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Brusturi (Bihor)

Brusturi (Tataros en hongrois) est une commune roumaine du județ de Bihor, en Transylvanie, dans la région historique de la Crișana et dans la région de développement Nord-Ouest.

Brusturi
Noms locaux
(ro) Brusturi, (hu) Tataros
Géographie
Pays
Régions
Județ
Chef-lieu
Brusturi (d)
Superficie
103 km2
Coordonnées
47° 08′ 00″ N, 22° 16′ 00″ E
Démographie
Population
3 037 hab. ()
Densité
29,5 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Livia-Daniela Bârlâu (d) (depuis )
Contient les localités
Brusturi (d), Cuieșd (d), Loranta (d), Orvișele (d), Păulești (d), Picleu (d), Țigăneștii de Criș (d), Varasău (d)
Identifiants
Code postal
417090
Site web
Carte
Prononciation

Géographie

La commune de Brusturi est située dans le centre-est du județ, au sud des Monts Plopiș, à 38 km au nord-est d'Oradea, le chef-lieu du județ.

La municipalité est composée des huit villages suivants, nom hongrois, (population en 2002)[1] :

  • Brusturi, Tataros (1 331], siège de la commune ;
  • Cuieșd, Kövesd (579) ;
  • Loranta, Loránta (101) ;
  • Orvișele, Orviseltanya (597) ;
  • Păulești, Felsőtótfalu (399) ;
  • Picleu, Szóvárhely (895) ;
  • Țiganești de Criș, Cigányfalva (372) ;
  • Vărăsău, Varaszótanya (153).

Histoire

La première mention écrite du village de Brusturi date de 1360 sous le nom de Tatarpatak.

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'Empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Brusturi intègre le comitat de Bihar (Bihar vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au Traité de Trianon.

En 1940, à la suite du Deuxième arbitrage de Vienne, elle est annexée par la Hongrie jusqu'en 1944, période durant laquelle sa petite communauté juive est détruite par les nazis. Elle réintègre la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale au traité de Paris en 1947.

Politique

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2004 2016 Ioan Petruț PNL
2016 En cours Livia Bârlău PSD

Religions

En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[3] :

Démographie

En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 3 605 Roumains (76,43 %), 903 Hongrois (19,14 %), 97 Slovaques (2,06 %) et 35 Allemands (0,74 %)[4] - [1].

En 1930, on dénombrait 5 413 Roumains (89,69 %), 286 Hongrois (4,74 %), 165 Slovaques (2,73 %), 109 Roms (1,81 %) et 48 Juifs (0,80 %)[1].

En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 6 315 Roumains (90,46 %) côtoyaient 391 Hongrois (5,60 %), 195 Slovaques (2,79 %), 64 Roms (0,92 %) et 12 Juifs (0,17 %)[1].

En 2002, la commune comptait 3 859 Roumains (88,36 %), 208 Slovaques (4,76 %), 176 Tsiganes (4,03 %) et 119 Hongrois (2,72 %)[3].

Évolution démographique
1880 1890 1900 1910 1920 1930 1941 1956 1966
2 4083 0653 8014 7174 8966 0357 1246 9816 641
1977 1992 2002 2007 - - - - -
6 2164 8234 3674 064[5]-----

Économie

L'économie de la commune repose sur l'agriculture et l'élevage.

Communications

Routes

La route régionale DJ767 se dirige au sud-est vers les villages de Picleu, Țiganești de Criș, la commune de Tileagd et la route nationale DN1 qui permet de rejoindre Oradea et au nord-ouest vers la commune de Spinuș

Lieux et Monuments

Le village de Brusturi possédait une très belle église en bois datant de 1785 qui a été démontée et reconstruite dans la station thermale de Băile Felix, près d'Oradea en 1961.

  • Brusturi, église catholique romaine datant de 1800 ;
  • Țiganești de Criș, église orthodoxe en bois des Sts Archanges datant de 1600, classée monument historique[6] ;
  • Cuieșd, église orthodoxe datant de 1890[6].

Liens externes

Carte interactive du județ de Bihor

Notes et références

  1. (hu) Recensements de 1850 à 2002
  2. (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro (consulté le ).
  3. (ro) Statistiques officielles du recensement de 2002
  4. Jusqu'à la fin de la Première guerre mondiale, il n'existait pas de nationalité juive ou tsigane, c'est pourquoi de nombreux habitants juifs, de culture allemande et le plus souvent germanophones, se déclaraient allemands, à ne pas confondre avec les communautés allemandes (principalement d'origine souabe) installées en Transylvanie, les statistiques de l'Entre-deux guerres permettent de faire la distinction
  5. La population de Brusturi en 2007 sur le site de l'Institut National de Statistiques de Roumanie
  6. Lieux de culte en Roumanie
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