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Banfora

Banfora est une ville du sud-ouest du Burkina Faso fondĂ©e en 1903. Elle est la capitale de la rĂ©gion des Cascades et de la Province de la ComoĂ© (Pays du Paysan Noir) et chef-lieu du dĂ©partement du mĂȘme nom. Ville-carrefour, elle s'est dĂ©veloppĂ©e grĂące Ă  l'industrie de la canne Ă  sucre et d'autres activitĂ©s[1], et, aussi Ă  l'apparition de l'exploitation de la mangue.

Banfora
Banfora
Place de la nation de Banfora
Administration
Pays Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
RĂ©gion Cascades
Province Comoé
DĂ©partement
ou commune
Banfora
DĂ©mographie
Population 167 251 hab. (2006)
DensitĂ© 179 hab./km2
Langues français, Dioula,Gouin, Sénoufo, Turka, Karaboro
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 10° 36â€Č nord, 4° 45â€Č ouest
Superficie 93 400 ha = 934 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Cascades de Karfiguéla
Indicatif téléphonique (+226) 20 91 00 09
Localisation
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Banfora
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
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Banfora
    Rue de Banfora

    GĂ©ographique

    La commune de Banfora se trouve au sud-ouest du Burkina Faso sur la route nationale 7 Ă  85 km de Bobo-Dioulasso et Ă  environ 450 km de Ouagadougou. Elle est Ă©galement desservie par la ligne de chemin de fer qui relie Abidjan (CĂŽte d'Ivoire) Ă  Ouagadougou (capitale du Burkina Faso). Banfora est situĂ©e Ă  une cinquantaine de kilomĂštres de la frontiĂšre ivoirienne, c'est la derniĂšre Ă©tape pour les voyageurs avant de gagner la CĂŽte d'Ivoire. Elle est Ă©galement proche de la frontiĂšre avec le Mali. De par sa situation gĂ©ographique, Banfora est une ville carrefour Ă  l’intersection des routes menant Ă  Sikasso (Mali), Ă  Korhogo (CĂŽte d’Ivoire) et Bobo-Dioulasso(Burkina). La commune urbaine de Banfora est situĂ©e Ă  l’extrĂȘme sud-ouest du Burkina Faso et est comprise entre 9°25 et 10°37 latitude nord et 3°50 et 4°56 longitude ouest. Elle est situĂ©e Ă  une altitude de 270 m et est accessible par la route nationale 7 et la voie ferrĂ©e Abidjan-Niger. Elle est situĂ©e Ă  450 km de Ouagadougou, la capitale, et Ă  85 km de Bobo-Dioulasso, la capitale Ă©conomique. La commune s’étend sur une superficie d’environ 935 km2.

    En , la lĂ©gislation a encore changĂ© la physionomie de l’espace communal. La loi 030/99 du , portant fixation des limites territoriales des communes urbaines au Burkina Faso, a ainsi dĂ©fini les limites du territoire communal de Banfora: de l’intersection des routes de Banfora-Sindou, Banfora Bobo-Dioulasso et Banfora-Niangoloko, retenue comme point central, la commune est dĂ©limitĂ©e :

    • au Nord : sur la route des Cascades au km 6, puis au km 15 sur l’ancienne route allant au complexe sucrier en passant par Nafona II ;
    • au Sud : au km 5 sur la route Banfora – Mangodara ; au km 5 sur la route Banfora-Niangoloko (route nationale 7) ;
    • Ă  l’Est : au km 17,5 sur la route Banfora–Bobo-Dioulasso (route nationale 7) au km 6 sur la route Banfora – SidĂ©radougou (route nationale 11) ;
    • Ă  l’Ouest : au km 3,5 sur la route Banfora- Sindou (route rĂ©gionale no 28).

