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Bagan

Bagan (en birman : ပုဂံ), jadis orthographiĂ© Pagan, est un vaste site archĂ©ologique bouddhique de prĂšs de 50 kilomĂštres carrĂ©s situĂ© dans la RĂ©gion de Mandalay, dans la plaine centrale de la Birmanie, sur la rive gauche de l’Irrawaddy. C'est le deuxiĂšme ensemble archĂ©ologique d'Indochine aprĂšs Angkor. Du IXe siĂšcle au XIIIe siĂšcle, Bagan a Ă©tĂ© la capitale du royaume de Pagan, le premier empire birman ; cette citĂ© Ă  l'apogĂ©e de sa grandeur (1044-1287) ne comptait pas moins d'un demi-million d'habitants[1].

Bagan
Les temples de Bagan
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion
Partie de
Birmanie centrale (d)
Capitale de
Superficie
104 km2
Coordonnées
21° 10â€Č 21″ N, 94° 51â€Č 36″ E
DĂ©mographie
Population
22 000 hab.
Densité
211,5 hab./km2
Fonctionnement
Statut
Patrimonialité
Liste indicative du patrimoine mondial (d) ()
Patrimoine mondial ()
GĂ©olocalisation sur la carte : Asie
(Voir situation sur carte : Asie)
GĂ©olocalisation sur la carte : Birmanie
(Voir situation sur carte : Birmanie)

OccupĂ© de nos jours par plusieurs villages ou hameaux souvent bĂątis Ă  proximitĂ© de groupes de temples, ce site se trouve dans une zone sismique et a subi de nombreux tremblements de terre ayant provoquĂ© de graves dĂ©gĂąts, l’un des plus importants et destructeurs ayant eu lieu en [2]. Les villages et hameaux Ă  proximitĂ© du site archĂ©ologique ne comptent actuellement que 22 000 habitants.

Un inventaire des monuments du site a Ă©tĂ© dressĂ© par la suite par Pierre Pichard[3], de l’École française d’ExtrĂȘme-Orient (EFEO), avec l’aide de plusieurs collaborateurs locaux. Dans le cadre de cet inventaire en huit volumes publiĂ©s entre 1992 et 2001, les monuments ont Ă©tĂ© mesurĂ©s, photographiĂ©s et leurs plans tracĂ©s, chacun, outre le nom qu’il peut Ă©ventuellement porter, recevant un numĂ©ro. Cet inventaire recense 2834 monuments, dont de nombreux en ruines.

Plusieurs monuments ont Ă©tĂ© restaurĂ©s aprĂšs le tremblement de terre de 1975, mais dĂšs les annĂ©es quatre-vingt-dix, une vague de restaurations entreprises sous l’égide du gouvernement birman ainsi que la construction d’un terrain de golf et d’une tour d’observation au milieu du site ont suscitĂ© de nombreux commentaires souvent fort critiques de la part des historiens de l’art et archĂ©ologues occidentaux. Ces restaurations, qui s’assimilent souvent Ă  des reconstructions, sont financĂ©es par des donations des fidĂšles bouddhistes[4].

Bagan est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO le [5].

Chronologie sommaire

L’occupation du site par les Pyus semble avoir commencĂ© vers le milieu du VIIe siĂšcle de notre Ăšre. Quelques fort rares vestiges de l’époque ont survĂ©cu, parfois dissimulĂ©s dans des monuments plus tardifs bĂątis autour d’eux, ou comme peut-ĂȘtre le Bu-hpaya, un stĆ«pa dont la forme bulbeuse reproduit celle des stĆ«pas construits Ă  Pyay (anc. Prome) par les Pyus. La plus grande pĂ©riode d’activitĂ© architecturale se dĂ©roula entre les XIe et XIVe siĂšcles. Cette pĂ©riode qui marque l’hĂ©gĂ©monie du pouvoir birman dans la rĂ©gion fait de la plaine de Pagan le plus grand site archĂ©ologique bouddhique d’Asie, riche de plusieurs milliers de monuments.

Les évÚnements historiques qui bouleversÚrent le XIIIe siÚcle coïncident avec le déclin de la ville et le déplacement de la capitale vers Ava, au nord-est, marque la fin de cette longue période. Bagan ne fut néanmoins jamais complÚtement abandonné, demeurant un site de pÚlerinage.

Il y aura une pĂ©riode de renouveau au XVIIIe siĂšcle : plusieurs monuments sont alors construits comme l’Upali-thein, un hall pour l’ordination des moines, bĂąti en 1793-1794.

