Librairie française
La Librairie française était une librairie et une maison d'édition française fondée par Henry Coston en 1952[1] et dirigée par son épouse Gilberte. En 1976, elle est vendue à Jean-Gilles Malliarakis.
La Librairie française | |
Repères historiques | |
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Création | 1952 |
Fondée par | Henry Coston |
Fiche d’identité | |
Site web | http://www.librairiefrancaise.fr/ |
Préfixe ISBN | 978-2-903244 978-2-85207 |
Description
La Librairie française publiait essentiellement des ouvrages d'extrême droite, antimaçonniques, nationalistes, négationnistes ou, plus largement, sur des théories du complot, comme le thème des « 200 familles » cher à Henry Coston[2]. C'est ainsi sous son couvert que fut réédité Le Mensonge d'Ulysse (1955), et publiée en 1961 la première édition d'Ulysse trahi par les siens, de Paul Rassinier[3].
La principale collection de la maison s'intitulait « Documents et témoignages » ; elle diffusait également la revue Lectures françaises, dirigée par Henry Coston et Michel de Mauny.
La société cesse ses activités dans les années 1990. Dans les années 2000, une autre librairie de droite nationaliste ouvre sous le nom Librairie française.
Quelques auteurs publiés
Notes et références
- Pierre-André Taguieff (dir.), L'antisémitisme de plume - 1940-1944, Berg, 1999, p. 395.
- Olivier Dard, « Permanences et mutations de l'antisémitisme costonien », Archives juives, Paris, Les Belles Lettres, no 49 « L'antisémitisme en France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale »,‎ 2e semestre 2016, p. 122-123 (ISBN 978-2-25169-443-6, DOI 10.3917/aj.492.0015, lire en ligne).
- Olivier Dard, « Permanences et mutations de l'antisémitisme costonien », Archives juives, Paris, Les Belles Lettres, no 49 « L'antisémitisme en France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale »,‎ 2e semestre 2016, p. 117 (ISBN 978-2-25169-443-6, DOI 10.3917/aj.492.0015, lire en ligne).