Blackbirding
Le blackbirding dĂ©signe le systĂšme de recrutement, non officiel et majoritairement forcĂ©, de travailleurs issus des populations autochtones des Ăźles du Pacifique, afin d'approvisionner en main dâĆuvre les mines et plantations des colonies occidentales. Il a Ă©tĂ© pratiquĂ© pendant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle.
Bien qu'initialement basĂ© sur le principe de l'engagement volontaire, lâesclavage Ă©tant officiellement aboli dans les pays occidentaux, le blackbirding se rapproche plus du systĂšme de la traite, Ă l'instar de celle des Africains. Il a notamment contribuĂ© Ă dĂ©peupler des Ăźles et des archipels. De mĂȘme, les conditions de vie et de travail des populations dĂ©placĂ©es s'apparentent Ă l'esclavage[1].
La demande pour ce type de main-d'Ćuvre bon marchĂ© provenait principalement de colons europĂ©ens d'Australie (Queensland et Nouvelle-Galles du Sud), de la Nouvelle-CalĂ©donie, des Samoa, des Fidji, de Tahiti et d'HawaĂŻ, ainsi que de plantations au PĂ©rou, au Mexique et au Guatemala.
Le blackbirding a fini par ĂȘtre interrompu avec le placement sous protectorat de ces archipels par les nations occidentales, encore que les Ătats ont souvent soutenu les blackbirders (Ă©quipages recruteurs) en matant les rĂ©voltes qu'ils provoquaient.
Ătymologie
Blackbird est le nom anglais du merle noir.
Le blackbird shooting, littéralement la « chasse aux oiseaux noirs », désignait auparavant les chasses à l'homme en Australie. Il semble que les blackbirders aient confondu les deux activités au début.
Histoire
Le blackbirding consistait Ă kidnapper, ou attirer les insulaires sur les bateaux, puis leur faire signer des contrats de travail aux contreparties dĂ©risoires, qui permettaient de contourner la lĂ©gislation anti-esclavagiste que la marine britannique faisait appliquer. Les salaires n'Ă©taient souvent mĂȘme pas versĂ©s, et le rapatriement promis n'avait pas lieu[2].
Ălevages de Nouvelle-Galles du Sud
DĂšs les annĂ©es 1840, des travailleurs mĂ©lanĂ©siens sont importĂ©s en Nouvelle-Galles du Sud par Benjamin Boyd, colon Ă©cossais, pour travailler dans ses grandes exploitations d'Ă©levage. Le , 65 ouvriers arrivent Ă Boyd Town Ă bord du Velocity sous commandement du capitaine Kirsopp. Puis en , 70 autres arrivent Ă Sydney, et encore 57 autres en octobre de la mĂȘme annĂ©e. Beaucoup de ces Insulaires s'Ă©chappent de leurs lieux de travail et sont observĂ©s affamĂ©s et dĂ©munis dans les rues de Sydney[3]. Une enquĂȘte rĂ©vĂšle l'usage de violence, d'enlĂšvement et de meurtre lors de la capture des ouvriers, mais ni Boyd et ni Kirsopp ne sont condamnĂ©s[4]. L'expĂ©rience d'exploitation du travail mĂ©lanĂ©sien est alors interrompue en Australie jusqu'Ă ce que Robert Towns reprenne la pratique dans le Queensland au dĂ©but des annĂ©es 1860.
Plantations du Queensland
Robert Towns (en) est un riche colon anglais, connu comme le fondateur de Townsville en Australie. Marchand de bois de santal et chasseur de baleine rĂ©sidant Ă Sydney, il est Ă©galement armateur et planteur. Alors qu'en 1863, l'abolition de l'esclavage aux Ătats-Unis entraĂźne le dĂ©clin des plantations amĂ©ricaines, et par voie de consĂ©quence la montĂ©e du prix du coton, il organise des expĂ©ditions pour approvisionner ses propres plantations de coton en travailleurs bon marchĂ©.
Une véritable filiÚre de recrutement se met alors en place, et implique, entre 1863 et 1908, le déplacement de 62 000 individus[1]. Les peuples déplacés étaient des Mélanésiens (appelé Kanakas en anglais, ou « Insulaires des Mers du Sud ») et venaient des ßles du Pacifique sud : de Mélanésie, des ßles Salomon, du Vanuatu et, en moindre nombre, de Polynésie et d'ßles de Micronésie comme Samoa, Kiribati et la province des ßles Loyauté.
