Bernard Garo
Bernard Garo, né à Genève le , est un artiste peintre, plasticien et photographe suisse.
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Biographie
Après avoir obtenu son diplôme et le prix de peinture à l'école cantonale d'art de Lausanne (ECAL) en 1989[1], il travaille entre Nyon et Paris[2] avant de partir pour Barcelone puis, en 2000, pour Berlin avant de passer par Bâle ; il réunit en 2004 ces trois lieux dans un projet artistique relaté dans un ouvrage intitulé « Barcelona, Basel, Berlin »[3]. Entre 2004 et 2014, il reconduit l'expérience avec un projet intitulé « ARIL » (Alexandrie, Reykjavik, Lisbonne, Istanbul) qui raconte, par la peinture, l'histoire de ces quatre villes ravagées par des séismes ; selon l'historienne de l'art Florence Darbre, ce projet « aboutira sur un nouveau livre pluridisciplinaire [qui] sera la pièce maîtresse d’une pensée actuelle, qui sera révélée en synergie au travers d’un film documentaire, produit par PS productions et développé par une exposition muséale, qui voyagera ensuite dans les villes et pays concernés. »[4] ; il donne lieu, en particulier, aux expositions « Caledria » (centré sur l'Islande) et « Au-delà du Sud » (sur l'Égypte)[5].
Bernard Garo est l'un des membres fondateurs du collectif « Dernière Tangente » (avec le musicien Éric Fischer, le réalisateur Marc Décosterd et la danseuse Élise Ladoué) qui présente différents spectacles [6] et dont le spectacle « Pangea Ultima I: La chute d’Icare », présenté le à l'Usine à gaz de Nyon, marquait le 15e anniversaire[7] ; l'année précédente, l'ordinateur contenant les données de ce spectacle avait été dérobé lors d'un cambriolage dans l'atelier de Bernard Garo[8].
Après avoir remporté le grand prix d'art contemporain Gemlucart Monaco 2013 avec son œuvre « Vendredi 13 (après l’averse) »[9], Bernard Garo se voit offrir une exposition personnelle dans la galerie d'Adriano Ribolzi à Monaco[10], dont l'invitée d'honneur pour le vernissage fut la princesse Caroline de Monaco, présidente d'honneur de l'association organisatrice[11].
Expositions
Entre 2006 et 2014, Bernard Garo a tenu les expositions personnelles suivantes[1] - [12] :
- 2006 :
- 2007 : Lausanne , Galerie Synopsism, « États de la matière », peintures récentes et photographies en synergie avec l’inauguration de l’œuvre du M2 par la ville de Lausanne
- 2008 :
- Nyon, galerie d’Art Junod, « Aqua et Ignis », peintures récentes
- Lancy, centre d’expositions, de la Ferme de la Chapelle, « Au-delà du Sud », peinture
- Genève, galerie Calart Actual, « Caldeira », peintures récentes
- Bruxelles, Bozar, rencontre photographique internationale de l’Eté de la Photographie de Bruxelles « Topographie du passage et de l’oubli », photographies 2001-2008
- Le Zoute, galerie associée à la galerie Faider de Bruxelles, présentation de photographies
- 2009
- 2010
- Lancy, centre d’expositions de la Ferme de la Chapelle, « Fusions ardentes », peintures
- Lausanne, galerie Synopsism, « 20 ans de peinture, parcours sur une œuvre, les Inédits »
- Nyon, galerie d’Art Junod, « Lisboa l’intranquille », peintures récentes
- 2011
- Vevey, Ferrari Art Gallery, « Vertiges et vibrations », peintures récentes
- Rue, galerie de Rue, peintures récentes
- Paris, cloître des Billettes, dans le cadre de la manifestation d’art contemporain Nuit Blanche, présentation de la sculpture L1014 réalisée en collaboration avec Etienne Krähenbühl.
- 2012
- Nyon, espace Murandaz, peintures récentes
- Lancy, centre d’expositions, ferme de la Chapelle, « La voix d’un espace vide »
- 2013
- 2014
- Monaco, galerie Adriano Ribolzi, « le visible de l’invisible »
- Lancy, centre d’expositions, ferme de la Chapelle, « Oxymores », peintures
- Nyon, espace Murandaz, 25 ans de peinture
- Atelier ICI Nomade, Nyon, fĂŞte des sens - 25 ans de peinture
Prix et récompenses
En 1994, il remporte le prix artistique de la ville de Nyon ainsi que le « Prix coup de cœur » de la Migros-Vaud puis, en 1999 et 2011, est à deux reprises finaliste de la Bourse Sandoz[13]. Il remporte également plusieurs concours, parmi lesquels la réalisation d'un giratoire à Wiedlisbach en 2004, une œuvre d'art dans le collège des Tuillières à Gland en 2005 ou encore l'animation artistique de la station Bessières du M2 de Lausanne[1].
Bibliographie
- Martine Arnaud Tran [et al.], Barcelona, Basel, Berlin : La matière et le virtuel, Éditions Benteli, (ISBN 3-7165-1294-X)
- (en) John Lippens [et al.], Garo, Au-delĂ du Sud, Lausanne, Antipodes, , 23 p. (ISBN 2-940146-64-0)Traduit en allemand et anglais.
- Garo Art unlimited : peintures, photographies, installations et performances avec le Collectif de la dernière tangente, Éditions Ferrari, (ISBN 978-2-8399-0514-5)
- Bruno Angiolini, « Garo : peinture, art intégré dans l'architecture, photographie, une vision du monde sans limite », Architectes.ch : revue d'architecture suisse, vol. 1, no 68,‎
Filmographie
- Fred Graber, Garo pense juste... mais pas comme nous : aspects de son Ĺ“uvre en 2001, 2001
- Christophe Michaud, work in progress, film présenté en public lors de l’exposition Oxymores,
Références
- « Bernard Garo », sur artnet.ch (consulté le )
- Garo Art unlimited, p. 1
- Pierre Hugli, « Barcelona Basel Berlin : énergie du passage », ph+arts,‎
- « Une peinture au cœur de l'Europe », sur bernardgaro.ch (consulté le )
- Pascale Zimmermann, « Garo peint les forces telluriques », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne)
- « Spectacles », sur derniere-tangente.ch (consulté le )
- Natacha Rossel, « Bernard Garo incarne l’offre variée de l’Usine », La Côte,‎ (lire en ligne)
- Yves Merz, « Un artiste nyonnais victime d’un cambriolage », 24 Heures,‎ (lire en ligne)
- « 5e édition du GemlucArt Monaco - Palmarès des lauréats », sur podcastjournal.net (consulté le )
- « Bernard Garo », sur artcotedazur.fr (consulté le )
- « Lumière sur les œuvres de Bernard Garo », sur blog.restaurantcrissier.com (consulté le )
- (de) « Bernard Garo », sur kunstbulletin.ch (consulté le )
- « Références et prix de l’artiste », sur bernardgaro.ch (consulté le )