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Bon sauvage

Le mythe du bon sauvage (ou du « noble sauvage ») est l'idĂ©alisation de l'homme Ă  l'Ă©tat de nature (des hommes vivant au contact de la nature[A 1]). L’idĂ©e que « le bon sauvage » vit dans un paradis sur terre avant le pĂ©chĂ© originel s’est dĂ©veloppĂ©e au XVIIIe siĂšcle, ayant ses fondations chez les explorateurs et conquĂ©rants de la Renaissance[A 2]. Aux XVe et XVIe siĂšcles, Christophe Colomb, Pedro Álvares Cabral, Amerigo Vespucci et Jacques Cartier explorent le continent amĂ©ricain, et dĂ©couvrent une « jeune humanitĂ© »[A 2]. Qu'ils soient Ă©crits en portugais, en espagnol, en français ou en latin, les textes issus de leurs voyages sont le certificat de naissance du « bon sauvage »[A 3]. Le mythe du « bon sauvage » a permis aux Ă©crivains contemporains de dĂ©velopper une forme de critique sociale sur les aberrations et les injustices de la sociĂ©tĂ©. L'adaptation la plus connue actuellement est Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley.

L'origine du terme

Les indigÚnes « nus » et « innocents » dans la Lettre de Pero Vaz de Caminha (1500)

Espagnols face Ă  des Sauvages « nus » et « innocents » prĂȘts Ă  partager leurs richesses et Ă  devenir chrĂ©tiens. Gravure du XVIe siĂšcle.

Le 22 avril 1500, l'armada du capitaine-majeur Pedro Alvares Cabral (1467-1520) accoste pour la premiĂšre fois en AmĂ©rique du Sud. Les premiers contacts nouĂ©s entre les EuropĂ©ens et les autochtones sont amicaux. Contrairement Ă  certains Indiens de l'intĂ©rieur, les habitants de la rĂ©gion de Monte Pascoal et Porto Seguro sont des chasseurs-cueilleurs. Les hommes cherchent la nourriture en traquant le gibier, pĂȘchant et cueillant des vĂ©gĂ©taux, tandis que les femmes cultivent des lopins de terre. Les descriptions des indigĂšnes du nouveau continent par le pilote (anonyme) de la flotte, par le MaĂźtre JoĂŁo Fara, et surtout par le secrĂ©taire d'escadre de Cabral, l'Ă©crivain Pero Vaz de Caminha (1450-1500), offrent parmi les premiĂšres descriptions dĂ©taillĂ©es des Indiens d'AmĂ©rique du Sud. Tout au long de sa Lettre, datĂ©e du 1er mai 1500, Caminha contribue involontairement Ă  fonder le mythe des bons sauvages. Les hommes qu'il dĂ©crit sont pacifiques, amicaux et obĂ©issants. « Ils marchent nus, sans rien qui les couvre. Ils ne se prĂ©occupent pas davantage de couvrir ou de ne pas recouvrir les parties intimes que de montrer le visage. Ils sont Ă  ce propos d'une grande innocence. » Lorsque le Portugais « Nicolau Coelho leur demande de poser leurs arcs Ă  flĂšche. Ils les dĂ©posent. » « Leur apparence est d'ĂȘtre de peau sombre, tendant vers le rouge, avec de bons visages et de bons nez, bien faits. »[1]

Lors des premiers Ă©changes avec les Portugais, les autochtones se montrent curieux, mais aussi craintifs des nouveautĂ©s : « On leur a montrĂ© une poule, ils en ont presque eu peur, et ne voulaient pas y toucher. Ensuite ils l'ont prise, mais comme effrayĂ©s. » Le 26 avril, constatant que de plus en plus d'indigĂšnes curieux et pacifiques apparaissent, Cabral ordonne Ă  ses hommes de construire un autel oĂč une messe est cĂ©lĂ©brĂ©e[2]. Au terme de son sĂ©jour, Cabral dĂ©termine que les terres dĂ©couvertes se trouvent bien Ă  l'est de la ligne de dĂ©marcation Ă©tablie entre le Portugal et l'Espagne par le traitĂ© de Tordesillas, c'est-Ă -dire dans la partie du monde relevant de la sphĂšre d'influence portugaise. Pour solenniser la prise de possession du Portugal sur cette contrĂ©e, les Portugais Ă©difient une croix de bois – peut-ĂȘtre haute de sept mĂštres. Et un second service religieux est organisĂ© le 1er mai[2]. Si la Lettre de Caminha n'est pas diffusĂ©e immĂ©diatement auprĂšs du grand public, ses premiĂšres descriptions des Indiens du BrĂ©sil sont nĂ©cessairement connues et discutĂ©es en 1501 Ă  son retour Ă  la cour du Portugal, qui est frĂ©quentĂ©e Ă  l'Ă©poque par de nombreux marchands, banquiers et diplomates europĂ©ens. Le rapport anonyme du pilote de Cabral est quant Ă  lui imprimĂ© en 1507 en Italien, dans la compilation de rĂ©cits de voyage organisĂ©e par Fracanzano da Montalboddo : Paesi Novamente Retrovati et Novo Mondo de Alberico Vesputio Florentino Intitulato (Vicenza, 1507, feuilles 58 a 77, chapitres 63 a 83).

La propagation de l'idée du bon sauvage

Le mythe du bon sauvage chez Cartier dans Voyages au Canada

Jacques Cartier.

On peut retrouver l’image du bon sauvage dans le rĂ©cit par Jacques Cartier de ses rencontres avec les autochtones d’Hochelaga[A 4]. Selon Cartier, le sauvage n’est pas barbare, mais plutĂŽt proche de la nature, « l’ñme aussi pure que des enfants »[A 4]. Leur façon de s’habiller et leur mode de vie montrent Ă  Cartier qu’ils ne sont pas effrayants ni dangereux mais qu’ils sont des ĂȘtres humains[A 2]. Innocents et purs, les « sauvages » qu’il rencontre pendant son voyage sont curieux de ce qu’il leur apporte d’Europe[A 4]. En remarquant leur nuditĂ© sans pudeur, Cartier donne aux fils de Donnacona des vĂȘtements europĂ©ens : ceux-ci jettent alors leurs peaux de bĂȘtes, car ces vĂȘtements n’ont plus de signification dans la culture française : « Et acoustrasmes ses dits deux fils de deux chemises et en livrees et de bonnetz rouges et Ă  chacun sa chainette de laton au col »[A 2]. En les traitant comme humains (mĂȘme s’il les considĂšre comme des enfants), Cartier Ă©tablit un commerce avec eux et il apprend les rudiments de leur langage, dont il donne un lexique[A 5]. De sa perspective chrĂ©tienne, Cartier les considĂšre comme des ĂȘtres innocents et sans religion, dans un Ă©tat « sauvage » (au sens de « non cultivĂ© »), susceptible d’une conversion au christianisme[A 2] ; au dĂ©part de son premier voyage, il plante une croix pour que les autochtones puissent faire « plusieurs admyradtions »[A 2] mais aussi pour symboliser la promesse de son retour : le rĂŽle de l'homme europĂ©en serait alors de transmettre la RĂ©vĂ©lation Ă  ses « jeunes frĂšres ».

Le mythe chez Montaigne dans Des Cannibales

Essais.

La crĂ©ation du mythe du « bon sauvage » est souvent attribuĂ©e Ă  Michel de Montaigne[B 1], mĂȘme si les fondations de ce mythe sont bien antĂ©rieures[B 2]. Montaigne aborde le sujet dans les chapitres Des Cannibales et Des Coches de ses Essais[B 3]. De nombreux critiques maintiennent que l’auteur prend position en faveur des peuples autochtones qui vivent tranquillement dans la nature et contre les EuropĂ©ens[B 4] qui ne s’intĂ©ressent qu’à s’enrichir et Ă  corrompre des peuples innocents[B 5].

Montaigne souligne l’importance de choisir la raison par rapport Ă  la voix commune[B 6] et introduit le principe de relativisme culturel[B 7] ainsi que l’idĂ©e de tolĂ©rance[B 8]. Il dit que la culture « civilisĂ©e » ne connait pas toujours la vĂ©ritĂ©[B 9] et, peut-ĂȘtre, que les EuropĂ©ens se trompent en appelant les AmĂ©rindiens anthropophages des « barbares[B 10]. » En comparant les EuropĂ©ens au peuple Tupinamba du BrĂ©sil dans Des Cannibales[B 11], Montaigne essaie de montrer la « barbarie » de l’action destructrice des EuropĂ©ens[B 10]. Ses descriptions des Tupinamba soulignent pour les lecteurs la perfection de leur vie en harmonie avec la nature[B 12]. Leur mode de vie surpasse toutes les imaginations de « l’ñge d’or[B 12] » et il compare ce peuple « naturel » et « pur » aux fruits sauvages qui sont menacĂ©s par le goĂ»t corrompu des EuropĂ©ens[B 13]. Selon Montaigne, l’innocence des Tupinamba est plus pure que l’état social[B 5].

Certains critiques questionnent la fiabilitĂ© des sources qu’emploie Montaigne][B 14] en partie Ă  cause de son exagĂ©ration[B 8]. Il est de fait indĂ©niable que Montaigne commente l’Histoire d'un voyage fait en la terre du BrĂ©sil publiĂ© par Jean de LĂ©ry en 1578 : l’essai Des Cannibales semble alors une conversation avec le texte de LĂ©ry et une gageure pour penser hors de l’habitude de pensĂ©e[B 9]. NĂ©anmoins, le chapitre Des Coches, qui continue ce premier plaidoyer en s’appuyant sur d’autres sources, montre que l'attitude de Montaigne est celle de l’étonnement plus que de la leçon[B 15]. Montaigne questionne, ouvre des dialogues, souffle des rĂ©ponses provocatrices[B 11]. Plusieurs soutiennent que sa reprĂ©sentation du « bon sauvage » dans les Essais a contribuĂ© largement Ă  la pensĂ©e humaniste en redĂ©finissant ce qu’est la culture et son rĂŽle pour dĂ©finir l’humanitĂ©[B 16].

Le mythe chez Diderot dans Supplément au voyage de Bougainville

Denis Diderot.

Au XVIIIe siĂšcle, la figure du bon sauvage commença Ă  se transformer[C 1]. Dans le texte SupplĂ©ment au voyage de Bougainville, rĂ©digĂ© en 1772[C 2], Denis Diderot exprime une pensĂ©e qui s’oppose subtilement Ă  la voix commune[C 3] et qui provoque la chute du mythe, avĂ©rĂ©e avec le siĂšcle suivant[C 4] : pour lui, le « bon sauvage » n’existe pas[C 5]. Il faut juger chaque homme tel qu’il est[C 6]. Bien qu’il soit d’accord que les Tahitiens vivent d’une maniĂšre heureuse et libre[C 7] et mĂȘme si leur bonheur lui donne l’occasion de confirmer sa thĂ©orie des trois codes[C 8], Diderot dĂ©clare que la nature et les « sauvages » ne sont ni bons, ni mauvais[C 9].

Diderot expose les Tahitiens comme des hommes logiques[C 10] avec certains buts – augmenter la population[C 11], enrichir la nation[C 12], se nourrir[C 13], la guerre[C 14], le sang-froid[C 15] – et avec des vertus sociales, actives et positives[C 16], qui nient l’image artificielle[C 17] et utopique[C 18] des « bons sauvages », manifestant une aptitude Ă  la civilisation[C 19].

Diderot met en question l'Ă©tat de nature[C 20] et rĂ©fute la divinitĂ© attribuĂ©e aux sauvages par le mythe[C 21]. Ce sont des individus rĂ©els[C 22] qui vivent dans une sociĂ©tĂ© diffĂ©rente[C 23], ayant leur propre culture[C 24] (ce qui contredit l’opposition supposĂ©e entre la nature et la culture)[C 25].

Diderot utilise ce mythe non pas pour proposer un modĂšle idĂ©al[C 26], mais pour dĂ©noncer les corruptions et les erreurs des colonisateurs[C 27] de la civilisation europĂ©enne[C 28] et de la religion chrĂ©tienne[C 29]. Diderot n’apporte point de solution dĂ©finitive[C 30]; il encourage la rĂ©flexion sur le sens de la vie[C 31], sur l’organisation de la sociĂ©tĂ©[C 32], sur le caractĂšre universel de la morale[C 33] et sur l'anthropologie comme science[C 34].

