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CĹ“ur artificiel

Un cœur artificiel est une prothèse intra-corporelle (ou para-corporelle) conçue pour se substituer au cœur natif et exécuter les fonctions motrices de la circulation sanguine du corps humain, afin de traiter les personnes présentant de l'insuffisance cardiaque et autres maladies cardio-vasculaires graves. La recherche et les tentatives de production de cet organe artificiel ont montré que les principaux obstacles à surmonter sont l'autonomie, la taille de la prothèse qui, lorsque cette dernière est intra-corporelle, doit être anatomiquement compatible avec la cage thoracique, les risques d'infections liés au câble percutanés d'alimentation, et les risques thromboemboliques.

Cœur artificiel conçu par la société Carmat et exposé au Palais de l’Élysée en janvier 2020.

Il existe deux types de cœur artificiel :

  • le cĹ“ur artificiel total, rĂ©servĂ© aux malades graves, qui remplace totalement le cĹ“ur biologique. Le chirurgien laisse gĂ©nĂ©ralement les oreillettes en place et y connecte les ventricules automatiques ainsi que les vaisseaux. Au contraire d'une transplantation cardiaque, l'implantation d'un cĹ“ur artificiel ne prĂ©sente aucun risque de rejet par le système immunitaire puisqu'il s'agit de matĂ©riaux biologiquement inertes. En revanche, d'autres risques prĂ©valent, notamment les risques thromboemboliques. Le chirurgien cardiaque français Alain Carpentier a Ă©tĂ© pionnier dans ce domaine avec le cĹ“ur totalement artificiel de la sociĂ©tĂ© CARMAT, qui rĂ©ussit une première implantation en dĂ©cembre 2013[1] ;
  • le cĹ“ur artificiel provisoire, de type Jarvik-7 (cĹ“ur pneumatique Ă  diaphragme du nom de Robert Jarvik), dans l'attente d'une transplantation cardiaque.

Les dispositifs d'assistance ventriculaire reprĂ©sentent environ 4 500 opĂ©rations annuellement en France, (mĂŞme s'il faut, pour cela, que la partie droite du cĹ“ur fonctionne normalement). En revanche, Il est important de noter que les assistances ventriculaires ne sont pas des cĹ“urs artificiel en vertu du fait qu'elle ne remplacent pas le cĹ“ur natif du corps humain mais viennent se greffer Ă  ce dernier de manière Ă  l'assister dans l'exĂ©cution de ses fonctions moteur et circulatoire. Tout comme nous ne n’appellerions pas un pacemaker un cĹ“ur artificiel, il en est de mĂŞme inconcevable pour les assistances ventriculaires.

