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Ball culture

La ball culture en français : « culture ball Â», le système des maisons et d'autres termes associĂ©s dĂ©crivent un phĂ©nomène de sous-culture LGBT aux États-Unis dans lesquels des personnes « marchent » (c'est-Ă -dire entrent en compĂ©tition) pour un trophĂ©e et des prix lors d'Ă©vĂ©nements dĂ©signĂ©s comme des « bals ». Les compĂ©titions peuvent inclure de la danse, ou des catĂ©gories drag imitant d'autres genres et classes sociales. La plupart des personnes participant Ă  la culture du bal appartiennent Ă  des groupes structurĂ©s en « maisons » (house en anglais)[1] - [2].

Un participant Ă  un bal en 2016.

Maisons

Juliana Huxtable de la House of Ladosha.

Les maisons (house) sont un système communautaire d'entraide[3], qui servent de familles alternatives principalement constituĂ©es de jeunes noirs et latinos queer, et sont supposĂ©es offrir des espaces sĂ©curisant (safe space)[4]. Les maisons sont dirigĂ©es par des « mères » et des « pères », qui procurent gĂ©nĂ©ralement du soutien et des conseils aux « enfants »[5]. La plupart des maisons fonctionnent sur le mĂŞme modèle. Le système des maisons existe Ă  travers tous les États-Unis et dans plus de 15 villes, pour la plupart de la cĂ´te Nord-est :  New York, Newark, Jersey City, Philadelphie, Baltimore et Washington, DC[6], ainsi que Oakland et la Baie de San Francisco. Les maisons qui remportent beaucoup de trophĂ©es et obtiennent une reconnaissance, atteignent le grade dit de « lĂ©gendaire »[7] Certaines maisons sont devenues cĂ©lèbres : House of Ninja (fondĂ©e par Willi Ninja), House of Aviance (en) (fondĂ©e par Mother Juan Aviance (en))[8]House of Xtravaganza (en) (fondĂ©e par Hector Xtravaganza, nĂ© Hector Valle), House of princess, House of Infiniti, House of Mizrahi, House of LaBeija (fondĂ©e par Crystal LaBeija (en))[9] - [10] - [11] - [12], House of Dupree (fondĂ©e par Paris Dupree), House of Amazon (fondĂ©e par Leiomy Maldonado)[13], et House of Mugler (fondĂ©e par David, Raliegh, Julia et Eric Mugler)[14]. Typiquement, les membres d'une maison adoptent le nom de leur maison comme nom de famille[15]. Historiquement, quatre catĂ©gories de genre existent Ă  l'intĂ©rieur des maisons : butch queens, femmes queens, butches et femmes.

Compétitions

Les maisons « marchent » (en anglais : walk), c'est-Ă -dire entrent en compĂ©tition les unes avec les autres, lors de bals et sont jugĂ©es sur leurs compĂ©tences en danse (vogue), sur leurs costumes et leur attitude. Les personnes participantes s'habillent en fonction de la catĂ©gorie dans laquelle elles concourent, et l'on s'attend Ă  les voir afficher un certain rĂ©alisme[16]. Les bals sont influencĂ©s par la mode du hip hop et de la musique. Les bals les plus longs durent parfois dix heures, avec des dizaines de catĂ©gories de compĂ©tition en une seule soirĂ©e. Le public spectateur est moins important que pour d'autres formes de compĂ©titions, puisque tout le monde ou presque vient Ă  concourir. Certains trophĂ©es font 3,7 mètres de haut, et on peut gagner jusqu'Ă  1 000 $ voire plus. Bien que certaines marches impliquent le travestissement, dans d'autres cas l'objectif est d'accentuer la masculinitĂ© ou la fĂ©minitĂ© de la personne qui participe comme une parodie de l'hĂ©tĂ©rosexualitĂ©. Le voguing se compose de cinq Ă©lĂ©ments : catwalk, duckwalk, hands, floor performance, spin and deep[17].

