sont séparés en baraquements masculins et féminins, mais les personnes ont le droit de se voir en journée[6]. À l'arrière du camp se trouve par ailleurs un quartier disciplinaire, gardé et séparé des autres baraquements par des barbelés. Y sont enfermées les personnes qui ont cherché à échapper à la déportation en entrant en clandestinité ; elles sont déportées en priorité[13]. A l'extérieur du camp se trouve une ferme appelée Schattenberg, dont les terres sont travaillées par les détenus[14].

L'organisation interne du camp est en grande partie entre les mains des prisonniers juifs d'origine allemande et autrichienne, à savoir des personnes qui sont à Westerbork depuis leur internement décidé par le gouvernement néerlandais. En effet, le premier commandant du camp, Erich Deppner, a supervisé la création de différents services composé de ces prisonniers, dont un service d'ordre (Judischeer Ordnungsdienst). Les autorités allemandes les appellent les Alten Lagerinsassen (vieux détenus) et ils sont provisoirement exemptés de la déportation à l'est[11].

En septembre 1943, de nouveaux baraquements sont construits ; ils abritent différents ateliers d'industrie où les prisonniers sont entre autres employés à trier des métaux ou démonter des avions[13]. Les prisonnières sont notamment employées dans un atelier de couture[15].

Le camp fonctionne en partie comme une mini-société. Le camp dispose de sa propre monnaie, il abrite un orphelinat, un jardin d'enfants, la scolarité des enfants est assurée. Des offices religieux juifs et chrétiens ont lieu[15] - [16]. La nourriture est préparée sur place par les détenus, dans une cuisine centrale, puis distribuée dans des réfectoires. La nourriture est de faible qualité mais de quantité suffisante. Le camp a par ailleurs son propre hôpital de plus de 1'700 lits ; les personnes qui y sont soignées sont exemptées de la déportation immédiate tant que leur état de santé nécessite une hospitalisation[15]. Des loisirs sont même organisés : sport et culture. Séances de gymnastique organisées par les détenues, matchs de foot et de boxe, course à pied pour les messieurs, autant d'activités autorisées par Gemmeker. Côté culture, le camp dispose de son propre groupe théâtral à partir de l'été 1943 ; celui-ci propose des spectacles de cabaret et compte en son sein des célébrités comme Max Ehrlic et Erich Ziegler. Ses représentations ont lieu dans la très grande salle dans laquelle sont enregistrés tous les détenus du camp à leur arrivée. Sur ordre de Gemmeker, ses spectacles doivent être exclusivement en allemand. Ce fait, ainsi que le caractère humoristique des spectacles, est diversement apprécié par les autres détenus. Enfin, Gemmeker autorise aussi les musiciens à jouer de la musique, mais uniquement celle de compositeurs juifs[15].

Une antenne du Conseil juif se trouve dans le camp.

Les internés

Plus de 100 000 personnes ont transitĂ© par le camp. La plupart ont succombĂ© ou ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©es puis tuĂ©es Ă  Sobibor (avant l'Ă©tĂ© 1943) ou Auschwitz. D'autres y ont sĂ©journĂ© et ont pu ĂŞtre libĂ©rĂ©es.

  • 181 Juifs allemands, rĂ©fugiĂ©s aux Pays-Bas après un refus d'entrĂ©e Ă  Cuba en (voyage sur le Saint-Louis), furent mis en rĂ©sidence dans ce camp[a 2].
  • 300 catholiques d'origine juive furent arrĂŞtĂ©s le [a 3].
  • Plus de 12 000 personnes furent amenĂ©es au camp Ă  la suite des rafles des 2 et [a 4].
  • Les 6 et , deux convois amenèrent 1 288 femmes et 1 266 enfants, expĂ©diĂ©s dès le lendemain Ă  SobibĂłr et immĂ©diatement exterminĂ©s[a 4].
  • Philip Mechanicus, journaliste, arrive au camp en , oĂą il reste jusqu'en [a 5].
  • En , les rĂ©sidents du camp de Bernerweld (environ 650 intellectuels et membres de la bourgeoisie) furent transfĂ©rĂ©s Ă  Westerbork oĂą ils demeurèrent environ 1 an[a 6].

