Ballon porte antenne
Dès le début du XXe siècle, le ballon porte antenne était l'un des premiers dispositifs capables d'élever une antenne radioélectrique pour la réception des ondes radioélectriques des basse fréquence et moyenne fréquence.
Historique
Dès le début du XXe siècle. La réception puissante des postes éloignes sur les bandes radios nécessite de longues et surtout de hautes antennes radioélectriques, qu'il est impossible à l'amateur de télégraphie sans fil de posséder, s'il désire entendre les postes lointains. Un moyen simple est l'emploi du cerf-volant porte-antenne, qui permet de reculer d'une manière importante la limite des réceptions ordinaires des bandes basses, et sans modifier en rien le poste de réception à galène proprement dit.
Applications
Dès le début du XXe siècle. Les stations de T.S.F. permirent la réception dans les bandes radios, des signaux de la tour Eiffel.
Principe
- L'antenne radioélectrique pour être efficace est un fil électrique long d'une demi-onde (de plusieurs centaines de mètres) soutenue par un ballon porte antenne[1] pour la réception des ondes radioélectriques des basse fréquence et moyenne fréquence.
- Un ballon sphérique d'un diamètre 2 mètres, poids de la sphère 2,5 kg, volume 6 m3 d'hélium dispose d'une force capable de tendre énergiquement un fil électrique de 1,8 kg.
- L'antenne radioélectrique peut être tendues entre 2, 3 ou 4 mats (réalisé par les cordes de retenues de plusieurs ballons).
- L'antenne dipolaire en « V » inversé demi-onde peut être supportée sur la corde de retenue du ballon.
Réglementation aérienne
Sur le territoire français, (sauf zones interdites aux vols) l'ascension de ballons captifs s'effectue librement tant que le sommet de l'enveloppe n'excède pas une hauteur de 50 mètres.
Pour une hauteur comprise entre 50 et 150 mètres une autorisation spécifique peut être accordée par le directeur de l'aviation civile (plusieurs câbles de retenue du ballon peuvent être demandés).
Et au-delà de 150 mètres l'ascension de ballons captifs fait l'objet d'un plan de vol. Le ballon captif inhabité fait partie des aéronefs civils qui ne transportent aucune personne à bord ( [2] ) avec des feux réglementaires des aéronefs. Les aéronefs captifs et leur câble de retenue doivent porter des feux correspondant au balisage d’un obstacle artificiel de même hauteur ( [3] ).
Météorologie compromettante
Météorologie compromettant le ballon porte antenne :
- Vents supérieurs à la force 6 (40 km).
- Tempête
- Rafales de vent
- Les effets tourbillons des vents en dessous d’une altitude de 15 mètres.
- Fortes précipitations de pluie.
- La pluie battante.
- Orage.
- Grêles.
- Chute de neige.
- Baisse rapide de la température.
- En présence d’une baisse de température l’hélium du ballon perd du volume et le ballon prend une forme dégonflée (ses capacités sont diminuées).
- Le ballon se dégonfle naturellement (la perte d’hélium est de 1 % par jour).
Notes et références
- Pour le ballon à gaz : 1 m3 d'air chaud lève une charge de 0,1 kg ; 1 m3 d'hélium lève une charge de 1 kg.
- Arrêté du 25 août 1986 relatif aux conditions d'emploi des aéronefs civils qui ne transportent aucune personne à bord (publié au JO du 28 septembre 1986, p. 11619) : Article premier. - Sont soumis au présent texte : Les aéronefs captifs qui ne transportent aucune personne à bord, dont on peut s'assurer qu'ils sont reliés au sol par un moyen sûr et qu'ils sont sous surveillance permanente. Le pilote de ces engins doit prendre en compte l’espace aérien dans lequel il pratique et prendre toute précaution pour prévenir le risque aérien.
- (Code de l'Aviation Civile : RCA-1 Feux réglementaires des aéronefs. Appendice B §1.3 Les aéronefs captifs et leur câble de retenue doivent porter des feux correspondant au balisage d’un obstacle artificiel de même hauteur.
Liens internes
- Bande des 4 km • Bande des 2 km • Bande des 600 mètres • Bande des 160 mètres • Bande des 80 mètres • Bande des 60 mètres • Bande des 40 mètres • Bande des 30 mètres •
- Récepteur à cristal
- Cerf-volant porte antenne
- 500 kHz (maritime et aéronautique)
- Radiotélégraphiste
- Télégraphie sans fil
- Les ondes moyennes
- Les basses fréquences
- Antenne long-fil
- Antenne fouet hélicoïdale ou à bobine
- Antenne dipolaire ou dipôle ou en « V » inversé demi-onde
- l’antenne NVIS
Liens externes
Bibliographie
- (fr) Manuel élémentaire de Télégraphie Sans Fil (1914) Poids de 21 Mo.
- (fr) L. Péricone (officier radio de bord), Le mémento de l’étudiant radioélectricien (à l’usage des radiotechniciens et des candidats aux divers examens d’opérateur radio),, Dunod Paris,
- (fr) Joseph Roussel (secrétaire général de la Société française d’étude de télégraphie et de téléphonie sans fil), Le premier livre de l’amateur de TSF, Librairie Vuibert, Paris,
- (fr) P. Hémardinquer, Le Poste de l'Amateur de T.S.F, Etienne Chiron Paris,