Baslieux-sous-Châtillon
Baslieux-sous-Châtillon est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Baslieux-sous-Châtillon | |
Ancien portail du prieuré de Longeau. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Xavier Carton 2020-2026 |
Code postal | 51700 |
Code commune | 51038 |
Démographie | |
Gentilé | Baslieutains, Baslieutaines |
Population municipale |
180 hab. (2020 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 07′ 25″ nord, 3° 48′ 00″ est |
Altitude | Min. 90 m Max. 243 m |
Superficie | 5,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
C'est un petit village dans la vallée du Belval qui elle-même est située dans la vallée de la Marne au nord-ouest d'Epernay.
Les coteaux du vignoble de Baslieux sont en AOC Champagne.
Le cadastre de 1832 cite comme lieux-dits : la Ferme-de-Longueau, Moulin-de-Cuisle, la Ferme du Moncetz, hameaux Heurtebise et Mellerei.
Urbanisme
Typologie
Baslieux-sous-Châtillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), forêts (19,3 %), cultures permanentes (12,4 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Il existait déjà au IXe siècle, c'était une simple ferme dans le Bainsonois. En effet, on peut lire dans une charte de 862 qu'Ercherad, évêque de Châlons, cédait à un nommé Godbert la Villa quacdictur Balliolis in page Bansionensi .
En 1652 pendant que les armées ennemies s'affaiblissaient, celle du roi s'était renforcée et Turenne, qui l'avait jusque-là ménagée, allait pouvoir reprendre l'offensive, dès le 2 novembre, il est à Baslieux-sous-Châtillon où ses soldats s'enivrent si bien qu'il ne s'en trouve pas un seul pour monter la garde à sa porte. Il dépendait du présidial de Château-Thierry et de la coutume de Vitry.
En 1820, le village est formé des écarts et hameaux suivants : Baslieux, Mesleray, le Presbytère, la Ferme du Montcet, Heurtebise, le Vieux Moulin et Longueau.
La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 30 mai 1921.
Politique et administration
Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Reims pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[8].
Intercommunalité
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Châtillonnais, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes Ardre et Châtillonnais.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[9], cette communauté de communes Ardre et Châtillonnais est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de la communauté de communes du Châtillonnais et de la communauté de communes Ardre et Tardenois[10] - [11]
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2020, la commune comptait 180 habitants[Note 2], en diminution de 2,17 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Le monument aux morts a été construit après la Première Guerre mondiale.
Le prieuré de Longueau[20], situé à 1 500 m au sud-ouest de la ville[21], il restait des ruines en 1871 surtout la chapelle ; en 1909 il ne restait plus qu'une croix pour en marquer le lieu. Sa fondation remontait à 1140 par Gaucher II de Châtillon, il fut aussi doté par les seigneurs de Châtillon. Son église était placée sous le vocable de Notre-Dame ; il fut transféré à Reims en 1622[22].
Quelques personnalités de la famille comtale y avaient leur tombe. Deux sculptures d'homme en habits du XIIe siècle que la coutume locale attribue à Thibault le fondateur et un chevalier. Deux sculptures de femmes, bienfaitrices ou abbesses ? Une seule ayant encore une inscription visible "...XI le jour de feste Sainte Luce priez pour l'am...trespassa l'an de grace mil et II...".
En 1178, Foulques prévôt de l'église de Reims faisait une donation, sa sœur y ayant fait ses vœux. Ce fut aussi le cas de Hugues Le Large en 1285. En 1622, les bandes de Ernest de Mansfeld lors de la guerre de Trente Ans, menaçaient la région ; les sœurs se réfugièrent en leur hôtel de Reims de la rue du Jard. Elles firent ensuite une demande pour y rester et elles eurent leur accord en 1633[23]. En 1697 Françoise Coligny en était l'abbesse[24] La trentaine de sœurs fut dispersée en 1792 par la Révolution française. La porte sud du prieuré avait pour accueillir ces mots : "INTROIBO IN DOMUM TUAM DOMINE ADORABO AD TEMPLUM SANCTUM TUUM IN TIMORE TUO".
L'église paroissiale Saint-Léger, dont le transept et le chevet sont datables du XVe siècle[25].
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Roland (1642-1678), prêtre, fondateur de la congrégation des Sœurs de l'Enfant-Jésus ; béatifié en 1994 par le pape Jean-Paul II.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 21 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Ardre et Tardenois et de la Communauté de communes du Châtillonnais », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis,‎ , p. 24-28 (lire en ligne [PDF]).
- « Arrêté préfectoral du 7 novembre 2013 fixant le nom, le siège et désignant le receveur de la Communauté de communes issue de la fusion de la Communauté de communes Ardre et Tardenois et de la Communauté de communes du Châtillonnais », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 11 bis,‎ , p. 31 (lire en ligne [PDF]).
- « Village de Baslieux-sous-Châtillon », sur http://www.annuaire-mairie.fr, (consulté le ).
- Almanach Matot-Braine de 1879, p225.
- « L'équipe du conseil municipal », sur http://mairiebaslieuxsouschatillon.wifeo.com, (consulté le ).
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- aussi orthographié Longault.
- « Prieuré fontevriste de Longueau », sur Prieurés fontevristes, (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne, Paris, 1891, p. 145.
- Prosper Tarbé, Reims, essais historiques sur ses rues et ses monuments, 1844, P34-35.
- Abrege du traité des actes... concernant le clergé de France...depuis 1720 à 1750 inclus, seconde édition, Jacques Garrigan, Avignon, 1771, p367.
- « Église paroissiale Saint-Léger de Baslieux-sous-Châtillon - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur cr-champagne-ardenne.fr (consulté le ).