Rousseau : « l’homme naĂźt bon, c’est la sociĂ©tĂ© qui le corrompt »

Jean-Jacques Rousseau.

Rousseau n'a pas utilisĂ© le terme « bon sauvage » mais l'idĂ©e d'un Ă©tat naturel (ou « de nature ») bon, innocent ou pur est un Ă©lĂ©ment central de son interprĂ©tation de la nature humaine : "le principe de toute morale (...) est que l'homme est un ĂȘtre naturellement bon, aimant la justice et l'ordre ; qu'il n'y a point de perversitĂ© originelle dans le cƓur humain, et que les premiers mouvements de la nature sont toujours droits" (...) tous les vices qu'on impute au cƓur humain ne lui sont point naturels (...) par l'altĂ©ration successive de leur bontĂ© originelle, les hommes deviennent enfin ce qu'ils sont[3].

Dans le Discours sur l’origine des inĂ©galitĂ©s parmi les hommes, Rousseau dĂ©veloppe une longue mĂ©taphore sur l’état de nature, l’état prĂ©-civilisationnel. Il dĂ©crit cette pĂ©riode de l’humanitĂ© comme Ă©tant la plus heureuse.

Levi Strauss

Levi Strauss reprend l'approche de Rousseau dans son livre Tristes Tropiques, « d'un Ă©tat qui n'existe plus, qui peut-ĂȘtre n'a point existĂ©, qui probablement n'existera jamais, et dont il est pourtant nĂ©cessaire d'avoir des notions justes pour bien juger de notre Ă©tat prĂ©sent ». (On note l'ambiguĂŻtĂ© entre un Ă©tat qui Ă  la fois « n'existe plus » et « n'a jamais existĂ© ») .


Critique de l'idée du bon sauvage

Christianisme

Le courant de la contre-rĂ©forme catholique s'est vigoureusement opposĂ© Ă  cette philosophie humaniste, y percevant une nĂ©gation du pĂȘchĂ© originel. En particulier sur l'idĂ©e d'un relativisme culturel, opposĂ© au devoir missionnaire des europĂ©ens dans la conversion des indigĂšnes au christianisme.

En Ă©cologie

S'il est évident que les peuples sans industrie moderne ont moins les moyens que d'autres de détruire leur environnement, la question se pose de savoir s'ils sont pour autant fonciÚrement « écologistes ». Ainsi, dans le sillage de l'anthropologue Philippe Descola, la figure de l'indien « écolo » a connu un certain succÚs en écologie (entraßnant l'avÚnement de l'« écoanthropologie »), mais se trouvé également trÚs contestée par de nombreux spécialistes de ces peuples qui invitent à se méfier d'une vision mythifiée des populations autochtones[4].

Steven A. LeBlanc

Dans son livre Constant battles (ISBN 0-312-31089-7), Steven LeBlanc dĂ©truit deux mythes, celui qui dit que l’homme prĂ©historique Ă©tait pacifique et celui qui prĂ©sente l'ĂȘtre humain prĂ©historique comme soucieux de son environnement et de la prĂ©servation de celui-ci. S'appuyant notamment sur ses nombreuses fouilles archĂ©ologiques, LeBlanc nous dĂ©montre le contraire et nous brosse le portrait d’un humain peu soucieux de la prĂ©servation de son environnement et donc de ses ressources alimentaires, peu soucieux du contrĂŽle de sa croissance dĂ©mographique pour maintenir un Ă©quilibre entre les capacitĂ©s de son milieu et la taille de sa population. Cet humain, suit le mĂȘme comportement Ă  travers les Ăąges et ne trouve qu’une seule solution pour Ă©largir son territoire et retrouver un Ă©quilibre, la guerre avec les autres groupes humains .

