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Bois de feu

Les expressions : bois de feu, bois Ă  brĂ»ler, bois de chauffage, bois de bĂ»che, dĂ©signent tout matĂ©riau en bois ramassĂ© et utilisĂ© comme combustible . GĂ©nĂ©ralement, le bois de feu n'est pas hautement transformĂ© et se prĂ©sente sous la forme d'une sorte de bĂ»che ou de branche reconnaissable, par rapport Ă  d'autres formes de combustible ligneux comme les granulĂ©s ou les copeaux. Le bois de feu peut ĂȘtre sĂ©chĂ© (sec) ou non sĂ©chĂ© (frais/humide). Il est gĂ©nĂ©ralement classĂ© comme feuillus ou rĂ©sineux. Le bois de corde est du bois de feu pouvant ĂȘtre enstĂ©rĂ©s (mis en corde), par opposition Ă  la charbonnette de faible dimension qui autrefois Ă©tait la matiĂšre premiĂšre du charbon de bois[1] (aussi la plus petite catĂ©gorie de bois de feu, de 5 Ă  20 cm de tour[2]).

Pile de bois de feu à cÎté d'un bùtiment
Pile de bois de feu fendu et un maul pour le fendage, RĂ©publique TchĂšque

Le bois de feu est une ressource renouvelable. Cependant, la demande pour ce combustible peut dépasser sa capacité à se régénérer au niveau local ou régional. Les bonnes pratiques forestiÚres et l'amélioration des dispositifs utilisant du bois de feu peuvent améliorer l'approvisionnement local en bois.

DĂ©placer du bois de feu sur de longues distances peut potentiellement transporter des maladies et des espĂšces envahissantes[3].

En France un tiers des prélÚvements forestier va à une utilisation comme bois de feu en auto-approvisionnement, soit 20 millions de mÚtre cube[4]; à cela il faut ajouter 5 millions de mÚtre cube, passant par la filiÚre bois (au total 561 kilotonnes)[4]; c'est de loin la premiÚre utilisation du bois.

Histoire

Antoine Perrot L'Île Louviers sous la neige, 1830, musĂ©e Carnavalet.. En 1816, l'Ăźle Louviers Ă©tait encore inhabitĂ©e et servait d'immense chantier de bois Ă  brĂ»ler pour les Parisiens
Duhamel du Monceau. Du transport, de la conservation et de la force des bois. 1767 Planche V page 48. Bois à brûler empilé. Planche V. On y voit comment on défait les trains de bois à brûler, & comment on les empile dans les chantiers. Figure 1, représente un ouvrier qui charge les bûches fur le dos des crocheteurs qui les portent au chantier. Figure 2, Elle est destinée à faire voir comment on empile les bois pour former ce qu'on nomme un Théùtre. Figure 3, est un homme qui tire à terre les bûches, etc.

À Paris, le commerce des bois de charpente et d'industrie n'Ă©tait pas dans les mĂȘmes mains que celui des bois de chauffage; mais, bien que complĂštement libres, l'un et l'autre se constituĂšrent en syndicat, et les nĂ©gociants pourvurent, Ă  frais communs, aux dĂ©penses qu'entrainent l'exercice du flottage et la surveillance des ports. En 1817 un Code de commerce pour les bois Ă  brĂ»ler fut rĂ©alisĂ© par un certain Dupin; et en 1847 un Code de commerce des bois carrĂ© fut publiĂ© en 1847 par un certain FrĂ©dĂ©ric Moreau[5].

