Cédrix Crespel

Cédrix Crespel est né en 1974 à Batz-sur-Mer. En 1993, Il commence professionnellement comme dessinateur concepteur en bureau d'étude puis gainier d'art. Il se tourne ensuite vers le design, l'architecture d'intérieur, la photographie et la peinture[3].

Présent nationalement et internationalement dans de nombreuses galeries, il est également soutenu et représenté par la fondation Montresso au Maroc[4] - [5], où il participe régulièrement à la Résidence d'artistes internationaux Jardin Rouge où il expose en 2015 ses travaux de résidence Ainsi-soient-elles, 11 peintures traduisant « la féminité absolue au travers d'un imaginaire masculin trahissant ce qui détermine la relation entre la femme et sa féminité »[6].

Il utilise des techniques de sa génération, notamment la peinture « glycéro » sur toile, en combinaison avec la photographie et le numérique. Il procède à partir de photos ou d'un montage numérisés pour les esquisses, créant des « toiles grand format très graphiques, aux aplats francs et aux contours précis »[7].

Ses sujets principaux sont des « muses colorées à la féminité assumée » [8] et qui représentent des « images de femmes indépendantes et passionnées qui se jouent des rôles que la société veut bien leur accorder »[9].

Une des modèles (muses) de Cédrix est l'artiste et photographe New-Yorkaise Joie Iacono, (pseudonyme d'Estella Hoad)[10]. De leur collaboration par internet, Cédrix Crespel se basant sur l'usage d'autoportraits photographiques numérisés de Joie Jacono, est née l'exposition J.O.I.E. en 2013[11].

En 2015, il recentre son travail sur sa muse historique, sa femme Tiphaine Crespel petite fille de l'éditeur François Di Dio[12]. Tous deux travaillent en symbiose à partir de photographies afin de définir le rôle de "Muse" en tant que femme d'artiste[13] exprimé dans les expositions de Mon Domicile Conjugale[14] et Pleurer de J.O.I.E[15]. Il se concentre sur le "non représentable", figurer sa relation avec son épouse/muse.

"J’essaie de saisir le lien qui nous lie Tiphaine et moi… Dans sa matérialisation sous forme de correspondance, par la relation au temps que l’itération suppose, par ce jeu d’appels et de réponses que la sensualité devinée stimule. Acceptant qu'une image arrêtée et contrôlée limite ou, du moins, définit mal la subtilité du non-représentable, je m'aventure vers les fumées, les vapeurs graphiques et invente ainsi une danse amoureuse dont le pouvoir de suggestion renforce l’idée comme la constatation que la peinture, elle, peut ou prend le relais quand les mots ne suffisent plus."

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  Art Studio
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  Portrait 2022

• Guillaume Rivera, Cédrix Crespel, éditions Somogy, 2018 [23] - [24].

• Luigi De Poli, Trilogie Indivisible, éditions Cêtre, 2015 [25].

• Frédéric Claquin, Arttitude 2, éditions Herscher 2013[26].

• Renaud Faroux, "Cédrix Crespel", Galerie AD, 2011[27].

Site Cédix Crespel