Catégories

Certaines catĂ©gories incluent [18]:

  • Butch Queen Vogue Fem : performance d'une figure fĂ©minine jugĂ©e sur les Ă©lĂ©ments de vogue des mains, du dĂ©filĂ©, de la file indienne, du travail au sol et des plongeons
  • BQ Realness : le jugement porte sur la capacitĂ© des participants Ă  se fondre dans la norme des hommes cis hĂ©tĂ©rosexuels
  • FQ Realness : le jugement porte sur la capacitĂ© des participants Ă  se fondre dans la norme des femmes cis hĂ©tĂ©rosexuelles
  • Realness with a Twist (Twister) : le jugement porte sur la capacitĂ© des participants Ă  se fondre dans la norme des hommes hĂ©tĂ©ros, puis Ă  revenir dans le style voguing.
  • BQ/FQ/FF : le jugement porte sur la capacitĂ© des participants Ă  dĂ©filer, gĂ©nĂ©ralement avec un costume ou de la couleur
  • Bizarre : le jugement porte sur la crĂ©ativitĂ© des personnes participant Ă  crĂ©er un costume basĂ© sur une catĂ©gorie donnĂ©e
  • Étiquettes : le jugement porte sur le nombre des Ă©tiquettes portĂ©es et leurs authenticitĂ©
  • BQ/FQ/FF Sex siren : le jugement porte sur le sex appeal des sous vĂŞtements
  • BQ/FQ/FF Face : le jugement porte sur l'apparence lisse et propre du visage
  • Commentateur vs Commentateur : apporte aux aspirants MC la possibilitĂ© de mettre en scène leur capacitĂ© Ă  galvaniser le public
  • Dipology : comme le vogue pour une femme avec des plongeons en plus
  • Piste EuropĂ©enne : Une catĂ©gorie butch-queen, avec les effets observĂ©s dans un dĂ©filĂ© de mode europĂ©en 
  • Piste AmĂ©ricaine : Similaire Ă  piste europĂ©enne, avec des queens butch, hommes trans ou des Butches/Ă©talons
  • Butch Queen en talons aiguilles
  • FQ/BQ Drag female performance : synchronisation labiale (lip synching)
  • Vogue avec les mains uniquement
  • Vierge/DĂ©butants Vogue : catĂ©gorie vogue pour les personnes dĂ©butantes depuis moins d'un an 
  • Best dressed : le mieux habillĂ©
  • CatĂ©gorie LĂ©gendes et icĂ´nes  
  • Vogue des femmes
  • Visage : Dans la catĂ©gorie visage, le jugement porte sur la beautĂ© classique du visage. Les juges examinent les yeux, le nez, les dents, les lèvres et la structure du visage. Bien que la catĂ©gorie puisse induire un effet, en fin de compte, les juges regardent seulement le visage des personnes concurrentes, qui ne doivent pas avoir trop de maquillage et doivent apparaĂ®tre sans dĂ©faut.
  • Corps : le jugement porte ici sur la  santĂ©. Les juges sont Ă  la recherche de quelqu'un qui semble intĂ©ressant et en bonne santĂ©. Ă€ ne pas confondre avec le fait d'ĂŞtre sexy, une autre catĂ©gorie.
  • Sex sirène : les participants doivent taquiner et titiller les juges. Certains le font par un striptease, d'autres par le biais d'une danse Ă©rotique, et d'autres combinent les deux afin de tenter de gagner[19].

Histoire

Bal travesti, José Guadalupe Posada (1852-1913), El baile de los 41 maricones - 1901 - 4.
Drag ball dans une maison privée à Portland, Oregon, vers 1900.

En tant que phĂ©nomène non-conformiste, la culture du bal s'enracine dans la provocation et la nĂ©cessitĂ©. Elle est Ă©galement Ă  mettre en parallèle avec l'histoire des drag shows, des spectacles de performances queers.

Le premier bal masqué a lieu à Halmilton Lodge en 1869. Le phénomène du bal dans la culture gay se développe aux États-Unis dans les années 1920 et 1930. Le premier bal noir a lieu en 1962 au moment de l'émergence de la lutte pour les droits civiques. Dans les années 1960 débute l'utilisation du corps comme espace de subversion du genre dans une démarche de performance artistique. Dans cette lignée se situent les spectacles aux États-Unis des Spilt Britches, des Cockettes, et en France des Mirabelles et des Gazolines dans les années 1970 à 1980. C'est dans les années 1980 que les communautés drag latinas et noires émergent en tant que phénomène de la culture drag à New York[3] (p. 223).