    Ces dĂ©limitations correspondent aujourd'hui Ă  la partie urbaine de la commune. ConformĂ©ment Ă  l'article 21 de la loi no 055-2004/AN portant Code GĂ©nĂ©ral des CollectivitĂ©s Territoriales, ont Ă©tĂ© Ă©tendus les ressorts territoriaux des communes urbaines Ă  ceux des dĂ©partements dans lesquels elles sont situĂ©es. Ce nouveau dĂ©coupage du territoire communal a augmentĂ© le capital spatial urbain en intĂ©grant un vaste arriĂšre-pays rural 6 fois supĂ©rieur Ă  celui de la zone urbaine dĂ©finie par la loi 030/99, ce qui a portĂ© la superficie de la commune de Banfora Ă  935 km2 (cf. PPDT du PPDEL). DivisĂ©e en quinze secteurs et vingt-deux villages (1 / Bodadiougou 2/ Bombora 3/ Diarabakoko 4/ Dionouna 5/ Diongolo 6/ KarfiguĂ©la 7/ Kitobama 8/ Korogora 9/ LĂ©mouroudougou 10/ MarĂ©bama 11/ NĂ©kanklou 12/ Niankar13/ Niarebama 4/ SiniĂ©na15/ SitiĂ©na16/ Tangora 17/ Tengrela 18/ Tiempagora19/ TiĂ©kouna 20/ Tionouna 21/ ToumoussĂ©ni 22/ Tiontionmana.)

    Le paysage communal se prĂ©sente dĂ©sormais sous la forme d’une zone urbaine dessinĂ©e par les opĂ©rations de lotissement et d’une zone rurale, composĂ©e des secteurs 9, 10,11, 12, 13 et 14 et des 22 villages rattachĂ©s, tout indiquĂ© pour la pratique d’activitĂ©s agricoles urbaines et pĂ©riurbaines. 

    Histoire

    Selon la tradition, le nom de Banfora viendrait de Gouafo, le fondateur. Ce mot signifie aussi : « la clairiÚre. »

    Les premiers occupants furent les Karaboro puis les Gouins et les Turkas. Tous sont venues du sud du pays.

    Important carrefour, la rĂ©gion a connu de nombreuses invasions jusqu’à la colonisation française ce qui en fait une commune cosmopolite.

    • 1903 : crĂ©ation du poste militaire de Banfora
    • 1904 : crĂ©ation du poste administratif de Banfora
    • 1905 : crĂ©ation de la route Banfora – Bobo
    • 1931 : arrivĂ©e de la voie ferrĂ©e Abidjan – Niger et opĂ©rationnelle en 1933
    • 1944 : le dimanche fut consacrĂ©, jour du marchĂ© de Banfora
    • 1951 : dĂ©cret du portant crĂ©ation du cercle de Banfora
    • 1959 : arrĂȘtĂ© no 264 du 24 mai portant crĂ©ation de la commune de Banfora.
    • 1960 : dĂ©cret no 60-249 du portant Ă©rection en commune de plein exercice. Le premier maire fut BĂ©gnon Kone.
    • 2020 : construction de la Place de la Nation
    • 2021: construction de la salle polyvalente de Banfora

    Administration

    La mairie de Banfora, au regard de son organigramme, comprend plusieurs services repartis entre dix directions sous la coordination du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. L'actuel SG, s'appelle Tou Sagnaba Abdramane, Administrateur Civil[2]. Le conseil municipal dissous Ă  la faveur de l’insurrection populaire des 30 et , vient d'ĂȘtre Ă©lu le . Ce sont quatre vingt (80) conseillers qui le composeront. En attendant que le conseil soit convoquĂ© pour mettre en place ses instances, la commune de Banfora est dirigĂ©e par une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale communale prĂ©sidĂ©e par Madame ADENYO/SERME Bernadette, Administrateur Civil.

    Économie

    Marché de Banfora (2006).

    En plus des activités commerciales exercées essentiellement dans les anciens et nouveaux marchés, Banfora abrite également des unités industrielles et des centres commerciaux y compris l'agriculture et l'élevage[3].