Histoire

  • En 1937, Vladimir Demikhov crĂ©e le premier cĹ“ur artificiel du monde et l'a implantĂ© avec succès dans un chien (qui a survĂ©cu pendant deux heures après l'opĂ©ration). Cette expĂ©rience a Ă©tĂ© publiĂ©e en avril 1938 dans le journal Ă©tudiant de l'universitĂ© et a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e aux autres Ă©tudiants lors d'une confĂ©rence scientifique le mois suivant[2].
  • En 1967, le Dr Willem Johan Kolff inaugura la division des organes artificiels Ă  l’UniversitĂ© d'Utah et poursuivit ses Ă©tudes sur le cĹ“ur artificiel. Il rĂ©alisa plusieurs expĂ©riences avec des animaux.
  1. En 1973, le veau Tony survécut 30 jours avec la première version du cœur du Dr Kolff.
  2. En 1975, le taureau Burk survécut 90 jours avec un système de circulation externe.
  3. En 1976, le veau Abebe survécut 184 jours avec le cœur artificiel Jarvik 5, autre système de circulation externe.
  4. En 1981, le veau Alfred Lord Tennyson survécut pendant 268 jours avec le Jarvik 5.
  5. Au fil des années, plus de 200 médecins, ingénieurs, étudiants et universités développèrent, testèrent et améliorèrent le cœur artificiel du Dr Kolff. Robert Jarvik a été nommé Directeur de Projet pour le cœur artificiel qui prit en conséquence le nom de Jarvik 7.
  • 1969, le docteur Denton Cooley (en) pose le premier cĹ“ur artificiel total[3] (au Texas Heart Institut de Houston) sur un patient mourant Ă  qui l’on ne trouvait pas de cĹ“ur humain d’un donneur. Le cĹ“ur Ă©tait un système de circulation externe Ă  l’étape expĂ©rimentale, ce dispositif très lourd (compresseur de 250 kg) fonctionnait Ă  commande pneumatique. Il Ă©tait composĂ© de deux prothèses ventriculaires en plastique. Après 64 heures, le cĹ“ur artificiel fut retirĂ© et remplacĂ© par un cĹ“ur humain d’un donneur. Malheureusement, 32 heures après la transplantation, le patient dĂ©cĂ©da. Plus tard l’on comprit que c’était dĂ» Ă  une infection pulmonaire aigĂĽe certainement aggravĂ©e par des mĂ©dicaments immunosuppresseurs.
  • En 1981, le docteur William DeVries (en) demanda Ă  la FDA (Food and Drug Administration) d’implanter le Jarvik 7 chez un ĂŞtre humain. Le 2 dĂ©cembre 1982, Dr Kolff implanta le Jarvik 7 dans le corps de Barney Clark, un dentiste de Seattle qui souffrait d’insuffisance cardiaque[4]. Le patient vĂ©cut durant 112 jours. Cependant pendant cette pĂ©riode, il resta attachĂ© Ă  un dispositif de 180 kg, connut des moments de trouble, des hĂ©morragies et demanda plusieurs fois qu’on le laisse mourir. Bill Schroeder fut le second receveur du Jarvik 7 et vĂ©cut pendant un temps record de 620 jours.
  • Les 19 et 27 juin 1989 Ă  l'HĂ´pital Broussais sur des veaux. Les deux premiers sont des Ă©checs car les veaux ne survivent pas Ă  l'opĂ©ration mais le deuxième permet de connaĂ®tre la cause de ces Ă©checs et le 15 mai 1991 le cĹ“ur bat in vivo. Le professeur Carpentier Ă©tait accompagnĂ© de Claude Wartelle, ingĂ©nieur qui avait proposĂ© que le cĹ“ur soit Ă©quipĂ© d'un piston Ă  actionnement hydraulique [5].
  • En 1992, le Pr Tofy Mussivand (en), mĂ©decin iranien Ă©migrĂ© Ă  Ottawa, Canada, met au point un système de circulation externe assez petit pour ĂŞtre utilisĂ© Ă  domicile ou dans un bloc opĂ©ratoire, encore utilisĂ© en chirurgie cardiaque actuellement[6]. En janvier 1996, il invente le premier cĹ“ur artificiel implantable entièrement intra-thoracique[7]. Ce premier cĹ“ur est implantĂ© durant 30 jours dans un veau, en 1999 [8], qui sera euthanasiĂ©.
  • Le 6 juillet 2001, le Jewish Hospital de Louisville a greffĂ© un cĹ“ur artificiel — prototype de plastique et titane, fabriquĂ© par Abiomed — Ă  un patient. La pompe Ă©lectrique, silencieuse, est alimentĂ©e par une pile interne sous-cutanĂ©e, rechargĂ©e par une batterie externe de la taille d’un baladeur. L'expĂ©rience est autorisĂ©e par la Food and Drug Administration pour 5 patients puis 15 si les rĂ©sultats sont probants[9]. La batterie interne dure pendant 60 minutes, la batterie externe portable assure l'alimentation Ă©lectrique pendant 4 heures. Ce cĹ“ur artificiel est destinĂ© aux patients pour qui la transplantation est contre-indiquĂ©e. Cependant l’AbioCor prĂ©sente certaines limites : Ă  cause de sa taille il est compatible avec seulement 50 % de la population masculine et sa durĂ©e de vie est de 1 Ă  2 ans. C’est pourquoi AbioMed a abandonnĂ© le projet AbioCor pour se consacrer au dĂ©veloppement du AbioCor II.
  • En 2008, l'Ă©quipe du professeur Alain Carpentier, avec Matra DĂ©fense (Airbus Group) crĂ©e la sociĂ©tĂ© CARMAT et annonça disposer du premier cĹ“ur artificiel implantable français[10]. Pour limiter le risque de caillots, les parties en contact avec le sang sont constituĂ©es notamment de matĂ©riaux biocompatibles[11] (ici des tissus animaux traitĂ©s chimiquement pour Ă©viter un rejet immunologique) et il dispose d’une Ă©lectronique embarquĂ©e, ce qui fait du cĹ“ur artificiel de CARMAT le premier cĹ“ur total biocompatible et auto-rĂ©gulĂ©. CARMAT a optimisĂ© la forme de son cĹ“ur artificiel total et miniaturisĂ© tous les sous-ensembles de la rĂ©gulation mĂ©dicale pour les intĂ©grer Ă  la prothèse, tout en conservant un volume d’éjection systolique physiologique, mĂŞme en cas d’effort soutenu. Un simulateur d’implantation virtuelle permet au mĂ©decin de vĂ©rifier l’implantabilitĂ© du cĹ“ur avant l’opĂ©ration.
  • Encore en dĂ©veloppement, en 2011, au Texas Heart Institute de Houston et sous la direction de Bily Cohn et Bud Frazier, le « cĹ“ur sans battement » utilise deux rotors, qui tournent pour faire circuler le sang en continu. En raison du faible nombre de pièces mobiles, il s'use moins. Bily Cohn qualifie sa crĂ©ation d'« artisanale » : pour les essais sur les animaux, il a assemblĂ© deux systèmes d'assistance ventriculaire, en utilisant du matĂ©riel de bricolage stĂ©rilisĂ©. Pour les tests sur les humains, il a choisi des Ă©lĂ©ments approuvĂ©s par la Food and Drug Administration.
  • Le 18 dĂ©cembre 2013 une première mondiale a lieu en France lorsque la sociĂ©tĂ© CARMAT voit son cĹ“ur totalement artificiel implantĂ© pour la première fois dans un patient âgĂ© de 76 ans Ă  l’HĂ´pital EuropĂ©en Georges Pompidou (HEGP) Ă  Paris par le professeur Christian LatrĂ©mouille[12]. Jusqu'Ă  fin aoĂ»t 2016, sur cinq patients implantĂ©s d'un cĹ“ur artificiel Carmat, tous sont morts.