« L'approvisionnement de Paris fut toujours l'objet des prĂ©occupations du pouvoir, qui ne nĂ©gligea rien pour l'assurer, tandis qu'il demeurait assez indiffĂ©rent aux besoins de le province. Dans l'origine, cet approvisionnement ne prĂ©senta aucune difficultĂ©: les habitants de Paris Ă©taient peu nombreux, et une vaste forĂȘt, dont Ie bois de Boulogne, de Vincennes et de Bondy sont les seuls vestiges, entourait complĂ©tement la capitale. A mesure que les besoins augmentĂšrent, le rayon d'approvisionnement dut s'Ă©tendre. On mit successivement Ă  contribution les forĂȘts de Meudon, de Saint-Germain, de Montmorency, puis celles de Chantilly, de CompiĂšgne, de Senart, de Fontainebleau. NĂ©anmoins Ia difficultĂ©s de transport Ă©taient telles que le manque de bois commençait Ă  se faire sentir, lorsque le dĂ©couverte du flottage, en permettant d'amener Ă  Paris, Ă  des frais minimes, les bois des forets les plus Ă©loignĂ©es, mit pour jamais cette ville Ă  l'abri du besoin. Il existait autrefois pour cet approvisionnement un service spĂ©cial, Ă  le tĂȘte duquel se trouvait un commissaire gĂ©nĂ©ral, qui fut rem-placĂ© en 1832 par deux inspecteurs principaux. la mission de ces fonctionnaires Ă©tait de tenir le main Ă  ce que le marchĂ© de la capitale fĂ»t toujours abondamment pourvu de bois de toute nature, de surveiller la confection et l'Ă©coulement des trains, de faire la police des ports d'embarquement, etc, mais on finit par reconnaitre qu'avec le dĂ©veloppement de l'esprit commercial et l'amĂ©lioration des voies navigables, l'intervention Officielle devenait inutile. Ce service fut en consĂ©quence supprimĂ© par la loi des finances du 28 mars 180. La police des riviĂšres fut confiĂ©e Ă  l'administration des ponts et chaussĂ©es, et celle des ports Ă  des agents spĂ©ciaux qui relĂšvent du ministre du commerce, mais qui sont payĂ©s par les marchands de bois eux-mĂȘmes, en raison des services qu'ils leur rendent. A son entrĂ©e Ă  Paris, le bois est soumis Ă  un droit d'octroi. »[5]

RĂ©colte

Collecteur de bois de feu au Mozambique
Transport de bois de la ferme Ă  la maison Ă  Maroua, Cameroun

Le mode de rĂ©colte ou la collecte de bois varie selon les rĂ©gions et les cultures. Certains endroits ont des aires spĂ©cifiques rĂ©servĂ©es Ă  la collecte du bois de chauffage. D'autres cultures peuvent intĂ©grer la collecte de bois dans le cycle de prĂ©paration d'une parcelle de terre, destinĂ©e Ă  la culture, dans le cadre d'un processus de rotation culturale. La collecte peut ĂȘtre une activitĂ© de groupe, familiale ou individuelle. Les outils et les mĂ©thodes de rĂ©colte du bois sont variables.

Australie

Le bois en Australie est généralement récolté à partir d'eucalyptus ou de pins (tous deux cultivés en grande quantité). Les branches mortes qui restent au sol attirent fréquemment les termites.

Amérique du Nord

Une partie du bois est rĂ©coltĂ©e dans des « lots boisĂ©s Â» amĂ©nagĂ©s dans ce but[6], mais dans les zones fortement boisĂ©es, il est plus gĂ©nĂ©ralement rĂ©coltĂ© en tant que sous-produit des forĂȘts. Les branches mortes qui n'ont pas commencĂ©es Ă  pourrir sont prĂ©fĂ©rables, car elles sont dĂ©jĂ  en partie sĂ©chĂ©es. Le bois mort sur pied, qui supporte moins de matiĂšre organique humide sur tronc est encore mieux considĂ©rĂ© ; il permet aux outils de rester plus tranchants plus longtemps, tout en proposant un bois sec et prĂ©sentant peu de pourriture. La rĂ©colte de cette forme de bois rĂ©duit la vitesse et l'intensitĂ© des feux de friche, mais elle empĂȘche Ă©galement l'habitat des animaux nicheurs tels que les hiboux, les chauves-souris et certains rongeurs.

