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Brémur-et-Vaurois

Brémur-et-Vaurois est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Brémur-et-Vaurois
Brémur-et-Vaurois
Pont sur la Seine Ă  Vaurois.
Blason de Brémur-et-Vaurois
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
GĂ©rard Malnoury
2020-2026
Code postal 21400
Code commune 21104
DĂ©mographie
Gentilé Brévien
Population
municipale
42 hab. (2020 en diminution de 23,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,5 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 44′ 03″ nord, 4° 36′ 19″ est
Altitude Min. 255 m
Max. 388 m
Superficie 9,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Brémur-et-Vaurois
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Brémur-et-Vaurois
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Brémur-et-Vaurois
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Brémur-et-Vaurois

    GĂ©ographie

    CentrĂ© sur la colline qui forme un promontoire Ă  la confluence du BrĂ©von et de la Seine, le territoire de BrĂ©mur-et-Vaurois (9,3 km2) comprend Ă©galement Ă  l'ouest la rive gauche du fleuve avec son versant accĂ©dant au plateau du Duesmois, Ă  l'est la colline dĂ©limitĂ©e par le BrĂ©von et le ruisseau du Noin, et au sud la colline qui domine la rive droite de la Seine et dont le sommet est le point culminant de la commune Ă  388 m (près du pylone sur le chemin d'Origny). Avec un relief assez marquĂ©, le village est installĂ© au nord-ouest du territoire sur la Seine, BrĂ©mur en rive droite et Vaurois en rive gauche, en amont de la confluence avec le BrĂ©von dont le cours marque la limite de commune au nord. Le point le plus bas se trouve logiquement sur le point aval du tronçon de la Seine Ă  255 m. L'ancienne route nationale Troyes-Dijon par Châtillon-sur-Seine devenue D 971 passe Ă  l'Ă©cart de l'agglomĂ©ration dans le versant en rive gauche, offrant au voyageur une belle vue sur le village et le château.

    Hameaux, Ă©carts, lieux-dits

    La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameau rattaché.

    • Le village de BrĂ©mur-et-Vaurois comprend le quartier de la Citadelle.
    • Habitat ou bâti Ă©cartĂ© : la Tuilerie.
    • Lieux-dits d'intĂ©rĂŞt local : cĂ´te de Semond, chemin d'Origny, val de la Chouette[1], combe Bernard.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Avec une pente de m au kilomètre, la Seine[2] dĂ©crit ici de nombreux mĂ©andres, le fleuve qui deviendra majestueux plus loin n'est qu'ici qu'une petite rivière qui musarde dans les prairies. Elle reçoit en rive droite le BrĂ©von[3] qui dĂ©bouche du val de la Chouette, nom du moulin installĂ© au bout d'une retenue d'eau sur le BrĂ©von et qui est devenu une pisciculture. Les petits bassins qui existent en aval du moulin reçoivent l'eau du Ruisseau de Noin qui suit le fond de la combe Bernard après avoir sourcĂ© sur la limite sud de commune. MalgrĂ© le renfort de la fontaine Saint-Martin Ă  mi-parcours, ce ruisseau est souvent Ă  sec en saison. Au sud-ouest, la limite de commune suit sur 500 m un ruisseau intermittent qui vient de la ferme de l'Aigremont (sur la commune de Saint-Marc-sur-Seine) et se termine dans la Seine.

    Urbanisme

    Typologie

    Brémur-et-Vaurois est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,2 %), terres arables (17,7 %), prairies (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Brevis murus en 1100.

    Histoire

    Antiquité

    Si la tradition situe sur Brémur un castrum romain et sur Vaurois des tumulus, les fouilles n'ont fourni jusqu'ici que quelques vestiges de l'Âge du Fer.

    • Vaurois Ă  gauche, château de Rocheprise et BrĂ©mur Ă  droite, au-dessus le quartier de la Citadelle avec le manoir. Les arbres devant cachent la vallĂ©e de la Seine.
      Vaurois à gauche, château de Rocheprise et Brémur à droite, au-dessus le quartier de la Citadelle avec le manoir. Les arbres devant cachent la vallée de la Seine.

    Moyen Ă‚ge

    La division féodale du lieu est complexe, Brémur, Vaurois et Rocheprise formant trois seigneuries bien distinctes. Ainsi les habitants de Brémur sont affranchis dès 1237 par Hugues IV de Bourgogne alors que ceux de Vaurois doivent attendre une charte de Philippe le Bon de 1425.