    Santé

    La ville bĂ©nĂ©ficie des prestations du centre hospitalier rĂ©gional (CHR), de la protection Maternelle Infantile, de dispensaires de secteurs et d’un bloc opĂ©ratoire[4].le (CHR) est situĂ© dans le secteur N°7 de la ville juste en face de la pharmacie CHARCLAME

    Éducation

    CollÚge privée Saint Augustin de Banfora

    La commune de Banfora compte dix-neuf Ă©coles primaires, trois lycĂ©es (deux municipaux et un provincial) et un collĂšge d’enseignement technique (CET)[5], dix huit lycĂ©es privĂ©s, une Ă©cole de formation des enseignants privĂ©e et trois Ă©coles de formation supĂ©rieure, deux Ă©coles de santĂ©, et une universitĂ© publique.

    Culture

    Il existe une Maison des Jeunes et de la Culture qui abrite en son sein la bibliothĂšque communale. La commune dispose d’un orchestre moderne pour la jeunesse.Elle a bĂąti depuis 2020, une salle de spectacle nommĂ©e "Salle polyvalente de Banfora" oĂč s'organise des concerts et confĂ©rences publiques.

    Depuis 2004, se tient en janvier, le festival des arts, rites et musiques du paysan noir (FESTRIM).

    Sport

    Au niveau du Sport, un stade municipal est en reconstruction..depuis 5 ans, en vue de promouvoir le sport dans la commune.l'Ă©quipe de la ville est ISCO.banfora a Ă©galement des terrains d'entrainement sportif pour les jeunes comme le terrain de la police municipale . de la on y trouve les formations du football,du handball,du basketball et du karatĂ©. le stade est situĂ© sur la voix de Bobo-Dioulasso non loin du collĂšge privĂ© saint augustin.

    Loisirs

    Outre, les deux salles de cinéma (Nérigaba et Paysan Noir), Banfora et sa région offrent des curiosités touristiques (payantes, hélas), par exemple les pics de Sindou, la cascade de Karfiguéla, les dÎmes de Fabédougou, le lac de TIngrela et ses fameux hippopotames.

    Sécurité

    La maison du réseau telmob

    La ville contient à la fois des effectifs de police (commissariat central) et de gendarmerie (compagnie de gendarmerie, brigade territoriale, brigade de recherches, brigade de prévention routiÚre), et une compagnie de sapeurs pompiers.

    Drame de Nafona[6] : le , deux policiers se rendent dans la commune de Nafona pour interpeller cinq personnes impliquées dans un conflit foncier. La tante d'une d'elle s'interpose. Selon les sources officielles les policiers font un tir de sommation et une balle atteint mortellement la dame. En représailles, la population tuera les deux policiers.

    Lieux de culte

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquĂ©es musulmanes [7]. Il y a aussi des Ă©glises et des temples chrĂ©tiens : CathĂ©drale Saint-Pierre de Banfora (Église catholique), Association des Églises Ă©vangĂ©liques rĂ©formĂ©es du Burkina Faso (Communion mondiale d'Églises rĂ©formĂ©es), AssemblĂ©es de Dieu, Deeper Life Bible Church, Centre international d’évangĂ©lisation - Mission intĂ©rieure africaine.

    Transports

    Transport routier

    • Femmes se rendant au marchĂ© Ă  bicyclette.
      Femmes se rendant au marché à bicyclette.
    • Triporteur.
      Triporteur.
    • Vente de piĂšces de rechange.
      Vente de piĂšces de rechange.
    • Chargement de deux-roues.
      Chargement de deux-roues.

    Transport ferroviaire

    Gare de Banfora

    La gare de Banfora située sur la ligne d'Abidjan à Ouagadougou est desservie par des trains Sitarail.

    Origine ArrĂȘt prĂ©cĂ©dent Train Consultez la documentation du modĂšle ArrĂȘt suivant Destination
    Abidjan Ouangolodougou Consultez la documentation du modÚle [Non indiqué] Bobo-Dioulasso Ouagadougou

    Transport aérien

    Banfora possĂšde un petit aĂ©rodrome, dont la longueur utile de la piste est de 1 275 mĂštres (code AITA : BNR[8]).