La rĂ©colte du bois pour le bois de chauffage se fait normalement Ă  la main avec des tronçonneuses. Ainsi, les piĂšces plus longues – nĂ©cessitant moins de travail manuel et moins de carburant – sont moins chĂšres et seulement empĂȘchĂ©es par la taille de la chambre de combustion. Aux États-Unis, la mesure standard du bois de chauffage est la corde, soit 128 pieds cubes (3.6 m3), cependant, il peut Ă©galement ĂȘtre vendu au poids. Le pouvoir calorifique peut affecter le prix. Les prix varient Ă©galement considĂ©rablement en fonction de l'Ă©loignement des lots de bois et la qualitĂ© du bois.

Pour empĂȘcher la propagation accidentelle d'insectes et de maladies envahissants qui tuent les arbres, il est recommandĂ© d'acheter et brĂ»ler du bois prĂ©levĂ© Ă  une courte distance de sa destination finale[7] - [8].

Préparation

Une grande hache
Hache
Une fendeuse hydraulique
Fendeuse hydraulique
MĂ©thodes pour couper du bois
Une cale de fendage du bois

Dans la plupart des rĂ©gions du monde, le bois n'est prĂ©parĂ© pour le transport qu'au moment de sa rĂ©colte. Ensuite, il est dĂ©placĂ© au plus prĂšs de l'endroit oĂč il sera utilisĂ© comme combustible et il est prĂ©parĂ© Ă  cet endroit. Le processus de fabrication du charbon de bois Ă  partir du bois peut avoir lieu Ă  l'endroit oĂč le bois est rĂ©coltĂ©.

La plupart du bois utilisĂ© pour le feu doit Ă©galement ĂȘtre fendu, ce qui permet Ă©galement un sĂ©chage plus rapide en exposant une plus grande surface. Aujourd'hui, la plupart des fendages se font Ă  l'aide d'une fendeuse hydraulique, mais le bois peut Ă©galement ĂȘtre fendu avec un merlin ou un coin et une masse . Certaines coins en acier ont une lame inclinĂ©e, de sorte que l'avantage mĂ©canique augmente avec la profondeur. La conception Ă  vis conique est plus inhabituelle et dangereuse. Elle s'enfonce dans le bois, le fend, et peut ĂȘtre alimentĂ©e par une prise de force, un moteur Ă  combustion interne dĂ©diĂ© ou une machine Ă  fileter les tuyaux Ă©lectrique robuste. Cette derniĂšre est plus sĂ»re que les autres sources d'alimentation car l'alimentation peut ĂȘtre coupĂ©e plus facilement si nĂ©cessaire. Une autre mĂ©thode consiste Ă  utiliser une fendeuse de bĂ»ches cinĂ©tique, qui utilise un systĂšme Ă  crĂ©maillĂšre et pignon alimentĂ© par un petit moteur et un grand volant utilisĂ© pour le stockage d'Ă©nergie.

Stockage

Les piles de bois du couvent de PĂŒhtitsa en Estonie mesurent environ 6 mĂštres de haut.
Empilé à crÚche, dans l'est de la France, recouvert de tuiles en terre cuite.
Empiler du bois dans un hangar

Il existe de nombreuses façons de stocker le bois. Celles-ci vont des simples pieux aux piles autoportantes, en passant par les structures spécialisées. Habituellement, le but du stockage du bois est d'éloigner l'eau de celui-ci et de poursuivre le processus de séchage.

Piles : La pile la plus simple est celle oĂč les bĂ»ches sont placĂ©es les unes Ă  cĂŽtĂ© des autres et les unes au-dessus des autres, formant une ligne de la largeur des bĂ»ches. La hauteur de la pile peut varier, gĂ©nĂ©ralement en fonction de la maniĂšre dont les extrĂ©mitĂ©s sont construites. Sans construire d'extrĂ©mitĂ©s, la longueur de la bĂ»che et la longueur de la pile aident Ă  dĂ©terminer la hauteur d'une pile autoportante.