Environ 400 Juifs néerlandais d'origine séfarade furent transférés au camp en 1943[a 7].

Edith Stein fut internée quelques jours entre le et le . Etty Hillesum fut internée du au et Anne Frank et sa famille furent internées au camp du au . Toutes les trois furent déportées vers Auschwitz.

DĂ©portation

Plaque du train effectuant la navette Westerbork-Auschwitz

Au total, 100 657 personnes sont dĂ©portĂ©es depuis le camp de transit de Westerbork[17]. Le premier train de la dĂ©portation part pour Auschwitz le 15 juillet 1942, avec Ă  son bord 1137 prisonniers, dont l'Ă©crasante majoritĂ© sont des rĂ©fugiĂ©s juifs ayant fui l'Allemagne, l'Autriche ou la Pologne[18]. En tout, 93 convois transporteront 55 000 Juifs vers Birkenau, 34 000 Juifs vers Sobibor, 4 000 vers Bergen-Belsen et environ 5 000 vers Theresienstadt[19]. Jusqu'Ă  aoĂ»t 1943, la principale destination des trains Ă©tait Auschwitz, après cette date, c'est Sobibor qui devient la principale destination[19]. A l'Ă©tĂ© 1942, les dĂ©tenus parcourent Ă  pied la distance qui sĂ©pare le camp de la gare de Hooghalen[20], mais dès le mois de novembre 1942, les trains partent directement du camp de Westerbork, la voie ferrĂ©e ayant Ă©tĂ© prolongĂ©e jusqu'au camp spĂ©cialement dans ce but[6]. Le dernier convoi date du [21]. Le quai d'embarquement du train Ă  Westerbork est surnommĂ© «Boulevard des misères » par les dĂ©tenus[22].

Le transport se fait dans des conditions épouvantables, dans des wagons de marchandises, sans accès à des sanitaires[23] :

« Hommes et femmes, vieux et jeunes, malades et bien portants, enfants, bébés, tous sont entassés ensemble, dans un seul et même wagon. Hommes et femmes en bonne santé, au milieu d’hommes et de femmes qui souffrent de leur âge et qui ont besoin de soins constants, d’hommes et de femmes qui ont perdu le contrôle de leurs fonctions primaires, de boiteux, de sourds, d’aveugles, de malades de l’estomac, d’imbéciles, d’aliénés. Tous sur le sol nu, entre les bagages, assis dessus, serrés les uns contre les autres. Dans un coin du wagon, un tonneau, un seul petit tonneau pour tous, où chacun peut se soulager devant tout le monde... Un petit tonneau qui n’est pas assez grand pour tant de gens. À côté, un sac de sable, où chacun peut puiser une poignée pour recouvrir ses excréments. Dans un autre coin, un bidon d’eau avec un robinet pour ceux qui veulent étancher leur soif. »

— Philip Mechanicus

C'est l'Office central pour l'émigration juive à Amsterdam qui se charge de convoquer et/ou de faire arrêter les Juifs afin de les amener à Westerbork. C'est le Judenreferat (Département de la Gestapo IVB4) sous la direction d'Adolf Eichmann qui décide de l'horaire des trains, du nombre de personnes à déporter ainsi que de leur destination[6]; au Pays-Bas, c'est Wilhelm Zoepf qui dirige l'antenne locale de ce département.

Libération du camp

Le camp est libéré le par le 4e régiment d'infanterie de l'artillerie royale canadienne qui y découvrent près de 850 survivants[24].

Après-guerre

Dans l'immédiat après-guerre, la population des Pays-Bas et son gouvernement ont comme priorité absolue le châtiment des personnes ayant collaboré avec le régime d'occupation. Non sans peine, le gouvernement parvient à ce que la vindicte populaire ne se transforme pas en lynchages. Les personnes ayant collaboré ou suspectées d'avoir collaboré sont envoyées à Westerbork pour y être internées. Parmi eux se trouvent bon nombre de membres du Nationaal-Socialistische Beweging in Nederland (NSB), le parti national-socialiste néerlandais[25].