La forte demande de main-d'Ćuvre trĂšs bon marchĂ© dans les industries sucriĂšres et pastorales du Queensland conduit le principal recruteur de Towns, Henry Ross Lewin, et un autre recruteur du nom de John Crossley, Ă proposer leurs services Ă d'autres propriĂ©taires terriens. En 1867, les navires King Oscar, Spunkie, Fanny Nicholson et Prima Donna reviennent avec prĂšs de 1 000 Kanakas qui sont dĂ©barquĂ©s dans les ports de Brisbane, Bowen et Mackay.
Cet afflux, ainsi que les informations selon lesquelles les ouvriers rĂ©cemment arrivĂ©s Ă©taient vendus pour 2 ÂŁ chacun, et que l'enlĂšvement avait Ă©tĂ© au moins partiellement utilisĂ© lors du recrutement, font craindre une nouvelle traite des esclaves[5]. Peu de temps auparavant, les autoritĂ©s françaises de Nouvelle-CalĂ©donie s'Ă©taient plaintes que Crossley ait volĂ© la moitiĂ© des habitants d'un village de Lifou. De mĂȘme en 1868, un scandale Ă©clate lorsque McEachern, le capitaine du Syren ancrĂ© Ă Brisbane, rapporte que 24 recrues insulaires sont mortes et que les quatre-vingt-dix restantes Ă bord ont Ă©tĂ© prises par la force et la tromperie. MalgrĂ© la controverse, aucune mesure n'est prise contre McEachern ou Crossley[6], d'autant que de nombreux membres du gouvernement du Queensland sont impliquĂ©s dans le blackbirding ou ont des Kanakas qui travaillent sur leurs terres.
Tentatives de réglementation
En 1868, les autorités britanniques tentent de réglementer le trafic et adoptent le Polynesian Labourers Act, une législation censée protéger les travailleurs mélanésiens, mais qui ne sera pas ou peu appliquée[6]. Pire, elle finit par donner une légitimité à une forme d'esclavage dans le Queensland[7].
Un Ă©pisode est Ă©clairant, celui du HMS Rosario (en). Ce navire de la Royal Navy, basĂ© Ă Sydney, est mandatĂ© par les autoritĂ©s britanniques pour effectuer des arraisonnements et enquĂȘter sur la pratique du blackbirding. En 1869, alors sous le commandement du capitaine George Palmer, le HMS Rosario rĂ©ussit Ă intercepter aux Fidji le DaphnĂ©, un navire chargĂ© de MĂ©lanĂ©siens. Ce dernier, dirigĂ© par le capitaine Daggett, et affrĂ©tĂ© par Henry Ross Lewin, est en transit lĂ©gal, avec la prĂ©sence Ă bord d'un agent du gouvernement du Queensland. Toutefois, Palmer fait le constat de conditions de transport dignes d'un « esclavagiste d'Africains », du mauvais Ă©tat de santĂ© des Kanakas, de leur incomprĂ©hension de l'anglais et de l'absence dâinterprĂšte, ne sachant pourquoi ils se trouvaient lĂ [7]. ConsidĂ©rant qu'il a affaire Ă une expĂ©dition de traite interlope, Palmer saisit le navire et libĂšre les Kanakas. De mĂȘme, il arrĂȘte le capitaine Daggett et le propriĂ©taire du navire Thomas Pritchard pour esclavage. Ces derniers, emmenĂ©s Ă Sydney pour y ĂȘtre jugĂ©s, sont rapidement libĂ©rĂ©s. En outre, Sir Alfred Stephen, le juge en chef de la Cour suprĂȘme de la Nouvelle-Galles du Sud, conclut que le capitaine Palmer a illĂ©galement saisi le DaphnĂ©, et lui ordonne de payer des rĂ©parations Ă Daggett et Pritchard[8]. Cette dĂ©cision, qui annule les actions humanitaires d'un officier supĂ©rieur de la Royal Navy, donne une plus grande lĂ©gitimitĂ© au commerce des blackbirders hors du Queensland et lui permet de prospĂ©rer.