Il existe un dĂ©bat sur la question de savoir si le bois sĂ©chera plus rapidement lorsqu'il sera recouvert. Il y a un compromis entre la surface du bois mouillĂ©e et le fait de laisser autant de vent et de soleil que possible accĂ©der Ă  la pile. Une couverture peut ĂȘtre constituĂ©e de presque n'importe quel matĂ©riau qui Ă©vacue l'eau - un grand morceau de contreplaquĂ©, de tĂŽle, de carreaux de terre cuite ou une toile huilĂ©e, mĂȘme des bĂąches en plastique bon marchĂ© peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©es. Le bois ne sĂšche pas lorsqu'il est complĂštement fermĂ©. IdĂ©alement, des palettes ou des dĂ©chets de bois devraient ĂȘtre utilisĂ©s pour soulever le bois du sol, rĂ©duisant ainsi la pourriture et augmentant le flux d'air.

Il existe de nombreuses façons de créer les extrémités d'une pile. Dans certaines régions, une extrémité de berceau est créée en alternant des paires de bûches pour aider à stabiliser l'extrémité. Un piquet ou un poteau placé dans le sol est une autre façon de terminer le tas. Une série de bûches empilées à la fin, chacune avec une corde attachée à elle et l'extrémité libre de la corde enroulée pour se connecter au milieu de la pile, est une autre façon.

Sous un toit : Sous un toit, il n'y a aucune crainte que le bois soit soumis Ă  la pluie, la neige ou le ruissellement, mais une ventilation doit ĂȘtre prĂ©vue si le bois est stockĂ© vert afin que l'humiditĂ© libĂ©rĂ©e par le bois ne se recondense pas Ă  l'intĂ©rieur. Les mĂ©thodes d'empilement dĂ©pendent de la structure et de la disposition souhaitĂ©es. Qu'il soit fendu ou en « rondelles Â» (tronçons de bĂ»ches coupĂ©s Ă  ras et non fendus), le bois doit ĂȘtre empilĂ© dans le sens de la longueur, ce qui est la mĂ©thode la plus stable et la plus pratique. Encore une fois, si le bois a besoin d'un sĂ©chage supplĂ©mentaire, il devrait y avoir un flux d'air adĂ©quat Ă  travers la pile.

Stockage Ă  l'extĂ©rieur : Le bois de feu doit ĂȘtre empilĂ© avec l'Ă©corce vers le haut. Cela permet Ă  l'eau de s'Ă©couler et au givre, Ă  la glace ou Ă  la neige d'ĂȘtre retirĂ©s du bois. Le stockage du bois Ă  proximitĂ© d'une habitation augmente la probabilitĂ© que des insectes tels que les termites puissent s'Ă©tablir Ă  l'intĂ©rieur.

Le stockage du bois de feu à l'intérieur pendant une période prolongée n'est pas recommandé, car cela augmente le risque d'introduction d'insectes tels que les termites dans la maison.

Les piles rondes peuvent ĂȘtre faites de plusieurs façons. Certains sont des tas de bois avec un mur circulaire empilĂ© autour d'eux. D'autres comme l'American Holz Hausen sont plus compliquĂ©s.

Une Holz Hausen, ou « maison en bois Â», est une mĂ©thode circulaire d'empilage du bois ; les partisans disent qu'il accĂ©lĂšre le sĂ©chage sur un espace relativement petit. Un Holz Hausen traditionnel a un diamĂštre de 10 pieds, mesure 10 pieds de haut et contient environ 6 cordes de bois. Les parois sont constituĂ©es de piĂšces disposĂ©es radialement et lĂ©gĂšrement inclinĂ©es vers l'intĂ©rieur pour plus de stabilitĂ©. Les piĂšces intĂ©rieures sont empilĂ©es pour former une cheminĂ©e pour le flux d'air. Les piĂšces supĂ©rieures sont lĂ©gĂšrement inclinĂ©es vers l'extĂ©rieur pour Ă©vacuer la pluie et sont placĂ©es cĂŽtĂ© Ă©corce vers le haut[9].

Valeur calorifique

Transporteur de bois, Séoul, Corée 1945

La teneur en humidité du bois détermine la façon dont il brûle et la quantité de chaleur libérée. La teneur en humidité du bois non séché (vert) varie selon l'essence; le bois vert peut peser 70 à 100 pour cent de plus que le bois sec en raison de la teneur en eau. En rÚgle générale, le bois sec a une teneur en humidité de 20 % ou moins. L'utilisation du pouvoir calorifique est conseillée[10] comme moyen standard raisonnable de comparer ces données.