Selon Genny Beemyn, dans Trans bodies, trans selves (2014), les membres de la communautĂ© underground LGBTQ+ dans les grandes villes de la fin du XIXe siècle, ont commencĂ© Ă  organiser des bals masquĂ©s connus sous le nom de « drag » pour provoquer et contre les interdictions de se travestir, c'est-Ă -dire de porter des vĂŞtements du genre opposĂ©[20].

Dans son essai Spectacles of color, Langston Hughes décrit son expérience lors d'un bal drag dans les années 1920[21].

« Le bal annuel du Hamilton Club Lodge au Rockland Palace Casino est certainement le plus marquant et le plus Ă©trange des spectacles de Harlem dans les annĂ©es 1920. J'y ai assistĂ© une fois comme invitĂ© d’A'Lelia Walker. C'est le bal oĂą les hommes s'habillent en femmes et les femmes s'habillent en hommes. Au point culminant de l'ère du Nouveau Nègre et de l'invasion touristique de Harlem, il Ă©tait Ă  la mode pour l'intelligentsia et les leaders sociaux de Harlem et du centre-ville d'occuper des loges pour ce bal et de regarder d'en haut l'assortiment queer formĂ© par la foule sur la piste de danse, les hommes en robes flottantes et coiffures Ă  plumes et les femmes en costume et queue de pie. »

— Langston Hughes

Dans les décennies suivantes, les bals drags se développent pour adopter la forme que nous leur connaissons au XXIe siècle

La culture des bals moderne existe depuis au moins 50 ans. Elle reste cependant largement underground et inconnue Ă  cette communautĂ© particulière de la jeunesse queer noire et latino. Elle dĂ©bute Ă  Harlem voici 50 ans et s'Ă©tend rapidement Ă  d'autres villes comme Chicago, Atlanta, Baltimore, Charlotte, Cleveland, Detroit et Philadelphie[22]. De plus, avec les avancĂ©es des mĂ©dias sociaux, elle migre vers d'autres pays tels que le Canada, le Japon et le Royaume-Uni[23]. La culture des bals connu sous le nom de « house ball culture » (culture des maisons de bal) est dĂ©crite pour la première fois dans le documentaire de Jennie Livingston, Paris is Burning (1990)[10].

New York

Un Drag Ball à Webster Hall, Greenwich village New York dans les années 1920.

Les bals travestis existent dĂ©jĂ  depuis les annĂ©es trente, composĂ©s principalement d'hommes blancs qui prennent part Ă  des dĂ©filĂ©s de mode dans les bars 2 ou 3 fois dans l'annĂ©e. Les drag queens noires participent parfois, mais remportent rarement des prix[23]. En raison de cette discrimination, les queens Crystal Labeija et son amie Lottie dĂ©marrent leur propre bal drag nommĂ© House of Labeija, lançant le coup d'envoi de la scène des bals Ă  New York[23] - [24]. En 1989, la House of Latex est crĂ©Ă©e comme un appel Ă  l'action dans la communautĂ© des bals pour la prĂ©vention du VIH dans la scène de la culture des bals[2].

Influences

La légendaire culture des bals de New York a eu un énorme impact des années 1980 jusqu'aux années 2000[25].

Danse

L'influence la plus notable des bals dans la culture mainstream et dominante est le voguing, un style de danse originaire des salles de bal de Harlem durant la première moitiĂ© du 20e siècle et popularisĂ© par la vidĂ©o de Madonna Vogue sortie en 1990, un an avant le documentaire Paris is Burning[26]. Le groupe de danse Vogue Evolution, de l'America's Best Dance Crew, a renouvelĂ© l'intĂ©rĂŞt pour le voguing.