Technologie

Le cœur a un fonctionnement relativement facile à reproduire (par rapport à d'autres organes) puisqu'il fonctionne comme une pompe.

Les cœurs artificiels ne sont pas à confondre avec les assistances ventriculaires. Les cœurs artificiels comprennent au minimum 2 ventricules et viennent remplacer les ventricules natifs. Ils sont par ailleurs forcément de nature pulsatiles. Ces derniers peuvent être soit pneumatique (comme le cœur de Syncardia) ou soit électro-mécanique (comme le cœur CARMAT).

La technologie de ces cœurs artificiels sont des secrets industriels hautement sécurisés.

De l'information disponible au public, le fonctionnement du cœur CARMAT est le suivant[13] :

  • la prothèse comprend 2 cavitĂ©s ventriculaires droite et gauche, chacune Ă©tant sĂ©parĂ©e par une bio-membrane en pĂ©ricarde traitĂ© souple en 2 volumes, un pour le sang, un pour le liquide d’actionnement. Un sac externe souple contient le liquide d’actionnement et bat au rythme cardiaque ;
  • par actionnement hydraulique via deux groupes moto-pompes miniatures, le liquide d’actionnement dĂ©place cette bio-membrane en reproduisant le mouvement de la paroi ventriculaire du cĹ“ur humain lors de la contraction. Ce mouvement provoque l’admission et l’éjection du sang. Un dispositif Ă©lectronique embarquĂ© rĂ©gule le fonctionnement de la prothèse en fonction des besoins des patients Ă  partir d’informations donnĂ©es par des capteurs et traitĂ©es par un microprocesseur, pour obtenir le dĂ©bit sanguin nĂ©cessaire sans augmenter systĂ©matiquement la frĂ©quence de fonctionnement. 

Prototype de CĹ“ur Artificiel Souple en Silicone

Le , Nicholas Cohrs et ses collègues ont présenté un nouveau concept de cœur artificiel total souple dans le Journal of Artificial Organs[14]. Le cœur a été développé au Laboratoire des matériaux fonctionnels de l'ETH Zurich[15].

Le cĹ“ur artificiel souple (SAH pour Soft Artificial Heart en anglais) a Ă©tĂ© crĂ©Ă© Ă  partir de silicone Ă  l'aide de la technologie d'impression 3D. Le SAH est un monobloc en silicone. Il pèse 390 g, a un volume de 679 cm3 et fonctionne Ă  l'air sous pression. Le SAH bouge et fonctionne fondamentalement comme un vrai cĹ“ur, mais actuellement ne bat que pour 3 000 battements (ce qui correspond Ă  une durĂ©e de 30 Ă  50 minutes pour le battement cardiaque d'un individu moyen) dans une machine de circulation simulĂ©e hybride[16]. Après quoi la membrane de silicone (2,3 mm d'Ă©paisseur) entre le ventricule gauche et la chambre d'expansion d'air s'est rompue[17].