    Coopération Nord-Sud

    • Jumelage avec Chauvigny (Vienne - France) 1974,
    • Jumelage avec Bonnes (Vienne - France) 1994
    • Jumelage avec MauprĂ©voir (Vienne - France) 2000
    • Jumelage en cour avec la CommunautĂ© de communes de la Haute Saintonge (Charente - Maritime - France)  2008;
    • Jumelage-coopĂ©ration avec la ville de Pessac en 2010;
    • Jumelage avec Trino (PiĂ©mont - Italie) 1998
    • Partenariat avec la ville de Geisenheim (Allemagne),
    • Partenariat avec la ville de Konan (Japon),
    • Partenariat avec la ville de Rennes Ă  travers l’APAB (Rennes, France)  2008
    • Partenariat avec l’Association les Amis de la ComoĂ© (Argenteuil, France) 2008
    • Partenariat avec la ville de BelƓil (Canada) dans le cadre du PMDE 2011

    Coopération Sud-Sud

    • Sikasso (Mali), 2002
    • Ouahigouya, (Burkina), 1996
    • Pouytenga (Burkina), 1996
    • Saaba (Burkina), 2010
    • Kaolack (SĂ©nĂ©gal), 2010
    • SĂšmĂš podji (BĂ©nin), 2010

    Notes et références

    1. Piermay, J. L., Géographie humaine tropicale : Afrique, Association géographique d'Alsace, (OCLC 469395524, lire en ligne)
    2. « 60eme anniversaire du Burkina : Banfora à l'honneur », sur Gulmu Info, (consulté le )
    3. Fatoumata Ouattara, « Gouvernances quotidiennes au cƓur des structures de santĂ©. Les cas d’Orodara et de Banfora, Burkina Faso », Bulletin de l’APAD, nos 23-24,‎ (ISSN 1950-6929, DOI 10.4000/apad.145, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. [PDF] Carte sanitaire 2010, MinistÚre de la Santé, consulté le 12 décembre 2018.
    5. « Enseignement technique : Les Cascades dans la menuiserie, l’électricitĂ© et la maçonnerie - leFaso.net », sur lefaso.net (consultĂ© le )
    6. La Rédaction, « Comoé: deux policiers et une civile tués à Nafona », sur FASOZINE:Quotidien BurkinabÚ de linformation, (consulté le )
    7. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 455
    8. (en) Banfora Airport BNR, Airportia ; Banfora Airport (BNR), World Airport Codes

    Annexes

    Bibliographie

    • Philippe Delanne, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora : guide des hĂŽtels restaurants, des grandes entreprises, des arts et de la culture, SĂ©pia, Saint-Maur-des-FossĂ©s ; Fondation Atef OmaĂŻs, Abidjan, 2013, 351 p. (ISBN 978-2-84280-222-6)
    • Catherine Goislard, Urbanisation et nouvelles rĂ©gulations juridiques, l'exemple de Banfora : Burkina Faso, UniversitĂ© PanthĂ©on-Sorbonne, Paris, 1993, 516 p. (thĂšse de droit)
    • Jean-Claude Klotchkoff, « Banfora », in Le Burkina Faso aujourd'hui, Éditions du Jaguar, Paris, 2011, p. 106-107 (ISBN 9782869504523)
    • Jean Bernard Ouedraogo, La chaĂźne ouvriĂšre : les champs, l'usine, la ville Ă  Banfora, UniversitĂ© de Nantes, 1987, 502 p. (thĂšse de sociologie)
    • Jean-Louis Vassallucci, Gbafo KĂč : peuplement du site de Banfora (Burkina Faso), UniversitĂ© d'Aix-Marseille 1, 1988, 361 p. (thĂšse de population-environnement)
    • Jean-Louis Vassallucci, Le souffle du gĂ©nie Ă  criniĂšre, Lulu.com, 2009, 189 p (ouvrage de fiction situĂ© Ă  Banfora et basĂ© sur ses mythes anciens et modernes).Articles connexes
    • Jean Leclerc. Bref aperçu du Burkina Faso. RĂ©gion de Banfora, les Gans. 1999 et 2005 .

    Liens externes

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