    Époque moderne

    Les trois entités ne sont réunies en une seule seigneurie qu'au XVIe siècle. En 1736, François de Ligny, sire de Rocheprise, épouse Jeanne-Marie, fille de Jean Bart, corsaire de Louis XIV[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 1989 Claudette Fruscini
    1989 ? GĂ©rard Malnoury DVD
    mars 2001 mars 2008 Nicole Charles
    mars 2008 novembre 2014[12] Lionel Moreau (1949-2014) Retraité
    mars 2014 En cours Gérard Malnoury Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2020, la commune comptait 42 habitants[Note 3], en diminution de 23,64 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    287216210225239240211232220
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    220196195200201212205190179
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1701521761511501007398127
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1541241061159178555363
    2015 2020 - - - - - - -
    5042-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune est beaucoup orientée vers la sylviculture, de grandes forêts dans le prolongement sud de la forêt domaniale de Châtillon couvrent les sommets sur plus de la moitié du finage. Les fonds de vallées et de combes abritent les prairies, et un peu d'agriculture occupe quelques versants.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    • Château de Roche-Prise.
      Château de Roche-Prise.
    • Manoir de La Citadelle.
      Manoir de La Citadelle.
    • Pont XVIIIe siècle sur la Seine.
      Pont XVIIIe siècle sur la Seine.
    • Mairie-Ă©cole construite au milieu du XIXe siècle sur les plans de l'architecte châtillonnais Simon Tridon.
    • Lavoir-fontaine du mĂŞme architecte.
    • L'Ă©glise Saint-CĂ´me-Saint-Damien et Saint-Florentin est rebâtie en 1829 aussi par Simon Tridon sur l'Ă©troite plateforme qui accueillait la prĂ©cĂ©dente. De plan rectangulaire (dit plan « allongĂ© »[19]) avec un clocher carrĂ© Ă  toit pavillonnaire disposĂ© au-dessus de la façade, elle abrite une statuaire de grande qualitĂ© classĂ©e aux monuments historiques : un saint Thibault en pierre du XVe siècle, deux statues du XVIIe siècle en bois polychrome des saints patrons et une Assomption de la Vierge en pierre du XVIIIe. Ă€ voir Ă©galement saint Michel terrassant le dragon, pierre polychrome du XVIe siècle, sainte Anne et une Vierge Ă  l'enfant[20].
    • Le Sentier de grande randonnĂ©e 2 (Le Havre-Dijon) traverse la commune et monte jusqu'Ă  la Citadelle par la rue de l'Église avant de suivre le fond de la sauvage combe Bernard.
    • Église Saint-CĂ´me-Saint-Damien et Saint-Florentin.
      Église Saint-Côme-Saint-Damien et Saint-Florentin.
    • Accès par la rue de l'Église.
      Accès par la rue de l'Église.
    • Façade orientĂ©e au sud.
      Façade orientée au sud.
    • « EDIFIEE SOUS LES AUSPICES DE MM J.n F.ois DELONCHAMP. MAIRE P.er GRAPIN. DESSERVANT. ET PAR LES SOINS DE M. SIMON TRIDON ARCHITECTE LE 30 MAI 1829. ».
      « EDIFIEE SOUS LES AUSPICES DE MM J.n F.ois DELONCHAMP. MAIRE P.er GRAPIN. DESSERVANT. ET PAR LES SOINS DE M. SIMON TRIDON ARCHITECTE LE 30 MAI 1829. ».

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Écartelé ; au premier et au quatrième d'azur aux trois tours d'or ouvertes, ajourées et maçonnées de sable, au chef aussi d'or chargé d'un heaume de sable; au deuxième et au troisième toujours d'or à la rose de gueules, pointée, tigée et feuillée de sinople.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • RenĂ© Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. bien que situé en rive gauche du Brévon qui marque la limite de commune, le moulin de la Chouette est sur la commune d'Aisey-sur-Seine.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau (----0010) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau (F0050600) ».
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. René Paris 1987, p. 64.
    12. « Brémur-et-Vaurois : le maire Lionel Moreau chute mortellement dans l’église » (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. Le Château de Rocheprise
    18. Notice no PA00112159, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Notice no IA00096259, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. René Paris 1987, p. 65.
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