Bournois
Bournois est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bournois | |||||
Panorama sur le village de Bournois. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées Vertes | ||||
Maire Mandat |
Raymond Boby 2020-2026 |
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Code postal | 25250 | ||||
Code commune | 25083 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bournoisiens, Bournoisiennes | ||||
Population municipale |
190 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 29′ 58″ nord, 6° 29′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 330 m Max. 521 m |
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Superficie | 10,48 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bavans | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Ses habitants sont appelés les Bourniquais.
GĂ©ographie
Hydrographie
Le Ruisseau de Suchot est le principal cours d'eau de Bournois.
Communes limitrophes
Fallon (Haute-SaĂ´ne) |
Grammont (Haute-SaĂ´ne) |
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Abbenans | N | Accolans | ||
O Bournois E | ||||
S | ||||
Uzelle | Gondenans-Montby | Soye |
Urbanisme
Typologie
Bournois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), prairies (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), terres arables (8,7 %), zones urbanisées (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Ecclesia de Burneys, Borney en 1143 ; Bornoi en 1205 ; Burneys au XIIe siècle ; Bournois en 1405 ; Bournoys en 1666[8].
Bournois est aujourd'hui du département du Doubs et du canton de L'Isle-sur-le-Doubs, à 50 kilomètres nord-est de Besançon, à égale distance de L'Isle-sur-le-Doubs et de Villersexel, soit à 11 kilomètres de ces deux petites villes. Situé à la fois sur un plateau et dans un creux à 500 mètres d'altitude, il est entouré de bois à l'est, au sud et à l'ouest ; limité au nord par une montagne dont les versants et les plateaux qui lui font suite s'étendent presque à pic du côté des villages voisins sur une longueur de 6 kilomètres environ.
La variété du sol qui permet tous les genres de cultures, ce qui fait dire que « Bournois peut se passer de ses voisins » a aussi contribué à son isolement.
Histoire
Bournois était autrefois du bailliage de Vesoul et de la prévôté de Montjustin. Il est mentionné pour la première fois sous les noms de Buniey, Bunieys, Bonieis, Borncus, Bouniaiis, Bourneus, Bournois dans les chartes de l'abbaye des Trois-Rois, qui en parlent presque dès la fondation de ce monastère, en 1133.
L'église était sous l'invocation de saint Nicolas, dont la fête est fixée au 6 décembre. L'abbé Baverel, dans sa notice des villages de Franche-Comté, dit qu'elle était anciennement sous la dépendance du prieur de Vaucluse, et ensuite de l'Université et de l'archevêque de Besançon. En 1187, le pape Grégoire VIII confirma à l'abbaye de Lieu-Croissant tout ce qu'elle possédait à Bournois.
L'église avait tous les caractères d'église paroissiale ; elle possédait une chapellenie ou prestimonie en l'honneur de saint Nicolas et de saint Claude, fondée en 1530, au maître-autel, par Nicolas Monniot, chanoine de Sainte-Madeleine de Besançon, qui était originaire de Bournois.
Dans un acte de visite, il est dit que cette chapellenie était pauvre, pingui censu dotata. Nicolas Monniot nomma lui-même le premier chapelain, et la fondation fut approuvée par l'Ordinaire le 4 septembre 1532. Le droit de présentation, conservé d'abord dans la famille Monniot, appartenait, au XVIIe siècle, à Guillaume de Montby, seigneur de Bournois en 1652 ; puis il passa à la famille des Raincourt, seigneurs de Fallon. En 1770, c'est Gabriel-Gaspard de Raincourt, chanoine doyen de Baume-les-Messieurs, qui est institué chapelain de Bournois, à la présentation de Jean-Baptiste de Raincourt, seigneur de Fallon. Il eut pour successeur Louis-Gabriel de Raincourt, trésorier de l'église de Saint-Pierre de Macon, nommé le 23 janvier 1781, qui a été le dernier chapelain avant la Révolution.
De chaque côté de Bournois, à l'est et à l'ouest, suivant les vallées du Doubs et de l'Ognon, passent deux routes très anciennes par lesquelles se font le commerce, et qui laissent le village isolé comme dans une île sur le plateau. Selon l'ancienne coutume, tous les chemins étaient en ligne droite, mal tenus et à peu près impraticables, de sorte qu'à l'époque, il était extrêmement difficile d'y arriver.
C'est grâce à ces accidents de terrain qu'en 1815, il a pu échapper assez longtemps aux allées et venues de l'ennemi, et qu'en 1870-71, il n'avait pas encore vu les Allemands tandis que les villages voisins étaient dévastés depuis longtemps. Bournois n'a été occupé que pendant trois jours, lors de la retraite du général Bourbaki.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2020, la commune comptait 190 habitants[Note 3], en diminution de 2,06 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
La grotte de la Malatière est située entre Bournois (25) et Soye (25). Cette grotte a un développement de 5 232 m et sa galerie principale renferme un immense pilier stalagmitique. Plusieurs fois par an, des spéléologues s'aventurent au cœur de la grotte, mais seuls les plus avertis s'engagent dans le ruisseau souterrain. Cette cavité rejoint, quelques kilomètres plus loin, le gouffre de Pourpevelle situé à Soye (25).
Personnalités liées à la commune
- Louis Marie Aubert Du Petit-Thouars ou Du Petit Thouars : botaniste.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, BESANÇON, CÊTRE, .
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.