Commémoration et historiographie

102 000 pierres pour la mĂ©moire.

En 1974, Westerbork ne dispose ni de monument commémoratif, ni de musée, excepté une pierre tombale honorant la mémoire dix résistants exécutés à Westerbork. La quasi-totalité des bâtiments du camp n'existent plus et le lieu se trouve inséré dans un espace vert. Les autorités locales y installent des tables de pique-nique. Des voix s'élèvent alors pour que la mémoire du camp de Westerbork ne soit pas totalement oblitérée et que l'on commémore les victimes du camp[25].

Les autoritĂ©s locales ont crĂ©Ă© un monument consacrĂ© aux victimes et un mĂ©morial. Sur l'Appellplatz (place d'appel) sont disposĂ©es 102 000 pierres qui reprĂ©sentent le nombre total des victimes.

Il a reçu le Label du patrimoine européen.

Sources primaires et témoignage des victimes

Des images de la vie du camp ont été tournées en 1944 par l'un des prisonniers, Rudolf Breslauer, à la demande du commandant du camp ; elles montrent le travail des prisonniers, mais aussi leurs loisirs et le départ d'un train de déportation. Harun Farocki a réalisé un film par montage de ces images en 2007[26].

Le journaliste néerlandais Philip Mechanicus qui y fut déporté de 1942 à 1943 avant d'être transféré à Bergen-Belsen puis à Auschwitz où il fut assassiné, a tenu des notes dans un journal, In Dépôt. Dagboek uit Westerbork[27].

Références

Ouvrages et journaux

  1. p. IX (annexe)
  2. p. 349)
  3. p. 260 et 350
  4. p. 350
  5. p. 352
  6. p. 354
  7. p. 359

Autres sources

  1. (de) Katja Happe, « Hoffnung auf Sicherheit-Die 1930er Jahre in den Niderlanden », dans Viele falsche Hoffnungen, , p. 15-27
  2. (en) Jan Herman Brinks, « The Dutch, The Germans, and the Jews », History Today, vol. 49, no 6,‎ , p. 17-23
  3. (de) Katje Happe, Viele falsche Hoffnungen, p. 31
  4. « Bouw - Kamp Westerbork », sur kampwesterbork.nl (consulté le )
  5. (de) Katja Happe, Viele falsche Hoffnungen, p. 147
  6. (en) « Westerbork Transit Camp », sur www.holocausthistoricalsociety.org.uk (consulté le )
  7. (de) Anna Hájková, « Das Polizeiliche Durchgangslager Westerbork », dans Wolfgang Benz, Barbara Distel, Terror im Western, Berlin, Metropol, , p. 219
  8. (de) Katja Happe, Viele falsche Hoffnungen, , p. 147
  9. En allemand, le terme "Lager" (camp) est neutre et polizeilich est un adjectif. La terminaison de polizeilich se décline. Ainsi, vous trouverez dans les sources le terme "das polizeiliche Durchangslager Westerbork", etc. Il ne s'agit pas d'erreurs mais bien du nom officiel accordé en fonction de sa position dans la phrase.
  10. (de) Anna Hájková, « Das Polizeiliche Durchgangslager Westerbork », dans Terror im Western, Berlin, , p. 220
  11. (de) Katja Hoppe, Viele falsche Hoffnnungen, , p. 121
  12. (de) Katja Happe, Viele falsche Hoffnungen, , p. 148
  13. (de) Anna Hájková, « Das Polizeiliche Durchgangslager Westerbork », dans Wolfgang Benz, Barbara Distel, Terror im Western, Berlin, Metropol, , p. 222
  14. ibidem, p. 239
  15. (de) Anna Hájková, « Das Polizeiliche Durchgangslager Westerbork », dans Wolfgang Benz, Barbara Distel, Terror im Western, Berlin, Metropol, , p. 233-240
  16. Si tous les prisonniers du camp de transit de Westerbork sont juifs pour les autorités d'occupation allemande, une partie d'entre eux sont cependant chrétiens, convertis de longue date.
  17. (de) Anna Hájková, « Das Polizeiliche Durchgangslager Westerbork », dans Terror im Western, Berlin, , p. 241
  18. (de) Katja Happe, Viele falsche Hoffnungen, , p. 108
  19. (en) Hans Derks, Victims and Perpetrators : Dutch Shoah, 1933/45 and Beyond, Brill Schoningh, , 383 p. (ISBN 978-3506792181), p.79
  20. (de) Katja Happe, Viele falsche Hoffnungen, , p. 147
  21. (de) Anna Hájková, « Das Polizeiliche Durchgangslager Westerbork », dans Terror im Westen, , p. 245
  22. Irene Williams, « Review of Boulevard des Misères: The Story of Transit Camp Westerbork », Jewish Historical Studies, vol. 29,‎ , p. 335–336 (ISSN 0962-9696, lire en ligne, consulté le )
  23. « Camp de Westerbork 28 mai 1943 – 28 février 1944 », Extrait du journal tenu par Philip Mechanicus, entrée du 1er juin 1943, propos traduit du néerlandais en français par Laeticia Decourt, Hinde Kaddour et Gaby Velthuys
  24. « Befreiung - Kamp Westerbork », sur kampwesterbork.nl (consulté le )
  25. « NiederlandeNet – Geschichte - Erinnerungskultur - Kamp Westerbork », sur www.uni-muenster.de (consulté le )
  26. (en) « Respite » (site officiel de Harun Farocki).
  27. Mechanicus Philip, Decourt Laetitia, Kaddour Hinde et al, « Journal. Camp de Westerbork 28 mai 1943 – 28 fĂ©vrier 1944 », PoĂ©sie, no 142,‎ , p. 85-108 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Bibliographie

