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Bournois

Bournois est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Bournois
Bournois
Panorama sur le village de Bournois.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Communauté de communes des Deux Vallées Vertes
Maire
Mandat
Raymond Boby
2020-2026
Code postal 25250
Code commune 25083
DĂ©mographie
Gentilé Bournoisiens, Bournoisiennes
Population
municipale
190 hab. (2020 en diminution de 2,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 29′ 58″ nord, 6° 29′ 52″ est
Altitude Min. 330 m
Max. 521 m
Superficie 10,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bavans
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bournois
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Bournois
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Bournois
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Bournois
    Porche de la grotte de la Baume, vue de l'intérieur.
    Fond de la grotte de la Baume.

    Ses habitants sont appelés les Bourniquais.

    GĂ©ographie

    Hydrographie

    Le Ruisseau de Suchot est le principal cours d'eau de Bournois.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Bournois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MontbĂ©liard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), prairies (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), terres arables (8,7 %), zones urbanisées (2,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Ecclesia de Burneys, Borney en 1143 ; Bornoi en 1205 ; Burneys au XIIe siècle ; Bournois en 1405 ; Bournoys en 1666[8].

    Bournois est aujourd'hui du dĂ©partement du Doubs et du canton de L'Isle-sur-le-Doubs, Ă  50 kilomètres nord-est de Besançon, Ă  Ă©gale distance de L'Isle-sur-le-Doubs et de Villersexel, soit Ă  11 kilomètres de ces deux petites villes. SituĂ© Ă  la fois sur un plateau et dans un creux Ă  500 mètres d'altitude, il est entourĂ© de bois Ă  l'est, au sud et Ă  l'ouest ; limitĂ© au nord par une montagne dont les versants et les plateaux qui lui font suite s'Ă©tendent presque Ă  pic du cĂ´tĂ© des villages voisins sur une longueur de 6 kilomètres environ.

    La variété du sol qui permet tous les genres de cultures, ce qui fait dire que « Bournois peut se passer de ses voisins » a aussi contribué à son isolement.

    Histoire

    Bournois était autrefois du bailliage de Vesoul et de la prévôté de Montjustin. Il est mentionné pour la première fois sous les noms de Buniey, Bunieys, Bonieis, Borncus, Bouniaiis, Bourneus, Bournois dans les chartes de l'abbaye des Trois-Rois, qui en parlent presque dès la fondation de ce monastère, en 1133.

    L'église était sous l'invocation de saint Nicolas, dont la fête est fixée au 6 décembre. L'abbé Baverel, dans sa notice des villages de Franche-Comté, dit qu'elle était anciennement sous la dépendance du prieur de Vaucluse, et ensuite de l'Université et de l'archevêque de Besançon. En 1187, le pape Grégoire VIII confirma à l'abbaye de Lieu-Croissant tout ce qu'elle possédait à Bournois.

    L'église avait tous les caractères d'église paroissiale ; elle possédait une chapellenie ou prestimonie en l'honneur de saint Nicolas et de saint Claude, fondée en 1530, au maître-autel, par Nicolas Monniot, chanoine de Sainte-Madeleine de Besançon, qui était originaire de Bournois.

    Dans un acte de visite, il est dit que cette chapellenie était pauvre, pingui censu dotata. Nicolas Monniot nomma lui-même le premier chapelain, et la fondation fut approuvée par l'Ordinaire le 4 septembre 1532. Le droit de présentation, conservé d'abord dans la famille Monniot, appartenait, au XVIIe siècle, à Guillaume de Montby, seigneur de Bournois en 1652 ; puis il passa à la famille des Raincourt, seigneurs de Fallon. En 1770, c'est Gabriel-Gaspard de Raincourt, chanoine doyen de Baume-les-Messieurs, qui est institué chapelain de Bournois, à la présentation de Jean-Baptiste de Raincourt, seigneur de Fallon. Il eut pour successeur Louis-Gabriel de Raincourt, trésorier de l'église de Saint-Pierre de Macon, nommé le 23 janvier 1781, qui a été le dernier chapelain avant la Révolution.

    De chaque côté de Bournois, à l'est et à l'ouest, suivant les vallées du Doubs et de l'Ognon, passent deux routes très anciennes par lesquelles se font le commerce, et qui laissent le village isolé comme dans une île sur le plateau. Selon l'ancienne coutume, tous les chemins étaient en ligne droite, mal tenus et à peu près impraticables, de sorte qu'à l'époque, il était extrêmement difficile d'y arriver.

    C'est grâce à ces accidents de terrain qu'en 1815, il a pu échapper assez longtemps aux allées et venues de l'ennemi, et qu'en 1870-71, il n'avait pas encore vu les Allemands tandis que les villages voisins étaient dévastés depuis longtemps. Bournois n'a été occupé que pendant trois jours, lors de la retraite du général Bourbaki.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 décédé le
    16/11/2007
    Roger Roussey DVD
    mars 2008 En cours
    (au 1er juin 2020)
    Raymond Boby[9] - [10]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    zemour partie reconquĂŞte . Agriculteur

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2020, la commune comptait 190 habitants[Note 3], en diminution de 2,06 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    503502505574675672635608592
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    532562511488479448455405368
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    330314293237220209205175155
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    162177177208212209177188191
    2020 - - - - - - - -
    190--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La grotte de la Malatière est situĂ©e entre Bournois (25) et Soye (25). Cette grotte a un dĂ©veloppement de 5 232 m et sa galerie principale renferme un immense pilier stalagmitique. Plusieurs fois par an, des spĂ©lĂ©ologues s'aventurent au cĹ“ur de la grotte, mais seuls les plus avertis s'engagent dans le ruisseau souterrain. Cette cavitĂ© rejoint, quelques kilomètres plus loin, le gouffre de Pourpevelle situĂ© Ă  Soye (25).

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, BESANÇON, CÊTRE, .
    9. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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