Union nationale pour le progrès de la Roumanie
L’Union nationale pour le progrès de la Roumanie (Uniunea Națională pentru Progresul României, UNPR, en roumain) est un parti politique roumain de centre gauche, fondé en 2010 par des dissidents du Parti social-démocrate (PSD) et du Parti national libéral (PNL).
Union nationale pour le progrès de la Roumanie (ro) Uniunea Națională pentru Progresul României | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Gabriel Oprea |
Fondation | (réorganisation) |
Scission de | PSD et PNL |
Disparition | Juin 2016 |
Siège | Str. Gheorghe Brătianu nr. 7, Bucarest |
Positionnement | Centre gauche[1] |
Idéologie | Social-démocratie[2] Progressisme Europhilie |
Affiliation européenne | Aucune |
Affiliation internationale | Aucune |
Adhérents | 500 000 revendiqués (2015)[3] |
Couleurs | rouge, bleu |
Site web | http://www.unpr.net/ |
Le , l'ancien président Traian Băsescu annonce que l'UNPR fusionnerait avec son parti, le Parti Mouvement populaire, le [4], mais le processus échoue et Gabriel Oprea réorganise le parti en [5].
Histoire
Il soutient le gouvernement Boc II et le gouvernement Ungureanu, pourtant issus du centre droit. À l'approche des élections législatives du 9 décembre 2012, il constitue l'Alliance de centre gauche (ACS) avec le Parti social-démocrate, composante de l'Union sociale-libérale (USL). L'accord de création de l'ACS prévoit le retour de l'UNPR au sein du PSD en 2013.
Lors des élections européennes de 2014, l'UNPR, allié au Parti social-démocrate et au Parti conservateur, remporte deux sièges des 32 alloués à la Roumanie.
À l'été 2015, le Parti populaire - Dan Diaconescu se fond dans l'UNPR[6].
En , l'ancien président de la République Traian Băsescu annonce l’absorption de l'UNPR par sa formation politique, le Parti Mouvement populaire (PMP)[7].
Équipe dirigeante
Elle était initialement présidée par le député Marian Sârbu, ancien vice-président du PSD, secondé par le ministre de la Défense de l'époque, Gabriel Oprea. Le sénateur et ancien ministre des Affaires étrangères, Cristian Diaconescu, occupe le poste de président d'honneur. Tous sont d'anciens sociaux-démocrates.
Oprea a ensuite pris la succession de Sârbu à la présidence du parti, et a été nommé Vice-Premier ministre dans le gouvernement Ponta II, formé en par le PSD et le PNL.
En , Valeriu-Andrei Steriu succède à Oprea à la tête du parti, celui-ci étant poursuivi pénalement par la Direction nationale anticorruption[8].
Idéologie
L'UNPR se définit comme un parti de centre gauche progressiste.
Présidents
- Marian Sârbu (2010-2012)
- Gabriel Oprea (2012-2016)
- Valeriu Steriu (2016)
- Gabriel Oprea (depuis 2018)
Résultats électoraux
Élections parlementaires
Élections européennes
Année | % | Mandats | Rang | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|
2014[n 1] | 37,6 | 2 / 32 | 1re | Corina Crețu | S&D |
2019 | 0,61 | 0 / 32 | 11e | Gabriel Oprea |
Notes et références
Notes
- En coalition avec le PC et le PSD.
Références
- Tomasz Dąborowski, A majority electoral system is introduced in Romania, OSW Centre for Eastern Studies, (lire en ligne)
- Wolfram Nordsieck, « Romania » [archive du ], sur Parties and Elections in Europe,
- (ro) « UNPR ajunge la jumatate de milion de membri de partid, dupa ce a fuzionat cu PPDD », sur revista22.ro, (consulté le )
- (ro) « UNPR fuzionează prin absorbţie cu PMP/ Băsescu: Gabriel Oprea rămâne doar cu onoarea, partidul nu mai e după fuziune. Partidul se va numi Partidul Mişcarea Populară », Mediafax, (lire en ligne, consulté le )
- Gabriel Oprea revine pe scena politică, UNPR se reorganizează
- (ro) « Oprea: Am încheiat o fuziune prin absobţie cu PP-DD. Suntem un partid al uşilor deschise » (consulté le )
- (ro) « UNPR fuzionează prin absorbţie cu PMP/ Băsescu: Gabriel Oprea rămâne doar cu onoarea, partidul nu mai e după fuziune. Partidul se va numi Partidul Mişcarea Populară », sur Mediafax.ro, (consulté le )
- (ro) « UNPR: Valeriu Steriu a devenit preşedinte, Gabriel Oprea, presedinte fondator. Omagii şi aplauze pentru Onţanu, "părintele fondator": Vă iubim! », sur Mediafax.ro, (consulté le )