La durée de vie d'un prototype plus récent (utilisant divers polymères au lieu de silicone) était encore limitée, selon les rapports début 2018, ce modèle offrant une durée de vie utile de 1 million de battements cardiaques, soit environ dix jours dans un corps humain[18]. Les chercheurs visent actuellement un prototype qui durerait jusqu'à 15 ans.

Complications

La complication la plus fréquente est le saignement local[19].

Les accidents vasculaires cérébraux restent fréquents[20], imposant un traitement anticoagulant ; ce traitement est en revanche plus limité lors de l'utilisation de matériaux biocompatibles.

Les infections sont le troisième type de complications des cœurs artificiels. Elles sont favorisées par la nécessité de la sortie d'une partie du matériel en dehors de l'organisme (câbles d'alimentation pour les derniers modèles). L'espoir réside dans le développement de systèmes d'alimentation par induction à travers la peau, permettant la fermeture totale de cette dernière autour du dispositif[21].

Les dispositifs à flux continu ont leurs propres complications : il y a plus de saignements digestifs[22], en partie dus à des troubles de la coagulation sanguine probablement provoqués par l'altération de certaines protéines par la pompe (maladie de Willebrand acquise[23]). De plus, le flux continu maintient la valve aortique en permanence ouverte, ce qui entraîne des modifications structurelles de cette dernière[24], en pratique sans importance, sauf si l'assistance ventriculaire est posée de manière transitoire, son retrait pouvant avoir comme conséquence une insuffisance aortique. Il y a également des risques, pour l'instant hypothétiques car le taux de survie est trop bas, concernant l'effet d'un flux sanguin continu au sein des reins[25].

En France

Plusieurs centres posent des cœurs artificiels, dont le groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière - Charles Foix à Paris[26] et le centre hospitalier universitaire de Nantes[27]; ainsi qu'à l'hôpital européen Georges-Pompidou.

Le , le premier cœur artificiel total CARMAT est implanté à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris[12]. Le patient décède moins de trois mois plus tard[28].

Le deuxième patient Ă  avoir reçu un cĹ“ur artificiel CARMAT est opĂ©rĂ© le Ă  Nantes[29]. Il est rentrĂ© chez lui le , âgĂ© de 69 ans[30]. Son cĹ“ur fonctionne pendant huit mois, puis ce patient est hospitalisĂ© pour une insuffisance circulatoire le et dĂ©cède le lendemain de complications opĂ©ratoires malgrĂ© le remplacement de sa prothèse[31].

Le CHU de Rennes a confirmé le avoir lui aussi implanté un cœur totalement artificiel de marque SynCardia de fabrication américaine[32].

Le est diffusée dans la presse l'annonce de l'implantation, le , d'une 3e prothèse cardiaque CARMAT par une équipe médicochirurgicale de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris[33]. Le patient est décédé le , mais le cœur artificiel n'en serait pas la cause.

