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Buxières-sous-les-Côtes

Buxières-sous-les-Côtes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Buxières-sous-les-Côtes
Buxières-sous-les-Côtes
L'église Saint-Georges à Buxières-sous-les-Côtes.
Blason de Buxières-sous-les-Côtes
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Commercy
Intercommunalité Communauté de communes Côtes de Meuse Woëvre
Maire
Mandat
Odile Beirens
2020-2026
Code postal 55300
Code commune 55093
Démographie
Gentilé Buxiérois, Buxiéroise [1]
Population
municipale
282 hab. (2020 en augmentation de 1,08 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 59″ nord, 5° 40′ 21″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 398 m
Superficie 26,72 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Mihiel
Législatives Première circonscription
Localisation
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Buxières-sous-les-Côtes
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Buxières-sous-les-Côtes
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Buxières-sous-les-Côtes
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Buxières-sous-les-Côtes
Liens
Site web http://55093.campagnol.fr/

    Géographie

    Commune constituée des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Buxerulles et Woinville. Elle fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].

    • Le village sous ses côtes - La Chapelle des Bures y surplombe ici l'église
      Le village sous ses côtes - La Chapelle des Bures y surplombe ici l'église
    • De multiples milieux naturels s'y rejoignent
      De multiples milieux naturels s'y rejoignent

    Urbanisme

    Typologie

    Buxières-sous-les-Côtes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Madine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[8]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), prairies (30,1 %), terres arables (10,7 %), eaux continentales[Note 2] (9,7 %), cultures permanentes (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    La dénomination « Buxarias » apparaît pour la première fois en l'an 709, sur le testament de fondation de l'abbaye de Saint-Mihiel rédigé par le comte Wolfoad. Les habitants, les « Buxereens » prenaient grand soin de la culture des buis, afin de fabriquer pour leur usage personnel ou pour l'exportation, des ustensiles de cuisine, de cave et des jouets (jeux de boules et de quilles).

    Buxarias se déforma au cours des siècles pour devenir par altération du langage populaire Buscerias, Buxaères, et enfin à partir du XVIe siècle, Buxières. Ce nom fut à nouveau modifié au cours du XXe siècle, ou plutôt complété par « sous-les-côtes » afin de le distinguer des quelque trente villages portant le même nom.

    Histoire

    Le , Buxières-sous-les-Côtes fusionne avec Buxerulles et Woinville sous le régime de la fusion-association[13].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Florence Voivret
    mars 2008 mars 2014 Daniel Tugend
    mars 2014 En cours Odile Beirens [14]
    Réélue pour le mandat 2020-2026
    Ancienne cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2020, la commune comptait 282 habitants[Note 3], en augmentation de 1,08 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    434452493521557600600616612
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    584574546509492492504507526
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    512461405273208179176160157
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    137115282280276277275277287
    2020 - - - - - - - -
    282--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    La Dame Schöne

    L'occupation du territoire par l'homme remonte à un passé fort lointain.

    La preuve incontestable en est fournie par la présence actuelle d'un menhir érigé en pleine forêt, sur le plateau des hauts de Meuse à la limite des territoires des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Woinville et Saint-Mihiel (48° 54′ 19″ N, 5° 37′ 17″ E).

    Il s'agit d'une pierre dressée, de trois mètres environ, connue sous le nom de « Dame Schöne », ce qui veut dire en langue germanique, « Belle Dame ».

    Ce menhir est classé au titre des monuments historiques depuis 1889[19].

    Le Menhir de "Woinville"

    Menhir, situé dans le parc du château de Woinville, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 7 décembre 2000[20].

    La chapelle des Bures

    Construite en 1890 à l'initiative de Nicolas Baudot sur le promontoire de la côtes des Bures à une altitude de 370 mètres.

    Un sculpteur renommé de Saint-Mihiel, Chenin-Bichet[21] fut retenu pour construire cette élégante chapelle de style néo-gothique, surmontée d'une statue de 3 mètres de hauteur avec sur ses pieds l'inscription en latin « Sub tuum refugium configimus ».

    Édifices religieux

    • Église Saint-Georges, construite en 1847 à Buxières-sous-les-Côtes.
    • Église Sainte-Marguerite XIXe siècle à Buxerulles.
    • Église Saint-Pierre XIXe siècle à Woinville.
    • Chapelle des Bures, construite en 1890 à Buxières-sous-les-Côtes.
    • Église Sainte-Marguerite à Buxerulles.
      Église Sainte-Marguerite à Buxerulles.
    • Église Saint-Pierre à Woinville.
      Église Saint-Pierre à Woinville.
    • Chapelle des Bures
      Chapelle des Bures
    • Fronton de la chapelle
      Fronton de la chapelle

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Buxières-sous-les-Côtes Blason
    Taillé : au 1er d'azur à la chapelle du lieu d'argent [chapelle des Bures], au 2e de sinople à deux mirabelles d'or, tigées de tenné et feuillées de sinople ; à la barre d'argent chargée d'une branche de buis de sinople, brochant sur la partition.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le nom des habitants du 55 - Meuse - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    9. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « Recherche sur une zone géographique / Insee », sur insee.fr (consulté le ).
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. « Menhir dit la Dame Schonne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « Menhir de "Woinville" », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « tombeau du chanoine Jean Pierre Contenot », notice no IM55005608, base Palissy, ministère français de la Culture.
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