Architecture

Les monuments sont construits en brique ou, plus rarement, partiellement excavĂ©s, partiellement construits. Ils furent entiĂšrement recouverts d’un enduit blanc (stuc) qui a souvent disparu ; les encadrements de portes et de fenĂȘtres connaissant un traitement particuliĂšrement raffinĂ© avec des jambages parfois ornĂ©s de larges volutes ornĂ©es d’animaux et de fleurs et un tympan polylobĂ© insĂ©rĂ© dans la reprĂ©sentation d’une tour.

  • Arc polylobĂ© pris dans un tympan et reposant sur des jambages ornĂ©s de volutes, Kubyauk-nge, façade sud
    Arc polylobé pris dans un tympan et reposant sur des jambages ornés de volutes, Kubyauk-nge, façade sud
  • Arc polylobĂ© insĂ©rĂ© dans une reprĂ©sentation de tour, Myebontha, façade occidentale
    Arc polylobé inséré dans une représentation de tour, Myebontha, façade occidentale

Types de monuments

Deux grands types se retrouvent ici : le stƫpa et le temple.

Le stĆ«pa, monument plein, de plan circulaire mais pouvant avoir une base de plan carrĂ©, voire pentagonal[6], et dont la vĂ©nĂ©ration se traduit par la circumambulation qu’on en fait. Le plan pentagonal est une crĂ©ation des architectes de Bagan, et fait rĂ©fĂ©rence aux quatre derniers Bouddhas du passĂ© ainsi qu’à celui du futur Bouddha, Maitreya (Metteya).

Le temple, monument construit, dont les dimensions peuvent varier et dont le plan connait plusieurs formes :

  • temple tout en longueur, avec le plus souvent un porche et un vestibule prĂ©cĂ©dant le sanctuaire ; parfois le porche et le vestibule sont absents, et le temple se transforme en petite chapelle pratiquement.
  • temple de mĂȘme structure mais avec un noyau de plan carrĂ© bĂąti au centre du sanctuaire, ce qui permet l’introduction d’images du Bouddha sur les quatre faces et autorise la circumambulation, par exemple le Myebontha.
  • temple en forme de croix, ayant quatre ailes (avec porche, vestibule), le plus cĂ©lĂšbre Ă©tant l’Ananda dont les quatre images comprises dans les sanctuaires reprĂ©sentent les quatre derniers Bouddhas du passĂ©.

On relĂšve en outre l’existence de quelques monuments excavĂ©s mais complĂ©tĂ©s par des Ă©lĂ©ments construits en briques rajoutĂ©s, par exemple le Kyanzittha-umin ou le Kyauk-ku-umin, dont le porche et le sanctuaire forment un bĂątiment massif s’adossant Ă  la paroi naturelle dans laquelle des couloirs furent creusĂ©s.

Types de monuments et terminologie

Les noms donnés localement aux monuments incluent souvent un terme qui fait référence à leur nature :

  • L’origine du terme « zedi » est caitya, synonyme du terme stĆ«pa.
  • Un « gu » est un temple « grotte », c’est-Ă -dire un monument dans lequel on pĂ©nĂštre, le terme gu provenant du sanskrit guha (cachĂ©, secret).
  • « Umin » fait rĂ©fĂ©rence Ă  un monument excavĂ©.
  • Le terme « hpaya » souvent rencontrĂ© en apposition signifie « seigneur » et est un terme de respect, voire de vĂ©nĂ©ration, apposĂ© Ă  la plupart des monuments.

La vieille ville

La vieille ville de Bagan qui occupe l’angle droit oĂč le fleuve brise sa course vers l’Ouest et se dirige vers le Sud ; elle est cernĂ©e par des murailles encore partiellement prĂ©servĂ©es, avec notamment la porte de Tarabha sur le mur occidental. Il est probable que son plan initial Ă©tait quadrangulaire et que sa muraille occidentale fut Ă©rodĂ©e par le fleuve[7].

Plusieurs temples et stƫpas y sont localisés : le Pathohtamya (avec peintures), le Nat-hlaung-kyaung (un temple brahmanique), le temple de la Mahabodhi (une réplique du temple de Bodhgaya), le Bu-hpaya (un stƫpa de silhouette bulbeuse construit sur la rive du fleuve), le Gawdaw-palin et le That-byin-nyu (deux « temples-montagnes ») notamment.

Au sud de la ville et Ă  Myinkaba

Le Loka-hteik-pan en 1996 (premier plan).