RĂ©sistance des autochtones
Au fur et à mesure que la réalité du blackbirding est mieux comprise par les populations des ßles du Pacifique, la résistance se développe. Le recruteur Henry Ross Lewin est tué à l'ßle Tanna, l'équipage du May Queen est tué à l'ßle de PentecÎte, et le capitaine et l'équipage du Dancing Wave sont tués aux ßles Nggela.
Des navires de la Royal Navy sont alors appelés pour organiser des expéditions punitives sur les populations des ßles impliquées dans les meurtres d'équipages blackbirders. à la fin des années 1870, le HMS Beagle (capitaine Houghton), et le HMS Wolverine, (commodore John Crawford Wilson), pratiquent des bombardements aveugles de villages, des raids de marins, des incendies de maisons, ou encore la destruction de récoltes[9] - [10].
Dans les années 1880, l'accÚs aux armes à feu pour les populations insulaires accentue les actes de résistance, et par voie de conséquence les répressions des forces navales britanniques (HMS Emerald, HMS Cormorant, HMS Miranda, HMS Diamond, HMS Dart).
Les ßles Nouvelles-Hébrides et Salomon devenant trop dangereuses pour les blackbirders, les recruteurs se tournent, au milieu des années 1880, vers les ßles de Nouvelle-Guinée[6].
Interdiction puis rapatriement forcé
En 1872, le Royaume-Uni adopte le Kidnapping Act, qui met thĂ©oriquement hors-la-loi les blackbirders. Toutefois la demande en main dâĆuvre pour les plantations est telle que le trafic se poursuit et s'intensifie.
Finalement, en 1901, dans le cadre de la politique raciale Australie blanche, la loi Pacific Islands Labourer Act met un terme à l'activité en Australie. Entre 1906 et 1908, une majorité des 10 000 Kanakas encore vivants dans le Queensland sont rapatriés de force à la suite de la promulgation de cette loi[1].
De plus, lorsquâun ouvrier mourait en Australie, son salaire Ă©tait rĂ©cupĂ©rĂ© par le gouvernement du Queensland, qui le reversait alors au Commonwealth pour financer les rapatriements. Selon Clive Moore, professeur Ă lâuniversitĂ© du Queensland : « Lâargent des morts payait pour la dĂ©portation des vivants »[1].
Bilan humain
Au total, sur les 65 000 Mélanésiens importés dans le Queensland, environ 15 000 Mélanésiens sont morts au travail, un chiffre qui n'inclut pas ceux qui ont expiré en transit ou ont été tués dans le processus de recrutement. Cela représente un taux de mortalité de 30 %, élevé étant donné que la plupart n'avaient que des contrats de trois ans[11]. Il est similaire au taux de mortalité estimé de 33 % des esclaves africains au cours des trois premiÚres années de leur importation en Amérique[12].
Des fosses communes, pleines de ces ouvriers mĂ©lanĂ©siens morts sur les plantations, sont encore dĂ©couvertes aujourdâhui[1].
AprÚs le rapatriement forcé des ouvriers en 1908, seuls 2 500 individus sont autorisés à rester en Australie[1]. Progressivement leurs descendants sont reconnus comme formant une communauté particuliÚre, les « Insulaires des Mers du Sud (en) » : en 1994 par le Commonwealth, en 2000 par le Queensland, et en 2013 par la Nouvelle-Galles du Sud.
Lors du recensement de 1992[13], leur population était estimée à 12 000 individus. Puis lors de celui de 2016, ce sont 6 830 personnes du Queensland qui se déclarent descendants des ouvriers insulaires des Mers du Sud[14].
Souvenir et reconnaissance
Depuis la fin des années 1990, l'Australie et ses territoires reconnaissent progressivement l'existence historique de cette pratique et entament des démarches officielles de réparation symbolique au profit des descendants australiens des victimes de blackbirding[15].
Dans la ville de Mackay, un monument est érigé en 1994 pour commémorer les travailleurs des Iles du Sud qui ont travaillé dans l'industrie de la canne à sucre[16].
Dans les colonies et protectorats français
Afin d'approvisionner ses colonies et protectorats du Pacifique, la France utilise aussi cette pratique de recrutement, connu localement sous le nom de blackbirding. Elle fait alors appel aux armateurs et capitaines britanniques pour engager, de gré ou de force, des travailleurs parmi les populations des ßles du Pacifique.
