Camille FĂ©gy
Camille Fégy est un journaliste et militant politique français, né le à Lyon et mort le à Ozoir-la-Ferrière.
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(à 73 ans) Ozoir-la-Ferrière |
Nom de naissance |
Camille Constant FĂ©gy |
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Biographie
Militant du PCF, Camille Fégy fut en 1919 l'un des fondateurs des Jeunesses communistes dont il avait été secrétaire administratif[1]. Il fut ensuite secrétaire de rédaction de L'Humanité et rédacteur en chef de l'Almanach ouvrier et paysan[2].
En 1936, il rallie le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, dont il intègre le Comité central[2], et participe à des journaux comme La Liberté, Candide, ou encore Je suis partout, sous le pseudonyme de Jean Meillonnas[3].
Pendant la guerre, il est militant collaborationniste, et rédacteur au journal La Gerbe aux côtés d'Alphonse de Chateaubriant, avant de le remplacer à la direction du journal en 1941[2]. Il est par ailleurs membre du groupe Collaboration[4]. Il essaye en vain de sauver la vie de Gabriel Péri. Lors de l'épuration, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité en [5], et partage le même dortoir que Jean Castrillo et Roland Gaucher au pénitencier d'Épinal[4].
Gracié plus tard, on retrouve Camille Fégy au journal Fraternité Française, le journal de l'UDCA de Pierre Poujade, puis à Dimanche-Matin de Roger Capgras[2]. Il meurt en 1975.
Notes et références
- Roland Gaucher, Histoire secrète du Parti communiste français, Albin Michel, 1970, p. 174
- Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, tome 2, La Librairie française, 1972, p. 226
- Voir Les Décombres, de Lucien Rebatet, Denoël, 1942.
- Roland Gaucher, Histoire des nationalistes en France, tome 2, Éditions Jean Picollec, 1997, p. 361
- Voir Dialogue de vaincus, par Pierre-Antoine Cousteau et Lucien Rebatet, 1950.