Brion (Ain)
Brion est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Brion | |||||
L'Ă©glise Saint-Denis. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Nantua | ||||
Intercommunalité | Haut-Bugey Agglomération | ||||
Maire Mandat |
SĂ©bastien Guinet 2020-2026 |
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Code postal | 01460 | ||||
Code commune | 01063 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Brionais | ||||
Population municipale |
561 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 125 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 10′ 21″ nord, 5° 33′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 469 m Max. 642 m |
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Superficie | 4,48 km2 | ||||
Unité urbaine | Montréal-la-Cluse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Oyonnax (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nantua | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Brion est une commune urbaine[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montréal-la-Cluse, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[4] et 8 103 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oyonnax, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), zones urbanisées (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,3 %), terres arables (6,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité et attesté sous les formes Villa de Brione en 1269[10], de Brione entre 1299 et 1369[11], Brion dès 1394.
Ce toponyme semble tirer ses origines du mot gaulois briva (pont)[11].
Histoire
Paroisse (Terra, Castellum Brionis, Bryon) sous le vocable de saint Denis érigée en 1854. Avant, Brion dépendait pour le spirituel de Geovreissiat.
Suivant quelques auteurs, ce serait Ă Brion (ad locum qui Brios dicitur) que serait mort, en 877, l'empereur Charles-le-Chauve, en revenant d'Italie.
Brion n'apparaît qu'en 1090 d'une manière certaine. À cette époque il appartenait à la famille de Coligny et possédait déjà un château fort (château de Brion). Ce château, reconstruit vers 1188, réparé en 1240, est aujourd'hui complétement ruiné.
De la famille de Coligny, Brion passa, vers la fin du XIIe siècle, à celle de Thoire, par le mariage d'Alix de Coligny avec Humbert II, sire de Thoire. Humbert VI de Thoire-Villars le donna en dot à Marie de Villars, sa fille, femme de Gui de Vienne, chevalier, qui en fit hommage le , et le vendit à Guillaume de Bussi, chevalier.
La terre de Brion, qui reçut depuis le titre de baronnie, resta dans la famille de Bussi jusqu'à Joachim-Antide de Bussi, qui l'aliéna, vers 1630, à Hercule de Lyobard, seigneur du Châtelard. Les descendants d'Hercule la possédèrent jusqu'à Claude de Lyobard, comte de Romans, dont la fille Scholastique-Bonaventure de Lyobard la porta en mariage, en 1758, à Antoine-Suzanne Chappe, écuyer, dans la famille duquel elle se trouvait encore en 1789.
Les habitants de Brion avaient reçu, vers 1248-1260, une charte de franchises et libertés, qui leur fut confirmée en 1287, par Humbert IV, sire de Thoire-Villars.
On a recueilli à Brion, une grande quantité de monnaies romaines.
La commune est créée par détachement de Géovreissiat le .
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Brion est membre de l'intercommunalité Haut-Bugey Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Oyonnax. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Nantua pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].
Administration municipale
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2020, la commune comptait 561 habitants[Note 3], en augmentation de 9,14 % par rapport à 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Avant 1845, Brion était rattachée à la commune de Géovreissiat.
Lieux et monuments
- Ruines d'un château fondé par les sires de Coligny vers 1090[21].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Montréal-la-Cluse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Dans les archives de la CĂ´te-d'Or.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 170 - (ISBN 2600028838).
- « Haut-Bugey Agglomération - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Brion », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 17 (cf. Brion).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :