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Bombardement de Cologne

La ville de Cologne a Ă©tĂ© bombardĂ©e 262 fois au cours de raids aĂ©riens[1] alliĂ©s pendant la Seconde Guerre mondiale, dont la grande majoritĂ© Ă©taient des raids de la RAF. Les alertes s'Ă©taient faites rares de l'hiver au printemps 1940, et c'est le 12 mai 1940 qu'eut lieu le premier vrai bombardement. L'attaque la plus mĂ©morable sur Cologne eut lieu dans la nuit du 30 au 31 mai 1942 ; c'Ă©tait le premier raid alliĂ© qui engageait plus de mille bombardiers.

Cologne en 1945
Une vieille femme devant les cadavres d'enfants à Cologne, après un raid.

Premier raid de 1 000 bombardiers

Comparaison des trois principaux types de bombardiers moyens britanniques.

Le premier raid de mille bombardiers de la RAF a reçu le nom de code d' « Opération millenium ». C'est Cologne - la plus ancienne des grandes villes allemandes - qui a été choisi comme objectif et le raid a eu lieu dans la nuit du 30 au 31 mai 1942, deux mois après le bombardement de Lübeck. Ces mille bombardiers ont été engagés pour diverses raisons :

  • l'espoir que la dĂ©vastation massive rĂ©sultant de ces raids serait suffisante pour dissuader l'Allemagne de rester en guerre, ou tout au moins, pour saper sĂ©rieusement son moral ;
  • les raids constituaient un acte de propagande important pour les alliĂ©s et plus particulièrement pour Arthur Travers Harris et son concept du bombardement stratĂ©gique. Les rĂ©sultats très modestes du Bomber Command dans la prĂ©cision des bombardements au cours de l'annĂ©e 1941 a amenĂ© les autoritĂ©s Ă  sĂ©parer les forces pour les affecter Ă  des théâtres d'opĂ©ration urgents comme la bataille de l’Atlantique. Un raid de grande envergure dirigĂ© contre l'Allemagne Ă©tait une excellente façon mĂ©diatique pour Arthur Travers Harris de dĂ©montrer au ministère de la guerre qu'investir dans l'importance et la technologie du Bomber Command pouvait constituer une contribution dĂ©cisive Ă  la victoire.

Ă€ ce stade de la guerre, le Bomber Command n'avait d'ordinaire qu'une seule ligne de front forte d'environ 400 avions et Ă©tait dans la phase de transition entre les bombardiers bimoteurs de l'avant guerre et les nouveaux bombardiers lourds quadrimoteurs plus puissants. En utilisant les bombardiers et le personnel des unitĂ©s opĂ©rationnelles d'entraĂ®nement, les 250 appareils du Coastal Command de la RAF et du Training Command de la RAF (qui Ă©tait une unitĂ© d'entraĂ®nement) Harris arrivait facilement Ă  1 000 avions. Mais juste avant que le raid ne soit programmĂ©, la Royal Navy refusa d'y faire participer les avions du Coastal Command[2]. L'amirautĂ© estimait que le motif de propagande Ă©tait un argument de moindre importance face Ă  la menace rĂ©elle et pressante des U-bootes dans la bataille de l'Atlantique. Harris batailla pour obtenir davantage d'avions et rĂ©ussit Ă  en obtenir 49 de plus, leurs Ă©quipages Ă©tant composĂ©s d'Ă©lèves pilotes et d'instructeurs. C'est ainsi que 1 047 bombardiers ont finalement Ă©tĂ© engagĂ©s dans le raid, c'est-Ă -dire deux fois et demie plus que n'importe quel autre raid de la RAF avant ce jour. En plus des bombardiers qui ont attaquĂ© Cologne, 113 autres avions ont participĂ© Ă  des raids d'intrusion pour harceler les terrains d'aviation des chasseurs de nuit allemands.

Ce n'est pas Cologne qui avait été sélectionné initialement comme cible, mais Hambourg. Cologne n'était que la cible secondaire qui a été finalement choisie en raison du mauvais temps[3]. C'est la première fois que la technique du Bomber stream est employée et la plupart des tactiques utilisées pendant ce raid sont devenues des techniques de base pour les opérations du Bomber command au cours des deux années qui ont suivi, certaines ont même survécu jusqu'à la fin de la guerre. L'idée était qu'un nombre si important de bombardiers passant la ligne Kammhuber au même moment submergerait les chasseurs de nuit allemands et permettrait ainsi de limiter les pertes de bombardiers à une proportion acceptable. L'apparition récente du GEE permet aux bombardiers de suivre une route précise à un temps et une altitude donnés. La campagne britannique de bombardement nocturne a duré plusieurs mois et a permis la construction d'une approximation statistique du nombre de bombardiers qui pourraient être abattus par les chasseurs de nuit allemands et la lutte antiaérienne, à comparer au nombre de ceux qui risquaient d'être perdus à la suite de collisions. Si l'on veut réduire le premier terme, il faut que la formation soit très serrée (au risque d'augmenter les collisions) parce que les chasseurs qui défendent leur partie d'espace aérien ne peuvent potentiellement faire que six interceptions par heure et la défense aérienne ne peut pas se concentrer au même moment sur l'ensemble de la formation. Au début de la guerre, quatre heures étaient considérées comme une durée acceptable pour une mission. Dans le cas de ce raid tous les bombardiers étaient passés au-dessus de Cologne et avaient largué leurs bombes en 90 minutes, le premier est arrivé à 0 h 47 le 31 mai. Un bombardement aussi concentré sur une période aussi courte devait déborder les pompiers de Cologne et causer des conflagrations très semblables à celles que la Luftwaffe avait infligées à Londres au cours du Blitz.

Pendant ce raid, 868 avions ont bombardĂ© la cible principale et 15 autres appareils d'autres cibles. Le poids total de bombes lâchĂ©es est de 1 455 tonnes dont les deux tiers Ă©taient des bombes incendiaires. Il en a rĂ©sultĂ© 2 500 foyers d'incendie dont 1 700 ont Ă©tĂ© classĂ©s comme « importants ». Ă€ la fois le travail des pompiers et la largeur des rues ont empĂŞchĂ© les incendies de se transformer en tempĂŞtes de feu, pourtant la plus grande partie des dommages est due aux incendies plutĂ´t qu'aux explosions elles-mĂŞmes. 3 300 immeubles non rĂ©sidentiels ont Ă©tĂ© dĂ©truits, 2 090 fort endommagĂ©s et 7 420 peu atteints ce qui donne un total de 12 840 immeubles dont 2 560 Ă©taient industriels ou commerciaux. Parmi les immeubles totalement dĂ©truits : sept bâtiments administratifs, quatorze Ă©tablissements publics, sept banques, neuf hĂ´pitaux, dix-sept Ă©glises, seize Ă©coles, quatre bâtiments universitaires, dix postes ou gares ferroviaires, dix monuments historiques, deux journaux, quatre hĂ´tels, deux cinĂ©mas et six grands magasins. Les seuls Ă©quipements militaires endommagĂ©s sont les baraquements de la dĂ©fense aĂ©rienne. Les dĂ©gâts sur les habitations civiles, pour la plupart des appartements dans de grands immeubles, sont considĂ©rables : 13 010 dĂ©truits, 6 360 très sĂ©rieusement endommagĂ©s et 22 270 lĂ©gèrement touchĂ©s.

Le nombre des morts se situe entre 469 et 486 dont 411 civils et 58 militaires. 5 027 blessĂ©s et 45 132 Â« bombardĂ©s » sont rĂ©pertoriĂ©s. Sur une population d'environ 700 000 personnes, l'estimation des habitants de Cologne qui ont fui la ville après le raid oscille entre 135 000 et 150 000. De son cĂ´tĂ©, la RAF a perdu 43 appareils (la propagande allemande en annonça 44)[4], soit 3,9 % des 1 103 bombardiers engagĂ©s dans le raid. Les pertes se dĂ©composent en 22 appareils perdus au-dessus de Cologne ou dans ses environs, 16 abattus par la dĂ©fense aĂ©rienne, quatre par les chasseurs de nuit, deux dans une collision et deux bombardiers lĂ©gers Bristol Blenheim dans des attaques sur des bases aĂ©riennes de chasseurs de nuit.

Moyens engagés[5]
Unités Type d'avions Total
Group 1 156 Wellington 156
Group 3 134 Wellington
88 Stirling
222
Group 4 131 Halifax
9 Wellington
7 Whitley
147
Group 5 73 Lancaster
46 Manchester
34 Hampden
153
Operational Training Group 91 236 Wellington
21 Whitley
257
Operational Training Group 92 63 Wellington
45 Hampden
108
Flying Training Command 4 Wellington 4

Déroulement des opérations

Déroulement des opérations
Date RAF Bomber Command Notes
1942-02-1413/14 février 1942 RAF 39 avions affrontent la glace et les nuages, le bombardement donne de mauvais résultats[6]
1942-03-1313/14 mars 1942 RAF 135 bombardiers engagés dans le raid. Le raid fait 62 morts et 84 blessés. Il totalise 237 tirs et la RAF considère que ce raid est cinq fois plus efficace que la moyenne des derniers raids sur Cologne. Il est considéré comme le premier raid réussi à l'aide du GEE. La RAF perd un Avro Manchester[6].
1942-04-055/6 avril 1942[7]. RAF 263 avions[6].
1942-04-2222/23 avril 1942 RAF 69 avions[6].
1942-04-2727/28 avril 1942 RAF 97 avions[6].
1942-05-3030/31 mai 1942 RAF 868 avions bombardent Cologne au cours du premier raid « 1000 bombardiers » (1 047 avions).
1942-05-31-0131 mai 1942 RAF Photos de reconnaissance par 5 de Havilland DH.98 Mosquitos de l'escadron no 5 de la RAF[6].
1942-05-31-0231 mai/1er juin 1942 RAF 2 avions. Les nuages sur Cologne ont empêché le bombardement. Les deux avions ont regagné leur base.
1942-06-011er juin 1942 RAF 2 Mosquitos engagés dans un raid de harcèlement[8] et de diversion[6] - [9].
1942-07-2626 juillet 1942. RAF 3 Mosquitos en mission de harcèlement[6].
1942-08-1010 août 1942 RAF 1 Mosquito en mission de harcèlement, puis bombardement et retour à la base[6].
1942-08-2525 août 1942 RAF 4 Mosquitos en mission de harcèlement sur l'Allemagne, un d'entre eux sur Cologne. 3 ont réussi leur mission, bombardement compris, 1 n'est pas rentré[6].
1942-09-022 septembre 1942 RAF 1 Mosquito en mission de harcèlement, puis bombardement et retour à la base[6].
1942-09-022 septembre 1942 RAF 2 Mosquitos en mission de harcèlement, bombardement au travers de la couche nuageuse et retour à la base[6].
1942-09-077 septembre 1942 RAF 1 Mosquito en mission de harcèlement, bombardement au travers de la couche nuageuse et retour à la base. Aucun rapport des résultats des bombardements au sol[6].
1942-11-1515/16 octobre 1942 RAF 289 avions[6].
1943-01-2222/23 janvier 1943 RAF C'est le premier raid qui utilise le système de navigation aux instruments oboe, 2 Mosquitos ont endommagé 55 maisons et tué 5 personnes pour l'un et endommagé 22 maisons en blessant 2 personnes pour l'autre. On a vu ici que grâce à l'aide électronique 2 bombardiers pouvaient infliger autant de dégâts que 100 bombardiers un ou deux ans auparavant[6].
1943-02-022/3 février 1943 RAF 161 avions[6].
1943-02-1414/15 février 1943 RAF 243 avions[6].
1943-02-2525/26 février 1943 RAF 6 Mosquitos envoyés sur la Ruhr pour un vol de diversion (l'attaque principale avait lieu sur Nuremberg), 13 personnes ont été tuées à Cologne[6].
1943-02-2626/27 février 1943 RAF 427 avions[6].
1943-05-00mai 1943 RAF [6]
1943-06-1111/12 juin 1943 RAF 1 Mosquito en mission de diversion, l'attaque principale avait lieu sur DĂĽsseldorf[6].
1943-06-1313/14 juin 1943 RAF 2 Mosquitos bombardent Cologne et un ou plusieurs raids de harcèlement[6].
1943-06-1616/17 juin 1943 RAF 212 avions[6].
1943-06-1717/18 juin 1943 RAF 2 Mosquitos bombardent Cologne et un ou plusieurs raids de harcèlement[6].
1943-06-1919/20 juin 1943 RAF 6 Mosquitos envoyés vers Cologne, Duisbourg et Düsseldorf, l'attaque principale étant sur Le Creusot[6].
1943-06-2222/23 juin 1943 RAF 4 Mosquitos en mission de diversion, l'attaque principale Ă©tant sur MĂĽlheim[6].
1943-06-2323/24 juin 1943 RAF 3 Mosquitos en mission de harcèlement[6].
1943-06-2828/29 juin 1943 RAF 608 avions[6].
1943-07-022/3 juillet 1943 RAF 3 Mosquitos en mission de harcèlement[10].
1943-07-033/4 juillet 1943 RAF 653 avions attaquent la zone industrielle de Cologne sur la rive gauche du Rhin. Une unité allemande nouvellement créée, la Jagdgeschwader 300, utilise pour la première fois la technique du Wilde Sau (sanglier sauvage) sur des avions de chasse monomoteurs. Les chasseurs allemands, en utilisant la clarté créée par les projecteurs de la défense aérienne, prennent pour cibles les signaux lumineux et les feux. Ils revendiquent ainsi 12 avions abattus. C'est un score qu'il a fallu tout de même qu'ils partagent avec les batteries de défense anti-aériennes qui revendiquent également ces 12 coups au but. Pour éviter tout risque de tir ami, la défense aérienne limite ses tirs à un plafond prédéterminé que les chasseurs allemands doivent respecter en volant au-dessus pour rester en sécurité[10].
1943-07-055/6 juillet 1943 RAF 4 Mosquitos en mission de harcèlement[10].
1943-07-066/7 juillet 1943 RAF 4 Mosquitos en mission de harcèlement[10].
1943-07-077/8 juillet 1943 RAF 4 Mosquitos en mission de harcèlement[10].
1943-07-088/9 juillet 1943 RAF 288 avions[10].
1943-07-1313/14 juillet 1943 RAF 2 Mosquitos en mission de diversion lâchent des balises sur la cible (la cible principale étant Aix-la-Chapelle)[10].
1943-07-2525/26 juillet 1943 RAF 3 Mosquitos en mission de diversion (le raid principal se déroulant sur Essen)[10].
1943-08-044/5 août 1943 RAF 5 Mosquitos sur Cologne et Duisbourg à travers les nuages[11].
1943-08-044/5 août 1943 RAF 5 Mosquitos sur Cologne et Duisbourg à travers les nuages, c'est la seule sortie de nuit. Aucune perte[11].
1943-08-066/7 août 1943 RAF 8 Mosquitos sur Cologne et Duisbourg à travers les nuages, c'est la seule sortie de nuit. Aucune perte[11].
1943-08-077/8 août 1943 RAF 4 Mosquitos en mission de harcèlement[11].
1943-08-1111/12 août 1943 RAF 8 Mosquitos en mission de harcèlement[11].
1943-08-2929/30 août 1943 RAF 4 Mosquitos équipés du Oboe et 4 autres sur Duisbourg en mission de harcèlement. 1 avion perdu[11].
1943-09-011er septembre 1943 RAF 8 Mosquitos sont envoyés sur Cologne et Duisbourg. Aucune perte[12].
1943-09-044/5 septembre 1943 RAF 8 Mosquitos sont envoyés sur Cologne et Duisbourg. Aucune perte[12].
1943-09-1313/14 septembre 1943 RAF 5 Mosquitos équipés du Oboe et 4 autres sur Duisbourg en mission de harcèlement. Aucune perte[12].
1943-09-1918/19 septembre 1943 RAF 5 Mosquitos en mission de harcèlement. Aucune perte[12].
1943-09-2424/25 septembre 1943 RAF 8 Mosquitos envoyés sur Cologne et Düsseldorf en mission de harcèlement. Aucune perte[12].
1943-09-2626/27 septembre 1943 RAF 4 Mosquitos envoyés sur Cologne en mission de harcèlement. Aucune perte[12].
1943-09-2626/27 septembre 1943 RAF 8 Mosquitos attaquent Cologne et Gelsenkirchen en mission de harcèlement. C'est la seule sortie du Bomber Command cette nuit-là. Aucune perte[12].
1943-10-022/3 octobre 1943 RAF 8 Mosquitos envoyés sur Cologne et Gelsenkirchen pour un raid de diversion. La cible principale étant Munich. Aucune perte au cours de ces raids de diversion[13].
1943-10-033/4 octobre 1943 RAF 12 Mosquitos équipés du Oboe bombardent la centrale électrique de Knapsack près de Cologne. Aucune perte[13].
1943-10-1313/14 octobre 1943 RAF 4 Mosquitos en mission de harcèlement sur Cologne. Aucune perte[13].
1943-10-2020/21 octobre 1943 RAF 28 Mosquitos envoyés sur Berlin, Cologne, Brauweiler et Emden. 2 Mosquitos perdus. La cible principale cette nuit-là est Leipzig[13].
1943-12-2222 dĂ©cembre 1943 VIII Bomber Command Mission 163 : un B-17 largue deux bombes polyvalentes de 900 kg et une bombe photo-Ă©clair Ă  20 h 20 ; aucune perte[14].
1944-01-011/2 janvier 1944 RAF 1 Mosquito en mission de harcèlement et de diversion ; retour à la base sans encombre. La cible principale est Berlin[6].
1944-01-044/5 janvier 1944 RAF 2 Mosquitos en mission de harcèlement, les deux reviennent à la base[6].
1944-02-022/3 février 1944 RAF 3 Mosquitos en mission de harcèlement, tous sont de retour à la base[6].
1944-03-1616/17 mars 1944 RAF 8 Mosquitos en mission de harcèlement, aucune perte. La cible principale est Amiens[6].
1944-03-1717/18 mars 1944 RAF 28 Mosquitos bombardent Cologne. Tous sont de retour Ă  la base[6].
1944-03-2121/22 mars 1944 RAF 27 Mosquitos bombardent Cologne. Tous sont de retour Ă  la base[6].
1944-03-2929/30 mars 1944 RAF 4 Mosquitos en mission de harcèlement, tous reviennent à la base. Les cibles principales sont Vaires, à côté de Paris, et Lyon[6].
1944-03-2929/30 mars 1944 RAF 34 Mosquitos en mission de diversion sur Aix-la-Chapelle, Cologne et Cassel. Tous reviennent à la base, mais le bombardement de Nuremberg, qui est la cible principale, inflige au Bomber Command les plus grosses pertes qu'il a enregistrées au cours de la guerre[6].
1944-07-1818/19 juillet 1944 RAF 6 Mosquitos en mission de diversion une partie de la nuit pendant que la RAF accomplit quatre attaques sérieuses et quelques raids de moindre importance sur Cologne. Ils attaquent les installations pétrolifères de Wessling et de Scholven/Melle, le nœud ferroviaire d'Aulnoye et de Revigny et un site de bombes volantes à Acque[6].
1944-10-1414 octobre 1944 VIII Mission 677 : dans le cadre de l'Operation Hurricane (1944) (en), le Pathfinder (RAF) attaque la gare de triage de Cologne à Géréon, Gremberg et Eifeltor ainsi qu'Euskirchen à Cologne.

Jack McKillop, « 8th Air Force 1944 Chronicles », airwarweb.net (consulté le )
1944: October, November, December
1945: January, February, March

15 octobre 1944 Le 486 BG bombarde Cologne[15].
17 octobre 1944 8th AF Mission 681 : 1 338 bombardiers et 811 chasseurs sont dĂ©signĂ©s pour attaquer la zone allemande de Cologne ; 465 B-17 sont rĂ©partis pour frapper la zone de triage de Cologne/Gremberg (34) et la zone de triage de Cologne/Kalk (151), enfin 453 B-17 sont envoyĂ©s sur les zones de triage de Cologne/Gereon (295) et Cologne/Kalk (142).
1945-02-1212/13 février 1945 RAF 3 Mosquitos sur des radar H2S en essai. Aucune perte[6].
1945-03-022 mars 1945 RAF Le dernier raid de la RAF sur Cologne comprend 858 bombardiers (la première des deux vagues est particulièrement destructrice)[6].
1945-03-022 mars 1945 VIII 1 B-17 bombarda Cologne par opportunité.
1945-03-025 mars 1945 9th Tactical Army Air Force Des chasseurs larguent des tracts sur la région de Cologne-Bonn.
6 mars 1945 Les troupes américaines prennent Cologne[6].

Notes

  1. (de) Portail Internet sur l'architecture de Cologne.
  2. « The Thousand Bomber raids, 30/31 mai (Cologne) au 17 août 1942 », Royal Air Force Bomber Command 60th Anniversary. Consulté le 20 mars 2009.
  3. (en) http://www.raf.mod.uk/bombercommand/thousands.html
  4. Toni Winkelnkemper, « The Attack on Cologne » [html--English translation], allemand : Der Großangriff auf Köln, calvin.edu. Consulté le 20 mars 2009.
  5. Patrick Facon, « Opération Millénium », Le fana de l'Aviation, no 510,‎ , p. 43 (ISSN 0757-4169)
  6. . « Campaign Diary », Royal Air Force Bomber Command 60th Anniversary, UK Crown (consulté le )
    1940: May-June July-December June-October
    1941: January-April May-August « September- December »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
    1942: January, February, March, April, May, June, July, August, September, October, November, December
    1943: January, February, March, April, May, June, July, August, September, October, November, December
    1944: January, February, March, April, May, June, July, August, September, October, November, December
    1945: January, February, March
  7. Les dates inscrites sous la forme 5/6 indiquent que le raid a eu lieu de nuit, celles sans « / » correspondent aux raids de jour.
  8. Les vols de harcèlement obligent les civils à se réfugier dans les abris et à mettre en œuvre toutes sortes de mesures de protection pour un coût très faible pour la RAF.
  9. En envoyant des bombardiers sur différentes cibles fictives on rend la tâche de la défense aérienne allemande très difficile pour déterminer où se situe réellement l'attaque principale.
  10. RAF History - Bomber Command 60th Anniversary, Campaign Diary: July 1943. Consulté le 20 mars 2009.
  11. RAF History - Bomber Command 60th Anniversary, Campaign Diary: August 1943. Consulté le 18 juillet 2008
  12. RAF History - Bomber Command 60th Anniversary, Campaign Diary: September 1943. Consulté le 18 juillet 2008
  13. RAF History - Bomber Command 60th Anniversary, Campaign Diary: October 1943. Consulté le 18 juillet 2008
  14. « USAF History Publications »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ), « The Army Air Forces in World War II: Combat Chronology (pdf) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ), (December 1945 (html)). Consulté le 21 juillet 2008
  15. (en) Mission Log for the 486th Bomb Group (journal des missions du 486e groupe de bombardiers).

Références

  • (en) Chris Bishop, The Military Atlas of World War II, Londres, Amber Books, (ISBN 978-1-904687-43-6, OCLC 224761086), p. 30

Lien externe

Articles connexes

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