De nombreux monuments, dont certains se trouvant sur le territoire du village de Myinkaba, furent bĂątis au sud de la ville et dans toute la zone longeant le fleuve. Certains, parmi les plus anciens, sont ouverts vers le Nord (Loka-hteik-pan ; Abeyadana ; Nagayon), autrement dit, vers la ville qui Ă©tait le centre administratif et politique du royaume. LocalisĂ© au sud du Loka-hteik-pan, le stĆ«pa Shwe-san-daw fut fort probablement construit par le souverain Aniruddha (Anawrahta)(r. 1044 -1077). Mention doit aussi ĂȘtre faite du Mye-bon-tha bĂąti Ă  l’est du Loka-hteik-pan.

Plusieurs autres stƫpas furent érigés dans cette zone du site : le Mingala-zedi, probablement au XIIIe siÚcle, ou, plus vers le sud, le So-min-gyi construit un siÚcle plus tÎt et célÚbre pour ses terres-cuites vernissées. Par-delà Myinkaba, dans le village de Pagan Myo-thit, fut construit sur la rive le Loka-nanda, un monument à la silhouette bulbeuse similaire à celle du Bu-hpaya.

Outre le Kubyauk-gyi localisĂ© au nord du village de Myinkaba et inaugurĂ© en 1113 par le prince hĂ©ritier, fils de Kyanzittha, on retiendra l’Abeyadana et le Naga-yon, tous deux construits au sud de Myinkaba pendant le rĂšgne de Kyanzittha : ces diffĂ©rents monuments, outre le fait qu’ils furent l’objet de donations royales, comportent une ornementation picturale fort riche et Ă©laborĂ©e et encore bien conservĂ©e. Construit au XIe siĂšcle, le Nanpaya retient l’attention pour son ornementation intĂ©rieure sculptĂ©e dans la pierre qui demeure un exemple unique Ă  Pagan.

Entre la vieille ville et Nyaung-U

Plusieurs groupes de monuments sont Ă©rigĂ©s dans la zone longeant le fleuve entre la vieille Pagan et le village de Nyaung-u et incluant notamment le hameau de Wetky-in. Le premier monument rencontrĂ© aux portes de la ville quand on en sort est le grand temple de l’Ananda construit durant le rĂšgne de Kyanzittha (1084-1112) et dont l’entrĂ©e principale est dirigĂ©e vers la ville, c’est-Ă -dire vers l’ouest.

L'Alopyi-gu-hpaya en 2013 (noter les restaurations récentes et les climatiseurs).

Le temple de Htilominlo, bĂąti vers le dĂ©but du XIIIe siĂšcle, Ă©merge dans le paysage comme autre « temple-montagne » au sud-est duquel se trouve l’Alopyi-gu-hpaya. Plus vers l’est, on mentionnera le Kubyauk-gyi de Wetkyi-in – Ă  ne pas confondre avec le Kubyauk-gyi de Myinkaba. En remontant vers le nord, on rencontre le Kyanzittha-umin, un « temple-grotte » partiellement construit, partiellement excavĂ© avant de rejoindre le stĆ«pa Shwezigon.

La pagode Shwezigon, bĂątie par Aniruddha (Anawrahta) porte le numĂ©ro 1 dans l’Inventaire des monuments du site ; Ă  l’est du village de Nyaung-U et accessible depuis le haut de la falaise, se trouve le Kyauk-ku-umin, un monument partiellement excavĂ©, partiellement construit.

La plaine centrale

Quelques monuments seulement furent érigés dans la plaine centrale ; la haute silhouette du Dhammayan-gyi (XIIe siÚcle) et du Sula-mani-gu-hpaya (daté 1183), deux monuments apparentés au groupe des « temples-montagnes », se dégage dans le paysage, accentuant leur isolement. En revanche, de nombreux petits monuments sont distribués autour du Dhamma-yazika (daté 1197-1198), un stƫpa dont le plan de base est pentagonal.

Minnanthu, au sud-est de la plaine

Un autre groupe important de monuments érigés vers la fin du XIIe et au XIIIe siÚcle se trouve à Minnanthu, un village localisé au sud-est de la plaine (Hpaya-thon-zu ; Tambula ; Winido-hpaya ; Let-put-kan).

Peintures murales

Technique

Les murs Ă©taient recouverts de couches de paille et de boue supportant une fine couche de chaux sous la peinture posĂ©e a tempera avec liant animal. Au fil des siĂšcles, les peintures purent noircir, dissimulĂ©es par la suie provenant des bougies et de l’encens ou furent recouvertes d’une couche de sable portĂ© par le vent[8].