Le contenu Ă©nergĂ©tique d'une mesure de bois dĂ©pend de l'essence de l'arbre[11]. Par exemple, il peut aller de 15,5 Ă  32 millions de British thermal units par corde (4,5 Ă  9,3 GJ/m3)[12]. Plus la teneur en humiditĂ© est Ă©levĂ©e, plus il faut utiliser d'Ă©nergie pour Ă©vaporer (faire bouillir) l'eau du bois avant qu'elle ne brĂ»le. Le bois sec fournit plus d'Ă©nergie pour le chauffage que le bois vert de la mĂȘme essence.

Le Sustainable Energy Development Office (SEDO), qui fait partie du gouvernement de l'Australie-Occidentale, dĂ©clare que le contenu Ă©nergĂ©tique du bois est de 4,5 kWh/kg ou 16,2 gigajoules/tonne (GJ/t)[13].

Voici quelques exemples de contenu énergétique de plusieurs essences de bois :

Essences de bois Valeur calorifique (millions de BTU par cordon ) Pouvoir calorifique ( GJ par m 3 )
Tamarack 22.3 6.5
Bouleau 21,3 6.2
Sapin Rouge 20.6 6.0
Sapin Blanc 16,7 4.9

Bois séché au four

Pour rĂ©duire le temps de sĂ©chage Ă  un certain nombre de jours par rapport Ă  l'habituel un Ă  trois ans, une source de chauffage externe dans un touraille ou un four peut ĂȘtre utilisĂ©e. Le processus de sĂ©chage du bois au touraille ou au four a Ă©tĂ© inventĂ© par Anthony Cutara, pour lequel un brevet amĂ©ricain a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© en 1983[14]. En 1987, le dĂ©partement amĂ©ricain de l'Agriculture a reproduit la mĂ©thode et publiĂ© une procĂ©dure dĂ©taillĂ©e pour la production de bois sĂ©chĂ© au four, citant la production de chaleur plus Ă©levĂ©e et l'efficacitĂ© de combustion accrue comme un avantage clĂ© du processus[15].

Mesure

Bois sur le chemin du marché
Bois sur un marchĂ© local prĂȘt Ă  ĂȘtre vendu

Habituellement, le bois est vendu au volume. MĂȘme si un terme spĂ©cifique de volume peut ĂȘtre utilisĂ©, il peut y avoir une grande variation dans ce que ce terme signifie et ce que la mesure peut produire comme combustible. Une mesure de bois vert non sĂ©chĂ© avec 65 % d'humiditĂ© contient moins d'Ă©nergie utilisable que lorsqu'il a Ă©tĂ© sĂ©chĂ© Ă  20 %. Quel que soit le terme, la mesure du bois est au mieux considĂ©rĂ©e comme une estimation.

MĂ©trique

Dans le systĂšme mĂ©trique, le bois est gĂ©nĂ©ralement vendu au stĂšre, soit l'Ă©quivalent d'un volume de 1 mĂštre cube (0,276 cordes). Les longueurs de piĂšce de bois de feu les plus courantes sont 33 cm et 50 cm. Le bois peut aussi ĂȘtre vendu au kilogramme ou Ă  la tonne mĂ©trique, comme en Australie.

Amérique du Nord

Aux États-Unis et au Canada, le bois est gĂ©nĂ©ralement vendu d'aprĂšs l'anglais : full cord, face cord ou bag.

  • Une full cord ou bush cord a un volume de 128 pieds cubes (3,6 m3) , comprenant le bois, l'Ă©corce et l'espace aĂ©rien dans un tas soigneusement empilĂ©[16]. Le volume rĂ©el de bois d'une corde peut ĂȘtre de l'ordre de 80 Ă  100 pieds cube (2,3 Ă  2,8 m3) car le bois empilĂ© prend plus de place qu'un morceau de bois massif. La longueur des morceaux de bois la plus courante est de 16 pouces (40,64 cm)[17].
  • Une face cord ou rick [18] est un tiers d'une pile de bois pleine (ou bush cord) de 4 par 8 pieds (1,22 Ă— 2,44 m) par 16 po (40,64 cm) et a un volume de 42,6 pieds cube (1,21 m3) .