Langue

De termes très spĂ©cifiques sont parfois utilisĂ©s de façon plus gĂ©nĂ©rale. Ainsi « drag mother » (mère drag) peut s'appliquer Ă  toute drag queen dans un rĂ´le de mentorat, et « drag house » peut se rĂ©fĂ©rer Ă  un groupe d'artistes drag formant une alliance personnelle ou professionnelle. Les expressions Â« fierce » (fĂ©roce, indomptable), « fierceness » (fĂ©rocitĂ©, fureur), « work it » (dĂ©file !) et « working it » (dĂ©filer, marcher comme une pro), « fabulous » (fabuleux) et « fabulousness » (fabulositĂ©) se font entendre dans Paris is burning et dans les paroles de Supermodel (You Better Work), un hit de 1992 de la drag queen, RuPaul. Ces termes sont devenus de plus en plus utilisĂ©s dans l'argot gay, le jargon de l'industrie de la mode et l'argot dominant de la langue[27].

  • Reading (lire) : lire une personne veut dire mettre en Ă©vidence et exagĂ©rer tous ses dĂ©fauts, ses habits ridicules, son maquillage imparfait ou tout autre dĂ©tail qui viendra Ă  l'idĂ©e du lecteur. C'est une bataille de l'esprit, dans laquelle le gagnant est celui qui fait le plus rire la foule[28].
  • Shade (ombre) : l'ombre est une forme d'art qui s'est dĂ©veloppĂ© Ă  partir de la Lecture. PlutĂ´t que d'insulter, il s'agit de dĂ©tourner des compliments, comme parler de la beautĂ© de la robe sans mentionner la barbe de trois jours.
  • Yas : un oui emphatique dont l'intensitĂ© se mesure Ă  la longueur de prononciation du « a »[29]
  • Voguing : danse inventĂ©e Ă  Harlem et rĂ©alisĂ©e notamment par Willi Ninja[30]
  • Walking (marcher) : la marche pour obtenir l'admiration des concurrents au bal
  • Mopping (Ă©ponger) : le vol Ă  l'Ă©talage de vĂŞtements Ă  porter pour un bal
  • Working : une phrase exclamative utilisĂ©e pour signifier l'admiration et la satisfaction devant le comportement de quelqu'un
  • Fierce : la plus haute louange possible
  • Mother (mère) : la travailleuse la plus acharnĂ©e d'une maison qui joue le rĂ´le de mentor pour ses membres 
  • Houses : familles alternatives
  • Shantay you stay : annonce du gagnant d'une compĂ©tition de lip-synching (play back)

Musique

La culture du ball est un terrain fertile pour de nouvelles formes de musique house et dance par le biais de ses DJs[31]. La culture a également influencé une vague queer hip-hop, avec des artistes tels que Zebra Katz, Maison de Ladosha, Kiddy Smile et Le1f[32] - [33].

Divertissement mainstream

En 2006, BeyoncĂ© dĂ©clare Ă  un journaliste de The Independent  qu'elle a Ă©tĂ© inspirĂ©e par la culture des bals drags aux États-Unis, la partie non chantĂ©e de la culture noire amĂ©ricaine, oĂą la classe ouvrière des hommes gays dĂ©filent via des circuits ultra-glamour lors de dĂ©filĂ©s alternatifs : « J'ai encore en moi la confiance et le feu entrevus sur ces scènes »[34] - [35].

Couverture médiatique

La plupart des Houses Ă  New York sont apparues en 1991 dans le film documentaire Paris is Burning[10]. Le film de 2016 Kiki a fourni une mise Ă  jour du portrait de la scène des bals drags. En 2017, dans le cadre d'une sĂ©rie documentaire sur l'identitĂ© culturelle en  Nouvelle-ZĂ©lande, Vice Media produit un Ă©pisode sur la culture des bals en Nouvelle-ZĂ©lande intitulĂ© FAFSWAG: Auckland's Underground Vogue Scene. En 2018, Viceland diffusĂ© une sĂ©rie documentaire, My House en suivant six personnes dans la ville de New York de la scène des bals drags[36] - [37] - [38]. La sĂ©rie TV Pose[39] aborde Ă©galement l'Ă©mergence de la Ball culture[40] - [41] - [42].

La scène voguing a été photographiée à New York au début des années 1990 par Chantal Regnault[43], et à Paris par Xavier Héraud[44].

