Accueil🇫🇷Chercher

Base aérienne de Prince Sultan

La base aérienne de Prince Sultan (arabe : قاعدة الأمير سلطان الجوية) est une base aérienne militaire située dans la ville fermée d'Al Khardj, en Arabie saoudite.

Base aérienne de Prince Sultan
قاعدة الأمير سلطان الجوية
Vue du ciel de la Base aérienne de Prince Sultan
Vue du ciel de la Base aérienne de Prince Sultan
Cocarde
Localisation
Pays Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
Ville Al Khardj
Date d'ouverture 1951
Coordonnées 24° 03′ 19″ nord, 47° 33′ 49″ est
Altitude 503 m (1 651 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA AKH
Code OACI OEPS
Type d'aéroport Militaire
Gestionnaire Force aérienne royale saoudienne
Pistes
Direction Longueur Surface
17L/35R 4 000 m (13 123 ft) Asphalte
17R/35L 4 000 m (13 123 ft) Asphalte
Géolocalisation sur la carte : Arabie saoudite
(Voir situation sur carte : Arabie saoudite)
AKH

Historique

Il y a sur la base une forte présence américaine pendant les opérations Southern Watch, Enduring Freedom et Iraqi Freedom. La présence américaine est alors principalement celle de plusieurs unités navigantes de l'US Air Force (USAF), complétées par un escadron de Northrop Grumman EA-6B Prowler de la Navy (USN) ou du Corps des Marines des États-Unis (USMC), un escadron de chasse de Panavia Tornado F.3 de la Royal Air Force (RAF) et un escadron de chasse de l'armée de l'air française avec des Dassault Mirage 2000, des Mirage F1 CR et un avion de ravitaillement en vol Boeing C-135FR Stratotanker. À la suite de l'attaque des installations de l'USAF à Khobar Towers à Dharan en 1996, toutes les activités de l'US Air Force sont transférées sur la base aérienne de Prince Sultan.

Un F-15C Eagle de l'Air National Guard décollant de la base aérienne de Prince Sultan en 2000

Avant le 11 septembre 2001, conformément à un accord avec le gouvernement saoudien, tous les avions américains et alliés stationnés sur la base doivent être de nature "défensive" plutôt que "offensive". Cela est dû aux sensibilités arabes selon lesquelles les aéronefs n'appartenant pas aux forces aériennes royales saoudiennes (RSAF) dans le royaume d'Arabie saoudite devraient être perçus comme étant là pour la défense du Royaume.

Au cours de l’opération Southern Watch, les appareils doivent stationner au Koweït ou à bord de porte-avions dans le golfe Persique afin de transporter des munitions de frappe offensive destinées à être utilisées contre des cibles au sol en Irak. Les avions de l'USAF, de l'USN, de l'USMC, de la RAF et de la France qui sont basés sur la base assurent principalement l'alerte avancée aéroportée, la reconnaissance, le ravitaillement en vol, la guerre électronique, la suppression des défenses aériennes ennemies (SEAD), le combat air-air, et le transport aérien. Les escadrons américains passent sous le contrôle opérationnel de la 363rd Air Expeditionary Wing (en) (363 AEW), avec des escadrons ou des détachements tournant avant le 11 septembre 2001 effectuant de périodes de 90 jours à 6 mois. Au cours de l'opération Southern Watch, en plus des aéronefs de la composante active, l'US Air Force utilise largement l'Air National Guard (ANG) et l'Air Force Reserve Command (AFRC) et leurs McDonnell Douglas F-15 Eagle, General Dynamics F-16 Fighting Falcon et Boeing KC- 135. La Navy américaine, la réserve navale et le corps des Marines des États-Unis utilisent également des avions EA-6B depuis la base.

En août et début septembre 1998, la Joint Task Force Southwest Asia (JTF-SWA) et son Centre des opérations aériennes de la Coalition (CAOC) prévoient de déménager du complexe d'Eskan (en) à Riyad pour rejoindre la base. La destruction des tours de Khobar en 1996 accélère ce mouvement, de sorte que le commandement et le contrôle de toutes les opérations aériennes de la Coalition pour les opérations Enduring Freedom et Iraqi Freedom soient exécutés depuis la base avant le 11 septembre 2001.

À la mi-2003, toutes les opérations américaines commencent à migrer vers la base aérienne d'Al Udeid à Doha, au Qatar.

Entre 2003 et 2005, les Vickers VC10 du No. 101 Squadron de la RAF sont basés sur la base pour soutenir l'opération Telic avant de se rendre à sur la RAF Al Udeid (une section de la base aérienne d'Al Udeid au Qatar)[1].

En octobre 2019, 2000 soldats américains rejoignent environ 700 américains déjà stationnés sur la base aérienne[2], accompagnant des bombardiers B-1B, de chasseurs furtifs F-22 Raptor et des batteries de missiles Patriot[3]. Le nouveau renforcement des troupes fait suite à plusieurs attaques contre des pétroliers par l'Iran dans le golfe d'Oman[4].

La 378th Air Expeditionary Wing (en) est activée le 17 décembre 2019, l'Air Force indique que la mission de l'unité est de "fournir une profondeur stratégique et un soutien défensif accru tout en maintenant la présence régionale pour promouvoir la paix par la dissuasion''[5].

Utilisation actuelle

Installations

La base aérienne se trouve à une altitude de 503 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer. Elle dispose de deux pistes avec une surface en asphalte mesurant 4 000 mètres.

La base utilise actuellement des centaines de tentes comme logements semi-temporaires, bien qu'il soit prévu de remplacer les tentes par des caravanes et des structures plus permanentes[7].

Notes et références

  1. « 19 Years Over Iraq », Key Publishing, Stamford, , p. 11
  2. « Pentagon to Deploy Around 2,000 Additional Troops to Saudi Arabia », sur The Wall Street Journal,
  3. « Air Force Sends B-1B Bombers To Saudi Arabia Amid U.S. Military Buildup In The Kingdom », sur The Drive,
  4. « Esper Tours Saudi Military Site as U.S. Readies Troop Buildup », sur The Wall Street Journal,
  5. (en-US) Senior Airman Giovanni Sims, « 378th AEW officially activates at PSAB », sur US Air Forces Central Command, US Air Force, (consulté le )
  6. « Royal Saudi Air Force - Al Kharj (Prince Sultan Air Base) (OEPS) », Scramble.nl (consulté le )
  7. Lolita C. Baldor, « US expands troop, fighter jet presence at Saudi base », Military Times, (lire en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.