CĂșcuta
CĂșcuta est une ville de Colombie et le chef-lieu du dĂ©partement Norte de Santander. Elle est le centre de la sixiĂšme grande zone mĂ©tropolitaine de la Colombie. Elle est situĂ©e au nord-est du pays, Ă la frontiĂšre avec le Venezuela et sur les rives du rĂo Pamplonita. Elle a reçu le titre de Distrito Especial Fronterizo y TurĂstico (District spĂ©cial frontalier et touristique)[2] et constitue la zone frontiĂšre la plus active d'AmĂ©rique du Sud[3]. Elle est reliĂ©e par voie terrestre avec Bogota, Caracas et CartagĂšne. Son aĂ©roport, l'Aeropuerto Internacional Camilo Daza, est un des plus importants du pays.
CĂșcuta | ||
Blason |
Drapeau |
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Administration | ||
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Pays | Colombie | |
DĂ©partement | Norte de Santander | |
Alcalde | Jairo TomĂĄs Yåñez RodrĂguez | |
Code DANE | 54001 | |
DĂ©mographie | ||
Gentilé | Cucuteño | |
Population | 585 543 hab. (2005[1]) | |
Densité | 498 hab./km2 | |
GĂ©ographie | ||
CoordonnĂ©es | 7° 53âČ 54âł nord, 72° 29âČ 58âł ouest | |
Superficie | 117 600 ha = 1 176 km2 | |
Localisation | ||
Carte de | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Colombie
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Liens | ||
Site web | http://www.alcaldiadecucuta.gov.co/ | |
La zone métropolitaine a connu une croissance rapide depuis les années 1960, dont beaucoup a eu lieu dans les municipalités voisines comme Villa del Rosario et Los Patios.
De nos jours la ville vit une pĂ©riode de progrĂšs et de dĂ©veloppement qui n'avait pas Ă©tĂ© vue depuis 20 annĂ©es avec la construction de 6 ponts, d'un centre de convention, d'un nouveau centre de transports, d'un nouveau systĂšme de transport en commun METROBUS, de nouvelles industries liĂ©es Ă l'exportation vers les Ătats-Unis. Avec aussi la modernisation des Ă©coles, la rĂ©habilitation du centre urbain et la duplication de la capacitĂ© du stade du GĂ©nĂ©ral Santander.
GĂ©ographie
Localisation
CĂșcuta est situĂ© sur un plateau en CordillĂšre Oriental des Andes colombiens, et beaucoup de rĂ©sidants occupent les terres instables. La zone mĂ©tropolitaine officielle inclut les municipalitĂ©s de : Villa del Rosario, patios de Los, EL Zulia, et Puerto Santander. Chacune des quatre municipalitĂ©s voisines contient des secteurs ruraux Ă©tendus en dĂ©pit d'urbanisation rĂ©cente.
Orographie
La ville de CĂșcuta est de niveau vers le nord montagneux et dans ses bords et leur partie centrale, particuliĂšrement vers les sud, dans oĂč elle prĂ©sente/affichage par l'est aprĂšs des montagnes, dĂ©gagĂ© de la gamme orientale de montagne des Andes colombiens.
Hydrographie
CĂșcuta est construite sur les rives du rĂo Pamplonita, lequel ne connait pas de problĂšmes de pollution.
Voies de communication et transports
CĂșcuta possĂšde un aĂ©roport (Camilo Daza, code AITA : CUC).
Histoire
SimĂłn BolĂvar prit CĂșcuta en 1813 et envisagea dĂšs lors sa marche sur Caracas. A CĂșcuta le congrĂšs constitutif de 1821 s'est rĂ©uni pour rĂ©diger la constitution de la plus grande Colombie (Venezuela actuel, Ăquateur et Colombie).
La ville fut en grande partie détruite par un tremblement de terre le 18 mai 1875, mais rapidement reconstruite.
En 1939, CĂșcuta avait une population de 59 323 habitants ; en 1990, il y en avait 532 564, et en 2005 la zone mĂ©tropolitaine comptait 950 000 habitants.
Bataille de CĂșcuta
La bataille de CĂșcuta n'Ă©tait pas importante en tant que jour militaire, mais par l'importance morale qui a profitĂ© Bolivar au dĂ©gagement au Venezuela.
La bataille débuta à neuf heures du matin le et s'acheva à midi. Les combattants : 400 hommes sous le commandement de Simón Bolivar et 800 aux ordres du général espagnol Ramón Correa. On y eut deux morts et 14 blessés parmi les troupes de libération et 20 morts et 40 blessés parmi les troupes espagnoles.
Tremblement de terre
Le sĂ©isme de CĂșcuta est connu comme un des plus importants recensĂ©s dans la rĂ©gion. Il s'est produit le 18 mai 1875 Ă 11h15 du matin. Il a dĂ©truit complĂštement CĂșcuta, Villa del Rosario, San Antonio del Tachira et Capacho et a entraĂźnĂ© de sĂ©rieux dommages dans les populations vĂ©nĂ©zuĂ©liennes de San CristĂłbal, La Mulata, Rubio, Michelena, La Grita, ColĂłn, entre d'autres. Il a Ă©tĂ© ressenti jusqu'Ă Bogota et Caracas.