  • Ido de Haan, « Vivre sur le seuil : Judendurchgangslager Westerbork dans l'histoire et la mĂ©moire des Pays-Bas », Revue d'histoire de la Shoah « GĂ©nocides: Lieux (et non lieux) de mĂ©moire », no 181,‎ , p. 37-59 (lire en ligne)
  • (de) Anna Hájková, « Das Polizeiliche Durchgangslager Westerbork », dans Wolfgang Benz, Barbara Distel, Terror im Western : Nationalsozialistische Lager in den Niederlanden, Belgien und Luxemburg 1940.1945, Berlin, Metropol, (ISBN 978-3-936411-53-9), p. 217-248. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • (de) Katja Happe, Viele falsche Hoffnungen : Judenverfolgung in den Niederlanden 1940-1945, Ferdinand Schöningh, , 365 p. (ISBN 978-3-506-78424-7). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • (en) Philip Mechanicus, Year of fear, Hawthorn Books, New York 1968, d'après Raul Hilberg, le tĂ©moignage de rĂ©fĂ©rence.
  • Mechanicus Philip, Decourt Laetitia, Kaddour Hinde et al, « Journal. Camp de Westerbork 28 mai 1943 – 28 fĂ©vrier 1944 », PoĂ©sie, no 142,‎ , p. 85-108. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Etty Hillesum, Une vie bouleversĂ©e suivi de Lettres de Westerbork, Seuil, , 361 p. (ISBN 978-2-02-024628-6) — traduit du nĂ©erlandais. Traduction 1985 pour « Une vie bouleversĂ©e », 1988 pour les lettres.
  • (nl) Jacques Presser, Ondergang, de vervolging en verdelging van het nederlandse jodendom 1940-1945, La Haye, Staatsuitgeverij, (ISBN 9012018048).

Documentaire

  • En sursis (Aufschub) (de) documentaire de 40 minutes muet, noir et blanc, 2007, rĂ©alisĂ© par Harun Farocki, il prĂ©sente et commente les rushes du film de propagande inachevĂ©, tournĂ© dans le camp de transit de Westerbork par Rudolf Breslauer, prisonnier du camp, en 1944.

Articles connexes

Liens externes

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