Cailly-sur-Eure
Cailly-sur-Eure est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Cailly-sur-Eure | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Ăric Juhel 2020-2026 |
Code postal | 27490 |
Code commune | 27124 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Calliacien |
Population municipale |
213 hab. (2020 ) |
Densité | 64 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 07âČ 01âł nord, 1° 12âČ 48âł est |
Altitude | Min. 21 m Max. 134 m |
Superficie | 3,33 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ăvreux (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Gaillon |
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Cailly-sur-Eure se trouve Ă environ 10 km au nord d'Ăvreux et au sud de Louviers. Elle fait partie de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Eure. Les 237 habitants du village de Cailly-sur-Eure vivent sur une superficie totale de 3 km2 avec une densitĂ© de 79 habitants par km2 et une moyenne dâaltitude de 29 m. Depuis le dernier recensement de 1999 Ă 2008, la population est passĂ©e de 235 Ă 237 et a lĂ©gĂšrement augmentĂ© de 0,85 %.
Cailly-sur-Eure fait partie du plateau de Madrie, une rĂ©gion naturelle qui sĂ©pare les vallĂ©es de la Seine et de l'Eure et qui se caractĂ©rise par un maillage de villages assez dense et un sol sableux favorisant la cĂ©rĂ©aliculture. NichĂ©e dans la vallĂ©e de l'Eure, elle jouxte le bord est du plateau d'Ăvreux-Saint-AndrĂ©. Les villes voisines sont Clef VallĂ©e d'Eure au nord-ouest et Ă l'est, Irreville au sud et Heudreville-sur-Eure Ă l'ouest.
Les habitants de Cailly-sur-Eure sont les Calliaciens et les Calliaciennes.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ăvreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968[9] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,2 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Cailly-sur-Eure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ăvreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă moins de 200 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (67,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forĂȘts (24 %), zones urbanisĂ©es (12,7 %), prairies (10,4 %), eaux continentales[Note 7] (0,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous la forme Calliacus en 788 (Vie de saint Leufroi, Ă©crite au IXe siĂšcle[21]), en 1071 et en 1082[22] ; Cailliacus en 1181 (bulle de Luce III) ; Calleium en 1217 (titre de lâabbaye de Saint-Ouen) ; Caillyacus en 1286 (cartulaire de la Croix-Saint-Leufroi)[21].
Cailly est la variante normanno-picarde (au nord de la ligne Joret) du type Chailly , formation gauloise en -acum formĂ© Ă partir du dâun prĂ©-latin *cala (« pierre »), plutĂŽt que d'un anthroponyme Callus / Callius, non attestĂ©[22]. La signification de *cala peut varier de celle de « rocher » Ă celle de « pierre levĂ©e », « construction en pierre », voire « carriĂšre »[22]. Marcel Baudot suggĂšre encore un *Catiliacum qui correspond au Cadillac du sud de la France[22]. Plus rĂ©cemment, Xavier Delamarre, Ă©tant donnĂ© la frĂ©quence du type toponymique Chailly / Cailly, y dĂ©cĂšle « le vieux nom celtique du coq » *caliÄcos, cependant lorsque le l est gĂ©minĂ©, ce qui est le cas ici, *CalliÄcon se comprendrait comme « Le Sabot, La SabotiĂšre » sur la base du gaulois callio- « sabot »[23].
L'Eure est une riviÚre qui coule dans les départements de l'Orne, d'Eure-et-Loir et de l'Eure.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[25].
En 2020, la commune comptait 213 habitants[Note 8], en diminution de 5,33 % par rapport Ă 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Manoir de Mailloc Inscrit MH (1996)[28] à découvrir ici : .
- Ăglise Saint-RĂ©mi[29].
- Ăglise Saint-RĂ©mi.
- Manoir de Mailloc.
- Manoir de Mailloc.
Personnalités liées à la commune
- Daniel Cohn-Bendit et son frÚre Gabriel vivent ici de 1945 à 1948, alors que leurs parents sont responsables de la « colonie Juliette », une maison d'accueil pour enfants juifs.
HĂ©raldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : dâazur Ă la barre dâargent chargĂ©e de deux tiges de sept feuilles de cresson de sinople, accompagnĂ©e en chef dâun soleil dâor mouvant de lâangle dextre du chef constituĂ© de trois maillets juxtaposĂ©s en quart de cercle, les manches formant rayons. |
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station mĂ©tĂ©ofrance Ăvreux-Huest - mĂ©tadonnĂ©es », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consultĂ© le )
- « Orthodromie entre Cailly-sur-Eure et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station mĂ©tĂ©orologique d'Ăvreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique d'Ăvreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique d'Ăvreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du dĂ©partement de lâEure, Paris, , p. 43.
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, A. et J. Picard, , p. 81.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles/impr. en Lituanie, Ăditions Errance, 2018, 440 p. (ISBN 978-2-87772-631-3) et 2-87772-631-2), p. 98
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA27000004, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no IA00017686, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.