Dans la culture populaire

En NorvĂšge, le livre de non-fiction L’homme et le bois de Lars Mytting est devenu un best-seller en 2011-2012, se vendant Ă  150 000 exemplaires. Une version du livre a Ă©galement Ă©tĂ© publiĂ©e en SuĂšde, vendue Ă  50 000 exemplaires[19] - [20].

En fĂ©vrier 2013, l'Ă©mission d'État norvĂ©gienne NRK a diffusĂ© une Ă©mission en direct de 12 heures sur le thĂšme du bois, oĂč une grande partie du programme consistait Ă  montrer du bois brĂ»lant dans une cheminĂ©e. Plus d'un million de personnes, 20 % de la population norvĂ©gienne, ont assistĂ© Ă  une partie du programme[21].

Notes et références

  1. « Grand dictionnaire terminologique - bois de corde », sur gdt.oqlf.gouv.qc.ca (consulté le )
  2. « Grand dictionnaire terminologique - charbonnette », sur gdt.oqlf.gouv.qc.ca (consulté le )
  3. « Protect the Trees You Love From Tree-killing Bugs » (consulté le )
  4. « Sankey bois FR », sur www.flux-biomasse.fr (consulté le )
  5. J. ClavĂ©, « ÉTUDES D'ÉCONOMIE FORESTIÈRE: L'INDUSTRIE ET LE COMMERCE DES BOIS EN FRANCE », Revue des Deux Mondes (1829-1971), vol. 33, no 2,‎ , p. 446–480 (ISSN 0035-1962, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. « Where does firewood come from? » [archive du ], extension.unh.edu
  7. « Don't Move Firewood - Trees and forests are threatened by invasive foreign insects and diseases », dontmovefirewood.org
  8. « Firewood », www.inspection.gc.ca, Government of Canada, Canadian Food Inspection Agency, Plant Health and Biosecurity Directorate,
  9. « Seasoning Firewood How and When », thechimneysweep.ca
  10. « Firewood Storage Racks - Wood Covers », Firewood Rack (consulté le )
  11. « Northidahofirewood.com » [archive du ]
  12. John Gulland, « A non-commercial service in support of responsible home heating with wood - Firewood », woodheat.org
  13. « Office of Energy - Clean Energy » [archive du ], Sedo.energy.wa.gov.au, (consulté le )
  14. « Packaged kiln dried firewood »
  15. Simpson, William T., Boone, R. Sidney, Chern, Joseph et Mace, Terry, « Kiln-Drying Time of Split Oak Firewood », Madison, WI, U.S. Department of Agriculture, Forest Service, Forest Products Laboratory,
  16. "Buying Firewood? Don't Get Burned!". Measurement Canada. Retrieved 2013-08-15.
  17. "What is a Cord? And How to Avoid Paying Too Much for One". Woodheat.org. Retrieved 2013-08-16.
  18. (en-US) « Rick Of Firewood [Definition, Value, Weight, Tips For Buying] », WoodsMan Report, (consulté le )
  19. Norsk ved-TV vekker oppsikt i USA Aftenposten, February 20, 2013
  20. Lars Mytting (trad. du norvĂ©gien, prĂ©f. Alex Fouillet, ill. Heesang Lee), L'homme et le bois – fendre, stocker et sĂ©cher le bois : les secrets de la mĂ©thode scandinave, Éditions GaĂŻa, , 240 p. (ISBN 9782847209532).
  21. Sarah Lyall: Bark Up or Down? Firewood Splits Norwegians The New York Times, February 19, 2013

Voir aussi

Bibliographie

  • Lars Mytting (trad. du norvĂ©gien, prĂ©f. Alex Fouillet, ill. Heesang Lee), L'homme et le bois – fendre, stocker et sĂ©cher le bois : les secrets de la mĂ©thode scandinave, Éditions GaĂŻa, , 240 p. (ISBN 9782847209532).

Articles connexes

Liens externes

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