Iconographie

ScÚnes des jātakas dans le déambulatoire du Kubyauk-gyi.
Fresque Temple Sulamani

On peut distinguer entre deux grands types d’ornementation picturale, l’une religieuse et l’autre dĂ©corative[9]. L’iconographie religieuse inclut les thĂšmes suivants :

  • Vie du Bouddha : reprĂ©sentĂ©e au moyen d’un panneau unique incluant sept scĂšnes formant un arc autour de l’image de culte qui est en ronde-bosse ou en haut-relief, par exemple dans le Loka-hteik-pan ; ou figurĂ©e en une sĂ©rie de tableaux distribuĂ©s dans le monument.
  • Vies antĂ©rieures (jātakas) du Bouddha : les 547 jātakas sont reprĂ©sentĂ©s au moyen de petits tableaux carrĂ©s et inscrits du titre de la vie illustrĂ©e. Dans les temples construits durant le rĂšgne de Kyanzittha (1084-1112) ces tableaux forment de grands ensembles recouvrant des murs entiers du vestibule, dans l’Abeyadana ou le Nagayon par exemple, ou du sanctuaire comme dans le Loka-hteik-pan ou dans le dĂ©ambulatoire comme dans le Kubyauk-gyi de Myinkaba (A.D. 1113) qui en offre un des ensembles des plus achevĂ©s et les mieux prĂ©servĂ©s. Le cycle commence dans la partie supĂ©rieure du mur et forme une sĂ©rie de bandeaux superposĂ©s avec les panneaux se succĂ©dant de gauche Ă  droite et de haut en bas. Dans la suite du dĂ©veloppement, les tableaux deviennent plus petits, ne couvrant plus complĂštement les murs, par exemple dans le Kubyauk-gyi de Wetky-in oĂč deux grands ensembles se trouvent au milieu d’une composition iconographique beaucoup plus complexe sur les deux murs latĂ©raux du sanctuaire. La reprĂ©sentation des jātakas occupe une position secondaire par rapport Ă  celle des Ă©vĂšnements de la vie du Bouddha, plusieurs rangs de petits panneaux carrĂ©s formant l’encadrement des tableaux consacrĂ©s Ă  ces Ă©vĂšnements, comme on l’observe dans plusieurs temples bĂątis dans le village de Minnanthu.

Les peintures ne pouvaient ni ne devaient ĂȘtre nĂ©cessairement regardĂ©es de maniĂšre dĂ©taillĂ©e dans les monuments des XIe et XIIe siĂšcles qui sont bĂątis dans la vieille ville ou au sud de celle-ci ; elles y ornent souvent des couloirs fort sombres sans lumiĂšre directe et demeurent Ă  proprement parler invisibles. L’observation s’applique aussi bien entendu aux inscriptions qui les identifient.

La situation change au cours du XIIe siĂšcle : dĂšs lors, les monuments Ă©tant davantage ouverts avec plusieurs fenĂȘtres et entrĂ©es, l’ornementation picturale est plus clairement visible.

L’ornementation dĂ©corative fait largement la place Ă  des motifs empruntĂ©s au monde de la vĂ©gĂ©tation et Ă  l’univers animalier. Le lotus y occupe une place prĂ©Ă©minente, Ă©tant peint Ă  la clef de voĂ»te du sanctuaire

Monuments

Temples Ă  Pagan.

Construits pour l'essentiel entre les Xe et XIIIe siÚcles, ils présentent des types et des styles trÚs variés, qui ne se succÚdent pas toujours dans l'ordre chronologique. L'indianiste Louis Frédéric distingue trois périodes principales :

Principaux monuments, par ordre de construction
  • aprĂšs 1160 :
Le Payathonzu, de style mon tardif

L'inscription de Myazedi, datée de 1113 environ, est décrite comme la Pierre de Rosette de la Birmanie : elle porte des textes en 4 langues : Pyu, MÎn, Birman ancien et Pùli. Elle est dédiée au temple du Gubyaukgyi par le prince Rajakumar, fils du roi Kyanzittha.

Vue panoramique de Bagan (2012).

Bagan aujourd'hui

TÎt le matin, des fidÚles déposent de la nourriture pour les bonzes dans des vases noirs placés à cet effet devant les statues du Bouddha, nichées dans les murailles du vieux Pagan. D'autres préfÚrent que les moines viennent chercher les offrandes chez eux.

