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Ėglise Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Florentin de Brémur-et-Vaurois

L'église Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Florentin de Brémur-et-Vaurois est une église néo-romane du XIXe siècle située à Brémur-et-Vaurois, en Côte-d'Or (Bourgogne-Franche-Comté)

Eglise Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Florentin
de Brémur-et-Vaurois
Image illustrative de l’article Ėglise Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Florentin de Brémur-et-Vaurois
Présentation
Nom local Église de Brémur-et-Vaurois
Culte Catholique romain
Dédicataire saint Côme, saint Damien et saint Florentin
Type Église
Rattachement Paroisse d'Aignay et Baigneux
Début de la construction XIXe siècle
Style dominant néo-roman
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Ville Brémur-et-Vaurois
Coordonnées 47° 44′ 03″ nord, 4° 36′ 19″ est
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Eglise Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Florentinde Brémur-et-Vaurois
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Eglise Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Florentinde Brémur-et-Vaurois
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Eglise Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Florentinde Brémur-et-Vaurois

Localisation

L'église se situe sur un éperon rocheux rue de l'église à Brémur-et-Vaurois, en Côte-d'Or (Bourgogne-Franche-Comté) où elle côtoie la mairie-école du XIXe siècle.

Histoire

Selon une chronique locale, saint Florentin décapité en 457 à Semond par Chrocus, roi des Vandales, ramassa sa tête pour la porter jusqu'au château de Brémur. En 855, Aurélien, abbé de Sainte-Marie d'Ainay obtient de Jonas, évêque d'Autun le transfert des restes du martyr à Lyon, la tête restant à Brémur[1]. Cette relique, aujourd'hui disparue, fut longtemps conservée dans un buste-reliquaire de l'ancienne église.

Le devis de reconstruction de l'église actuelle, établi en 1827, mentionne une ancienne église du XIIIe siècle alors en partie ruinée dans l'enceinte de l'ancien château fort en haut du village de Brémur. Démolie par la municipalité en 1832 pour en revendre le terrain, il n'en reste que quelques vestiges conservés par des particuliers : un tympan, un chapiteau, un culot et un bloc de pierre sculpté.

L'église actuelle est construite en 1829 sur un éperon rocheux entre les deux villages par Simon Tridon, architecte du châtillonnais[2].

Architecture

L'église est de plan allongé à nef unique en voûte d'arêtes avec chevet en cul-de-four. Le toit à longs pans est couvert de tuiles plates. Les murs sont en moellons calcaires et revêtement. Est présent un escalier tournant dans l'œuvre[3]. Le clocher carré et massif avec flèche polygonale domine la façade ouest. La surélévation du chœur et de la nef rendue nécessaire pour compenser la pente du terrain assure la bonne conservation au bâtiment qui ne souffre que de l'humidité due au mauvais état des vitraux.

Mobilier

Le clocher abrite deux cloches livrées en 1871 par Prosper Rosier-Martin, fondeur à Vrécourt. Marguerite, la plus grosse, pèse 1.120 kg pour 125 cm de diamètre et Charles-Luce, la plus petite 580 pour moins d'un mètre[4].

L'intérieur, très simple et éclairé par quelques beaux vitraux, renferme une statuaire remarquable provenant de l'ancienne église et/ou des abbayes locales détruites à la Révolution : saint Thibault (XVe)[5], buste-reliquaire de saint Florentin (XVIe)[6], saint Michel terrassant le démon (XVIe)[7], glorification de la Vierge (XVIIe)[8], éducation de la Vierge (XVIIIe)[9], Vierge à l'Enfant (XVIIIe)[10], saint Côme[11] et saint Damien (XVIIIe)[11].

Notes et références

Bibliographie

  • René Paris, À la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, Beaune, La bourgogne L'Art et le plaisir de Vivre, (ASIN B00US4JHMU)

Voir aussi

Liens externes

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