Notes et références

  1. (pt) Pero Vaz de Caminha, Carta de Pero Vaz de Caminha, Île de Vera Cruz, Porto Seguro, BrĂ©sil, (lire en ligne)
  2. (pt) Bueno, Eduardo, A viagem do descobrimento : a verdadeira história da expedição de Cabral. Rio de Janeiro : Objetiva, 1998. (ISBN 978-85-7302-202-5) (pt), Rio de Janeiro, Objetiva, (ISBN 978-85-7302-202-5)
  3. Rousseau, Lettre à C. de Beaumont, La Pléiade, , p. 935 à 937
  4. Thomas Grillot, « Sauvages et réensauvageurs », sur La Vie des idées, .

A

  1. Boulanger, Jany. (2004). « Syllabus : Le mythe du Bon Sauvage », Cégep du Vieux Montréal, http://www.cvm.qc.ca/encephi/Syllabus/Litterature/18e/bonsauvage.htm, consulté le 25 février 2010.
  2. Cartier, Jacques. Voyages au Canada. QuĂ©bec: Lux Éditeur, 2002.
  3. Kennel-Renaud, Élisabeth. (2009). « Le Mythe du Bon Sauvage », http://elisabeth.kennel.perso.neuf.fr/le_mythe_du_bon_sauvage.htm, consultĂ© le 25 fĂ©vrier 2010.
  4. Jacob, Yves. Jacques Cartier. St. Malo: Bertrand de Quénetain, 2000.
  5. Cartier, Jacques. Voyages au Canada. QuĂ©bec: Lux Éditeur, 2002. ; Franks, C. E. S. “In search of the savage sauvage: an exploration into North America's s political cultures.” American Review of Canadian Studies. Winter, 2002. « http://findarticles.com/p/articles/mi_hb009/is_4_32/ai_n28971642/?tag=content;col1 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).

B

  1. De Lutri, Joseph R. (1975). « Montaigne on the Noble Savage: A Shift in Perspective. » The French Review, Vol. XLIX, No. 2, p. 206-211 ; Zalloua, Zahi Anbra. (2005). Montaigne and the ethics of scepticism, Virginia: Rookwood Press, p. 113.
  2. Kennel-Renaud, Élisabeth. (2009). « Le Mythe du Bon Sauvage », http://elisabeth.kennel.perso.neuf.fr/le_mythe_du_bon_sauvage.htm, consultĂ© le 25 fĂ©vrier 2010.
  3. Montaigne. Essais : « Des cannibales » « Des coches », Paris : Édition Marketing.
  4. De Lutri, Joseph R. (1975). p. 206 ; Mermier, Guy. (1973). « L’essai Des Cannibales de Montaigne. » Dans Montaigne: A Collection of Essays, (1995), USA: Garland, p. 107 ; Zalloua, Zahi Anbra. (2005). p. 113, 118.
  5. Kennel-Renaud, Élisabeth. (2009).
  6. Montaigne. Essais. ; Mermier, Guy. (1973). p. 107.
  7. Duval, Edwin M. (1983). « Lessons of the New World: Design and Meaning in Montaigne’s « Des Cannibales » and « Des coches. » » Yale French Studies, No. 64, Montaigne: Essays in Reading, p. 95-112 ; De Lutri, Joseph R. (1975). p. 206.
  8. Mermier, Guy. (1973). p. 108.
  9. Mermier, Guy. (1973). p. 109.
  10. Zalloua, Zahi Anbra. (2005). p. 116.
  11. Montaigne. Essais.
  12. Zalloua, Zahi Anbra. (2005). p. 113.
  13. Mermier, Guy. (1973). p. 107.
  14. De Lutri, Joseph R. (1975). p. 207-208.
  15. Duval, Edwin M. (1983). p. 95.
  16. Mermier, Guy. (1973). p. 109 ; Zalloua, Zahi Anbra. (2005). p. 112-113, 118.