TrĂšs jeunes, les garçons suivent les rites d'initiation des bonzes. Mais le shinpyu, ou accession Ă  l'Ă©tat de moine bouddhiste, n'est assorti d'aucun vƓu. Ils peuvent, Ă  tout moment, renoncer Ă  la vie religieuse. C'est ce qu'ils font pour la plupart, une fois acquis un certain degrĂ© de connaissance.

Dans la zone archéologique, l'ancienne capitale de Birmanie n'est plus qu'une calme bourgade. Le haut lieu de l'art bouddhiste se consacre avant tout aux activités traditionnelles.

Le bouddhisme faisant bon mĂ©nage avec l'animisme qui le prĂ©cĂ©da, on retrouve en Birmanie cette symbiose dans les fĂȘtes populaires. Ainsi on peut voir sur la place de Pagan un danseur dĂ©guisĂ© en Nat, gĂ©nie bĂ©nĂ©fique, conjurer les esprits malĂ©fiques qui viennent troubler les mortels. De mĂȘme, les montreurs de marionnettes parcourent le pays en racontant des lĂ©gendes fantastiques d'un trĂšs lointain passĂ©.

En 2020, durant la pandémie de covid-19, des pilleurs profitent de l'absence de touristes et du sous-effectif de la police et des pompiers au vu de la taille du site pour s'en prendre à lui[11]. Au début du mois de , une douzaine de pagodes ont été pillées[11]. Le butin exact n'a pas été communiqué, la police indiquant seulement qu'il s'agit de piÚces de monnaie et de reliques, mais le site n'avait pas été confronté à autant de pillages depuis des décennies[11]. Cependant, les pagodes mieux conservées et les plus prestigieuses, mieux gardées, sont épargnées[11].

Voir aussi

Références

  1. Xavier Galland, « PAGAN, cƓur historique de la Birmanie », Gavroche ThaĂŻlande, no 180,‎ , p. 37 (lire en ligne [PDF])
  2. The Bagan Earthquake (1975)
  3. Notice biographique sur le site de l'EFEO
  4. Hudson 2000 et 2008.
  5. « Sept nouveaux sites culturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO », sur UNESCO, (consultĂ© le )
  6. Pichard 1985; Pichard 1991.
  7. Hudson, Niyein Lwin, Win Maung 2002, p. 66.
  8. Giantomassi 2004.
  9. Bautze-Picron 2003.
  10. Bautze-Picron 2003b.
  11. « Birmanie: les pilleurs de temples investissent Bagan, vide de touristes », sur france24.com, (consulté le )

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • (en) Claudine Bautze-Picron, The Buddhist Murals of Pagan, Timeless Vistas of the Cosmos, with photography by Joachim K. Bautze, Bangkok: Orchid Press, 2003. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Claudine Bautze-Picron, Some Observations on the cosmological Buddhapadas at Pagan, Journal of Bengal Art, vol. 8, 2003b, p. 19-68.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (it) Carlo Giantomassi, Conservazione e restauro di dipinti murali in Birmanie (Pagan) et in Tibet (Dege), in : Rocco Mazzeo (ed.), Diagnosi, conservazione e restauro di dipinti murali dell’estremo Oriente: quando oriente e occidente s’incontrano e si confrontano: seminario internazionale/Diagnosis, conservation and restoration of far Asian mural paintings : when east and west encounter and exchange, Ravenna, Italy, 28-29 May 2004, Ravenna : Longo editore, p. 113-118.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Gordon H. Luce, Old Burma ~ Early PagĂĄn, New York: J.J. Augustin Publisher/Artibus Asiae/The Institute of Fine Arts, New York University, 1969-1970.
  • (en) Beatrice Messeri, Myanmar : A comparison between past and present, what is happening in the field of architectural heritage conservation: the techniques used, the principles of preservation applied and the relative plans for heritage management, XXI International CIPA Symposium, 1-6 October 2007, Athens, Greece. Voir: http://www.isprs.org/proceedings/XXXVI/5-C53/papers/FP098.pdf
  • (en) Pierre Pichard, Inventory of Monuments at Pagan, Inventaire des monuments, eight volumes, Paris/Gartmore: EFEO/UNESCO/Kiscadale, 1992-2001.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Donald M. Stadtner, Ancient Pagan, Buddhist Plain of Merit, Photography Michael Freeman and Donald M. Stadtner, Bangkok: River Books, 2005.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Paul Strachan, Imperial Pagan, Art and Architecture of Burma, Honolulu: University of Hawaii Press, 1989.

Liens externes

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