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Mode hip-hop

La mode hip-hop est un style distinct de vĂȘtement qui trouve son origine dans la jeunesse afro-amĂ©ricaine et latino dans la ville de New York plus tard suivie par des villes comme Los Angeles, Houston, Chicago, Philadelphie, la baie de San Francisco, DĂ©troit, Memphis et Atlanta. Chaque ville a contribuĂ© Ă  cette mode. La mode hip-hop dĂ©crit les expressions et l'attitude de la culture hip-hop en gĂ©nĂ©ral.

Bijou bling-bling porté par Jim Jones et Juelz Santana des Dipset.

Histoire

Fin années 1970 - Années 1980

Dans les annĂ©es 1980, les icĂŽnes du hip-hop portaient des survĂȘtements, des basanes, et bombers en cuir[1], des chaussures * Clarks[1], des Britishers ou British Walkers, et des baskets (habituellement Pro-Keds, Puma, Converse's Chuck Taylor All Star, et Adidas Superstars souvent avec des lacets Ă©pais). Les coupes de cheveux variaient entre Jheri curl du dĂ©but des annĂ©es 1980 au hi-top fade du dĂ©but des annĂ©es 1990, popularisĂ© par Will Smith (The Fresh Prince) et Christopher Reid de Kid 'n Play, entre autres.

Les accessoires populaires impliquaient de grandes lunettes (Cazals[2] )[1], des bob[1], des plaques[1], des ceintures[1] et plusieurs bijoux. Porter de nombreux bijoux en or était également tendance dans les années 1980[3]. En général, les bijoux masculins impliquaient habituellement de grandes chaßnes en or, tandis que les bijoux féminins impliquaient de grosses boucles d'oreille en or[3]. Des artistes comme Kurtis Blow et Big Daddy Kane ont aidé à populariser les colliers en or, et des rappeuses comme Roxanne Shanté et groupes comme Salt-N-Pepa ont aidé à populariser les grosses boucles d'oreilles. Porter plein de bijoux était synonyme de prestige et puissance, et certains liaient ce style à l'africanisme[4].

Années 1990

Le nationalisme noir influence significativement le rap Ă  la fin des annĂ©es 1980 ; les vĂȘtements et coiffures s'inspireront de la culture africaine traditionnelle[3]. Les pantalons tombants se populariseront chez des rappeurs danseurs comme M.C. Hammer[3].

Bibliographie

  • (en) Cheryl L. Keyes, Rap Music and Street Consciousness, Urbana, University of Illinois Press, , 1re Ă©d., 302 p. (ISBN 978-0-252-07201-7, lire en ligne)
  • (en) Emil Wilbekin, The Vibe History of Hip Hop, New York, Three Rivers Press, , 1re Ă©d., 418 p. (ISBN 978-0-609-80503-9), « Great Aspirations: Hip Hop and Fashion Dress for Excess and Success »

Notes et références

  1. (en) Bakari Kitwana, The Hip-Hop Generation : Young Blacks and the Crisis in African-American Culture, New York, Basic Civitas Books, , 230 p. (ISBN 978-0-465-02979-2), p. 198
  2. (en) Lauren Cochrane, « Specs appeal », The Guardian, London,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. Keyes, p. 152.
  4. (en) MC Schoolly D, for instance, claimed that wearing gold "is not something that was born in America. This goes back to Africa. The gold chains are basically for warriors. "The artists in the rap field are battling. We're the head warrior. We got to stand up and say we're winning battles, and this is how we're doing it. " Quoted in Keyes, p. 152 (quoting Schoolly D. "The Meaning of Gold. " Spin (octobre 1988), p. 52).
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