C

  1. Duvernay-Bolens Jacqueline (1998). De la sensibilité des sauvages à l'époque romantique, L'Homme, Vol. 38, No. 145, p. 143, 164.
  2. Diderot, Denis & Levayer, Paul-Édouard, Ă©d. (1995). SupplĂ©ment au voyage de Bougainville, France : Librairie GĂ©nĂ©rale Française.
  3. Ellingson, Terry Jay (2001). The Myth of the Noble Savage, California: University of California Press.
  4. Duvernay-Bolens Jacqueline (1998), p. 143, 155, 159.
  5. Français au Bac – « Bon sauvage » au XVIe et XVIIIe siĂšcle, (2009), http://rabac.com/demo/ELLIT/Articles/L091-100.htm#bon%20sauvage%2016%2018, accĂ©dĂ© 16 fĂ©vrier 2010 ; Plaisant-Soler, Estelle (2006). Les enjeux philosophiques du dĂ©bat sur le mythe du bon sauvage, La Page des lettres, http://www.lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article729#sommaire_2, accĂ©dĂ© 16 fĂ©vrier 2010 ; Duchet, MichĂšle (1971). Anthropologie et histoire au siĂšcle des LumiĂšres : Buffon, Voltaire, Rousseau, HelvĂ©tius, Diderot, Paris, FR : François Maspero, p. 437 ; Jimack, Peter (1988). Diderot : SupplĂ©ment au Voyage de Bougainville, London : Grant & Cutler Ltd., p. 34 ; Bonnet, Jean-Claude (1984). Diderot : Textes et dĂ©bats, Paris : Librairie GĂ©nĂ©rale Française, p. 79
  6. Jimack, Peter (1988), p. 65 Thomas, Jean (1932). L’Humanisme de Diderot, Paris : SociĂ©tĂ© d’Édition « Les Belles Lettres », p. 107 Diderot, Denis & Levayer, Paul-Édouard, Ă©d. (1995).
  7. Duchet, MichĂšle (1971), p. 446-449, 410 ;
    Jimack, Peter (1988), p. 34
    Diderot, Denis & Levayer, Paul-Édouard, Ă©d. (1995).
  8. AndrĂ©, ValĂ©rie (2006). Diderot : Contes politiques et politique du conte, Études, Vol.3, p.137-157 ;
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  9. Gordon, Amy Glassner (1978). Compte rendu, The Journal of Modern History, Vol. 50, No. 4, pp. 768, https://www.jstor.org/stable/1876784 accédé 25 février 2010 Jimack, Peter (1988), p. 34, 64
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  11. Rex, Walter E. (1990). Sens et fonction de l'utopie tahitienne dans l'Ɠuvre politique de Diderot by Bernard Papin, compte rendu, The French Review, Vol. 63, No. 3, p. 547 ; Jimack, Peter (1988), p. 58 ; Diderot, Denis & Levayer, Paul-Édouard, Ă©d. (1995).
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  18. Jimack, Peter (1988), p. 27-28;
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    Bonnet, Jean-Claude (1984), p.112.
  27. Chinard, Gilbert (1934), p. 385 ;
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  28. Jimack, Peter (1988), p.34 ;
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  29. Supplément au Voyage de Bougainville par Denis Diderot (2010), http://www.bibliomonde.com/livre/supplement-voyage-bougainville-5048.html, accédé 16 février 2010 ;
    Bonnet, Jean-Claude (1984), p.139;
    Jimack, Peter (1988), p. 63 ;
    Thomas, Jean (1932), p.93, 107 ;
    Diderot, Denis & Levayer, Paul-Édouard, Ă©d. (1995).
  30. Duchet, MichĂšle (1961), p. 184 ;
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    Thomas, Jean (1932), p.107 ;
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  31. Plaisant-Soler, Estelle (2006). Les enjeux philosophiques du débat sur le mythe du bon sauvage, La Page des lettres, http://www.lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article729#sommaire_2, accédé 16 février 2010.
  32. Duvernay-Bolens Jacqueline (1998), p.159 ;
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    Diderot, Denis & Levayer, Paul-Édouard, Ă©d. (1995).
  33. Duchet, MichĂšle (1961), p. 177, 186 ;
    Diderot, Denis & Levayer, Paul-Édouard, Ă©d. (1995).
  34. Pocock, David (1972). Anthropologie et histoire au siÚcle des lumiÚres. Buffon, Voltaire, Rousseau, Helvétius, Diderot by MichÚle Duchet, compte rendu, Man, New Series, Vol. 7, No. 3, p. 495.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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