Notes et références

  1. « Première implantation d'un cœur artificiel total », sur www.lemonde.fr,
  2. (en) R.M. Langer, « Vladimir P. Demikhov, a Pioneer of Organ Transplantation », Transplantation Proceedings, vol. 43, no 4,‎ , p. 1221–1222 (DOI 10.1016/j.transproceed.2011.03.070, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Cooley DA, Liotta D, Hallman GL, Bloodwell RD, Leachman RD, Milam JD, « Orthotopic cardiac prosthesis for two-staged cardiac replacement » Am J Cardiol. 1969;24:723–30. PMID 4899910
  4. (en) DeVries WC, Anderson JL, Joyce LD, Anderson FL, Hammond EH, Jarvik RK, Kolff WJ, « Clinical use of the total artificial heart » N Engl J Med. 1984;310:273–8. PMID 6690950
  5. Diane Lenglet, « son cœur artificiel s'est mis à battre », la Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  6. news.doctissimo (2001)
  7. Jean Étienne, Le premier cœur artificiel compact et totalement implantable, sur Futura-Santé, 28 octobre 2008.
  8. David Bême et Florence Lemaire, Le cœur artificiel prêt à battre, sur Doctissimo, décembre 2009.
  9. « Franceinfo - Actualités en temps réel et info en direct », sur Franceinfo (consulté le ).
  10. [vidéo] Le fonctionnement du cœur CARMAT sur YouTube
  11. (en) Nicholas H. Cohrs, Anastasios Petrou, Michael Loepfe et Maria Yliruka, « A Soft Total Artificial Heart—First Concept Evaluation on a Hybrid Mock Circulation », Artificial Organs, vol. 41, no 10,‎ , p. 948–958 (ISSN 1525-1594, DOI 10.1111/aor.12956, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) « Supporting Information - A soft total artificial heart – first concept evaluation on a hybrid mock circulation », Artificial organs,‎ (lire en ligne)
  13. (en-US) « Researchers 3D print a soft artificial heart that works a lot like a real one », sur finance.yahoo.com (consulté le )
  14. (en) Yann Blake, « Stresses and Strain of a Soft Artificial Silicone Heart », ResearchGate,‎ (DOI 10.13140/RG.2.2.19790.20800, lire en ligne)
  15. (en-US) « 3D printing customized silicon heart valves », sur Tech Explorist, (consulté le )
  16. (en) Starling RC, Naka Y, Boyle AJ. et al. « Results of the post-U.S. Food and Drug Administration-approval study with a continuous flow left ventricular assist device as a bridge to heart transplantation: a prospective study using the INTERMACS (Interagency Registry for Mechanically Assisted Circulatory Support) Â» J Am Coll Cardiol. 2011;57:1890–8. PMID 21545946
  17. (en) Stewart GC, Givertz MM. « Mechanical circulatory support for advanced heart failure: Patients and technology in evolution Â» Circulation 2012;125:1304-15. PMID 22412091
  18. (en) Slaughter MS, Myers TJ. « Transcutaneous energy transmission for mechanical circulatory support systems: history, current status, and future prospects Â» J Card Surg. 2010;25:484–9. PMID 20642765
  19. (en) Crow S, John R, Boyle A. et al. « Gastrointestinal bleeding rates in recipients of nonpulsatile and pulsatile left ventricular assist devices Â» J Thorac Cardiovasc Surg. 2009;137:208–15. PMID 19154927
  20. (en) Uriel N, Pak SW, Jorde UP. et al. « Acquired von Willebrand syndrome after continuous-flow mechanical device support contributes to a high prevalence of bleeding during long-term support and at the time of transplantation Â» J Am Coll Cardiol. 2010;56:1207–13. PMID 20598466
  21. (en) Mudd JO, Cuda JD, Halushka M. et al. « Fusion of aortic valve commissures in patients supported by a continuous axial flow left ventricular assist device Â» J Heart Lung Transplant. 2008;27:1269–74. PMID 19059105
  22. (en) Patel AM, Adeseun GA, Ahmed I, Mitter N, Rame JE, Rudnick MR, « Renal failure in patients with left ventricular assist devices », Clin J Am Soc Nephrol, vol. 8, no 3,‎ , p. 484-96. (PMID 23065497, DOI 10.2215/CJN.06210612, lire en ligne [html])
  23. Janelle Drumwright, « 1,000th Implant of the World’s Only Approved Total Artificial Heart Performed », 2012 Press Releases, sur www.syncardia.com, (consulté le )
  24. (en) Jean Christian Roussel, Thomas Sénage, Olivier Baron, Christian Périgaud, Oussama Habash, Jean Christophe Rigal, Michèle Treilhaud, Jean Noel Trochu, Philippe Despins, Daniel Duveau, « CardioWest (Jarvik) total artificial heart: a single-center experience with 42 patients », The Annals of thoracic surgery, vol. 87, no 1,‎ , p. 124-129; discussion 130 (ISSN 1552-6259, PMID 19101284, DOI 10.1016/j.athoracsur.2008.09.048, lire en ligne, consulté le )
  25. Le Point.fr, « Le patient français au coeur artificiel est mort », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  26. « Un deuxième cœur artificiel a bien été implanté selon Carmat », sur www.liberation.fr, (consulté le )
  27. « Cœur artificiel : "Il ne faut pas oublier de charger les batteries" », sur tempsreel.nouvelobs.com (consulté le )
  28. « Le deuxième patient greffé d'un cœur artificiel Carmat est mort », sur www.francetvinfo.fr, (consulté le )
  29. « SantĂ©. Un cĹ“ur artificiel total implantĂ© Ă  Rennes Â», Ouest-France, 8 septembre 2014
  30. Damien Coulomb, « Carmat : le troisième patient opéré confirmé par l'AP-HP », Le Quotidien du médecin,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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