Politique et administration
Ramiro SuĂĄrez Corzo, maire de la ville de 2004 Ă 2007, est emprisonnĂ© pour avoir commanditĂ© lâassassinat dâun opposant politique. Il continuerait toutefois, en 2018, de diriger depuis sa cellule les affaires municipales. Il aurait Ă©galement commanditĂ© un attentat contre Gustavo Petro, le candidat de la gauche Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2018, lors de son dĂ©placement Ă CĂșcuta pendant la campagne Ă©lectorale[4].
Population et société
DĂ©mographie
D'aprĂšs l'institut colombien des statistiques DANE, la population se montait Ă 585 543 habitants au recensement de 2005. Ce chiffre place la ville comme la sixiĂšme de Colombie. D'autre part, la population de l'aire mĂ©tropolitaine de CĂșcuta (formĂ©e de 6 municipes), est de 1 298 187 habitants, occupant Ă©galement la sixiĂšme place au niveau national.
Ăconomie
Emploi
Depuis plusieurs années la ville a le plus faible taux de chÎmage du pays, avec 8,6 % [5]
Secteurs d'activité
CĂșcuta a avec des industries laitiĂšres, spiritueux et de la construction. C'est une ville commerciale nette due Ă son Ă©tat de frontiĂšre avec le Venezuela. GrĂące Ă lui les centres, les banques, et elle compte commerciaux principaux d'entrepĂŽts a des bureaux dans la ville.
FTA pour CĂșcuta
La Colombie ayant signĂ© un accord de libre-Ă©change avec les Ătats-Unis contrairement au Venezuela, les industries de ce dernier installent leurs usines dans CĂșcuta pour exporter leurs produits vers les Ătats-Unis comme s'ils Ă©taient colombiens, sans payer des tarifs (droits de douanes). Pour cette raison, CĂșcuta deviendra bientĂŽt une ville industrielle.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Personnalités liées à la municipalité
- Francisco Soto (1789-1846) : homme politique nĂ© Ă CĂșcuta ;
- Virgilio Barco Vargas (1921-1997) : prĂ©sident de Colombie nĂ© Ă CĂșcuta ;
- Fabiola Zuluaga (1979-) : joueuse de tennis nĂ©e Ă CĂșcuta ;
- James RodrĂguez (1991-) : footballeur nĂ© Ă CĂșcuta.
Jumelage
La ville de CĂșcuta est jumelĂ©e avec les villes suivantes :
Voir aussi
Bibliographie
- (es) Rafael Eduardo Ăngel, Historia de CĂșcuta: la casa del duende, 1990, 172 p.
- (es) NĂ©stor AristizĂĄbal A. (et al.), CĂșcut a: un hito en su historia, 1733-1983, Fondo Editorial Universidad CrĂtica, CĂșcuta, 1983, 265 p.
- (es) JosĂ© Eustorgio Colmenares Ossa, CĂșcuta Deportivo: historia y anĂ©cdotas, La OpiniĂłn, 2005, 288 p. (ISBN 9789583373541)
- (es) Luis Febres Cordero, El terremoto de CĂșcuta, 1875-1925: escritos referentes a esta catĂĄstrofe, con algunos datos sobre la fisonomĂa de la poblaciĂłn antigua y de la ciudad moderna, Banco Popular, 1975, 464 p.
- (es) De BoyacĂĄ a CĂșcuta: memoria administrativa, 1819-1821, FundaciĂłn para la ConmemoraciĂłn del Bicentenario del Natalicio y el Sesquicentenario de la Muerte del General Francisco de Paula Santander, 1990, 469 p. (ISBN 9789586431231)
- (es) Carmen Adriana Ferreira Esparza, CĂșcuta: memoria visual, CorporaciĂłn Biblioteca PĂșblica Julio PĂ©rez Ferrero, 2006, 16 p.
- (es) Antonio GarcĂa Herreros, CĂșcuta, 250 años, IntergrĂĄficas Ltda., 1983, 231 p.
- (es) Enrique Ortega Ricaurte, Historial de CĂșcuta: documentos sobre su fundaciĂłn, Impr. Nacional, 1956, 251 p.
- (es) Arturo Villamizar Berti, CĂșcuta: su fundadora ; su fundaciĂłn ; my noble, valerosa y leal villa, 1943, 96 p.
Liens externes
Notes et références
- (es) Censo 2005 â CĂșcuta[PDF], DANE
- CĂșcuta, Distrito TurĂstico y Fronterizo
- CaracterizaciĂłn de la frontera Colombo-Venezolana
- Loïc Ramirez, « En Colombie, la paix « réduite en miettes » ? », sur Le Monde diplomatique,
- En 0,2% aumentó desempleo en Colombia en septiembre, respecto a hace un año
- « Pour comprendre la révolte des Haïtiens », sur www.cadtm.org,
- « CĂșcuta, la ciudad olvidada por el Estado Colombiano »
- (es)