Plusieurs milliers de Gilbertins sont ainsi déplacés pour travailler sur les plantations des Fidji, des Samoa, de Tahiti[17].
En Nouvelle-Calédonie, ce sont des milliers de Néo-Hébridais qui sont importés pour les plantations et les mines[18].
La France instaure en 1874 une lĂ©gislation et un service spĂ©cial de lâimmigration.
Les abus restent toutefois encore trĂšs nombreux et le taux de mortalitĂ© de cette population est Ă©levĂ© : environ 30 % dâentre eux mouraient sur les plantations, en raison de leur exposition aux maladies europĂ©ennes mais aussi de la malnutrition et des mauvais traitements[1]. En 1904, lâenseigne de vaisseau Laurent Ă©crit Ă propos du recrutement des NĂ©o-HĂ©bridais : « Pour 450 F (âŠ) le Canaque est vendu pour 5 ans (âŠ). Au bout de ce temps (âŠ) 70 % ont disparu, victimes dâun travail trop pĂ©nible, de privations exagĂ©rĂ©es et surtout de mauvais traitements qui forment trop souvent leur seule rĂ©tribution »[18].
Les négriers péruviens
L'Est de l'ocĂ©an Pacifique est aussi concernĂ©. Entre 1861 et 1863, les besoins en main dâĆuvre servile du PĂ©rou sont responsables de razzias sur les Ăźles Ellice, Tokelau, Cook, Marquises et sur lâĂźle de PĂąques[17].
Afin d'approvisionner les gisements de Guano sur des ßles au large de la cÎte péruvienne, ainsi que les mines et les plantations de canne à sucre, plusieurs expéditions de navires négriers espagnols, catalans et péruviens procÚdent à des rafles qui vont durablement dépeupler ces petites ßles de Polynésie[19].
Un de ces capitaines, Aguirre, est arrĂȘtĂ© Ă Rapa par les troupes françaises mĂ©contentes des razzias sur ses colonies. Conduit Ă Tahiti, il est jugĂ© coupable. Son bateau est alors saisi et vendu aux enchĂšres, et ses « prises » libĂ©rĂ©es et ramenĂ©es dans leurs Ăźles respectives au fil des passages de goĂ©lettes[20].
Nombre de déplacés et de morts
Blackbirding au Queensland
Concernant uniquement les plantations du Queensland, le nombre de déplacés est estimé à 62 000 individus[1]. De plus, environ 15 000 Mélanésiens sont morts en travaillant dans le Queensland, un chiffre qui n'inclut pas ceux qui ont expiré en transit ou ont été tués dans le processus de recrutement. Cela représente un taux de mortalité de 30 %[11].
Dans la culture populaire
Littérature
- L'auteur américain Jack London aborde le sujet dans son récit de voyage La CroisiÚre sur le Snark, paru en 1911. Il y relate notamment l'attaque d'un équipage de blackbirders par des autochtones des ßles Salomon.
- L'Ă©crivain et prospecteur français Georges Baudoux rĂ©dige un conte semi-fictif : Jean M'Barai Jean M'Barai, le pĂȘcheur de tripangs. PubliĂ© pour la premiĂšre fois en 1919, l'ouvrage raconte l'histoire brutale du commerce des Kanakas et met en lumiĂšre les connexions impĂ©riales du XIXe siĂšcle entre le Pacifique français et britannique[21].
- En 2020, l'Ă©crivain et rĂ©alisateur de documentaires Jacques-Olivier Trompas, inscrit son roman Blackbird dans cette pĂ©riode peu glorieuse de lâAustralie[22].
Cinéma
- Blackbird est un court mĂ©trage d'Amie Batalibasi, sorti en 2016, en Australie. Ce film de treize minutes Ă©voque l'histoire d'un frĂšre et d'une sĆur des Ăźles Salomon, Kiko (16 ans) et Rosa (24 ans), enlevĂ©s de leur Ăźle pour aller travailler de force dans une plantation de canne Ă sucre dans le Queensland, en Australie[23].
Notes et références
- Karine ArguillÚre, « Le « Blackbirding » : une pratique australienne s'apparentant à l'esclavage », sur Courrier Australien (consulté le )
- Site lecourrieraustralien.com, article "Le « Blackbirding » : une pratique australienne sâapparentant Ă lâesclavage".
- (en) « The « Phantom » from Sydney », South Australian Register,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) « The alleged murder at Rotumah », Bell's Life in Sydney and Sporting Reviewer,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Revival of the slave trade in Queensland », Queenslander,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Edward W. Docker, The Blackbirders, Angus and Robertson., .
- George Palmer, Kidnapping in the South Seas. Being a narrative of a three months' cruise of H.M. ship Rosario, Edinburgh, Edmonston and Douglas, (lire en ligne).
- « Slaving in Australian courts: blackbirding cases », sur www.paclii.org (consulté le ).
- « Punishment of the South Sea Island massacres », Age,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « South Sea Island outrages », Australasian,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Alex McKinnon, Blackbirds, Australia had a slave trade ?, 2019, p. 44.
- « Life Expectancy and Mortality Rates », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
- [PDF] https://www.health.qld.gov.au/__data/assets/pdf_file/0029/385841/health-data-assi.pdf.
- [PDF] https://www.qgso.qld.gov.au/issues/8491/qlds-australian-south-sea-islander-population-census-2016-snapshot.pdf.
- (en) « Le parlement regrette l'exploitation des insulaires du Pacifique »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), sur ABC Radio Australia, (consulté le ).
- (en-US) Isabella Kwai, « âNo Slavery in Australiaâ? These Pacific Islanders Tell a Different Story », The New York Times,â (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le ).
- Michel Leplat, « Le fait colonial dans l'Océanie insulaire », sur http://histoire-geo.ac-noumea.nc, (consulté le ).
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- Christine Perez, Esclavage polynésien, Paris, Actes du XXVIe congrÚs du GIREA, , 139 p. (lire en ligne).
- Daniel Pardon, « NoĂ«l 1862 : razzia sur lâĂźle de PĂąques », sur Tahiti infos (consultĂ© le ).
- (en) Karin Speedy, Georges Baudoux's Jean M'Barai The Trepang Fisherman, University of Technology Sydney ePress, (ISBN 978-0-9945039-2-3 et 978-0-9945039-1-6, DOI 10.5130/978-0-9945039-1-6/, lire en ligne).
- Delphine Barrais, « Sur les traces du "Blackbirding" avec Jacques-Olivier Trompas », sur Tahiti infos (consulté le ).
- Site imdb.com, page sur le film Blackbird.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jean-Marie Gustave Le Clézio, Raga. Approche du continent invisible, Seuil, , 135 p. (ISBN 2020899094)
- (en) Shineberg Dorothy, The people trade : Pacific island laborers and New Caledonia, 1865-1930, Honolulu, University of Hawaii Press, , 309 p.
- JoĂ«l DauphinĂ©, « Un aspect de la traite nĂ©griĂšre en OcĂ©anie : l'exemple nĂ©o-hĂ©bridais, 1865-1905 », Ultramarines,â , p. 10-19
- Bernard Gille et Pierre-Yves Toullelan, De la conquĂȘte Ă l'exode - Histoire des OcĂ©aniens et de leurs migrations dans le Pacifique, t. 1, Au vent des Ăźles, , 346 p. (ISBN 9782909790596), chap. 4 (« Les OcĂ©aniens dans la tourmente coloniale : Le "Blackbirding" »), p. 195-271
- FrĂ©dĂ©ric Angleviel, « De l'engagement comme « esclavage volontaire ». Le cas des OcĂ©aniens, Kanaks et Asiatiques en Nouvelle-CalĂ©donie (1853-1963) », Journal de la SociĂ©tĂ© des OcĂ©anistes,â , p. 65-81 (lire en ligne)
- Christine Perez, Esclavage polynésien, Paris, Actes du XXVIe congrÚs du GIREA, , 139 p. (lire en ligne)
Liens externes
- (en) Michael Quinion, « Blackbirding Blackbirding », World Wide Words.
- (en) Blackbirding, ABC, .
- (en) Jeff Sparrow, « Friday essay: a slave state - how blackbirding in colonial Australia created a legacy of racism », sur The Conversation (consulté le )