Références

  1. L. Podhurst, « HIV/AIDS risk reduction strategies for Gay youth of color in the "house" community. (Meeting Abstracts) », U.S. National Library of Medicine, (version du 17 août 2009 sur Internet Archive)
  2. (en) Chantal Regnault et Stuart Baker, Voguing and the house ballroom scene of New York City 1989-92, s.n., , 208 p. (ISBN 978-0-9554817-6-5 et 0-9554817-6-7, lire en ligne)
  3. Rennes, Juliette, (1976- ...)., Encyclopédie critique du genre : corps, sexualité, rapports sociaux, Paris, La Découverte, dl 2016, cop. 2016, 740 p. (ISBN 978-2-7071-9048-2 et 2707190489, OCLC 962555730, lire en ligne)
  4. (en) rédaction The Standard, « A GIF Guide to Voguing (+ Short History) », The Standard,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Marion Bailey, « GenderjRacial Realness: Theorizing the Gender System in Ballroom Culture », Feminist Studies, vol. 37,‎ , pp. 365–386 (lire en ligne)
  6. Jonathon Jackson, « The Social World of Voguing », Journal for the Anthropological Study of Human Movement, vol. 12,‎ , p. 26–42
  7. Tara Susman, « The Vogue of Life: Fashion Culture, Identity, and the Dance of Survival in the Gay BalIs », disClosure: A Journal of Social Theory, vol. 9,‎
  8. Lewis, Darvin, How Big Is Your Faith: The Gospel of Down Low Fiction, (ISBN 9781434833471), (2008), p. 129,
  9. « The Rainbow History Project: Drag in DC », Rainbow History Project, 2000–2007 (consulté le )
  10. (en) Paris is burning (1990) sur l’Internet Movie Database
  11. « Archived copy » [archive du ] (consulté le ) Bent Magazine
  12. How Do I Look, an instruction DVD with limited distribution in New York City and Philadelphia, delves into the houses of the New York City ball culture.
  13. (en) « Nike's New Ad Stars Vogue Legend Leiomy Maldonado », ELLE,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  18. (en-US) « The Ballroom Scene: A New Black Art - The Black Youth Project », The Black Youth Project,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. BRTB TV (BALLROOM THROWBACKS), BQ SEX SIREN @ VOGUE NIGHTS 5/11/2015, (lire en ligne)
  20. (en) Laura Erickson-Schroth, Trans Bodies, Trans Selves : A Resource for the Transgender Community, Oxford University Press, , 649 p. (ISBN 978-0-19-932535-1 et 0-19-932535-9, présentation en ligne)
  21. (en) Langston Hughes, The Collected Works of Langston Hughes, University of Missouri Press, , 268 p. (ISBN 978-0-8262-1410-2, présentation en ligne)
  22. (en) Jonathan Jackson, « The Social World of Voguing », Journal for the Anthropological Study of Human Movement. 12: 26–42.,‎ (lire en ligne)
  23. (en) Marlon M. Bailey, « Engendering space: Ballroom culture and the spatial practice of possibility in Detroit », Gender, Place & Culture. 21 (4),‎ 21.04.2014., p. 489–507 (ISSN 0966-369X, lire en ligne)
  24. « Le voguing : des balls à la danse contemporaine », Les Inrocks,‎ (lire en ligne)
  25. (en) Ashley Clark, « Burning down the house: why the debate over Paris is Burning rages on », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne)
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  28. (en) PATRICIA GARCIA, « The Art of Shade Is the Instagram Account You Never Knew You Needed », Vogue,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  37. (en) « INTO: A Digital Magazine For The Modern Queer World », sur intomore.com (consulté le ).
  38. (en) rédaction TV news, « New Ryan Murphy Musical Dance Series POSE Gets Full Season Order », BroadwayWorld.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (en) Pose (TV series 2018-) sur l’Internet Movie Database.
  40. « Si vous avez aimé « Paris is burning » courez regarder la série « Pose » », KOMITID,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « TV – « Pose Â» et « Paris Is Burning Â» : requiems pour un bal dĂ©funt », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  42. « Avec “Pose”, Ryan Murphy vogue dans le New York LGBTQ des années 1980 », Télérama.fr,‎ (lire en ligne).
  43. « Les années “Pose” de la photographe Chantal Regnault », sur Télérama (consulté le ).
  44. « J'ai eu comme la sensation d'un coup de foudre lors de mon premier ball », sur KOMITID, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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