BĂ©zenet
Bézenet (Besenet en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-RhÎne-Alpes.
BĂ©zenet | |||||
La route départementale 2371, vue ici en direction de Montmarault, traverse la commune d'ouest en est. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂŽne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté | ||||
Maire Mandat |
Bruno Depras 2020-2026 |
||||
Code postal | 03170 | ||||
Code commune | 03027 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bézenétois[1] - [2] | ||||
Population municipale |
920 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 93 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 19âČ 48âł nord, 2° 50âČ 45âł est | ||||
Altitude | Min. 270 m Max. 376 m |
||||
Superficie | 9,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montluçon (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Commentry | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Allier
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂŽne-Alpes
| |||||
GĂ©ographie
Localisation
Bézenet est située à l'est de Montluçon.
Six communes sont limitrophes[3] :
Voies de communication et transports
La commune est reliée à Montluçon à l'ouest et Montmarault à l'est par la route départementale 2371, ancienne route nationale 371 reliant les deux communes précitées.
Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 158 (vers Villefranche-d'Allier au nord), 159 et 488 (vers Montvicq au sud-ouest)[3].
L'autoroute A71 passe au nord du territoire communal. L'échangeur le plus proche est situé à Montmarault, à dix kilomÚtres à l'est[3].
Urbanisme
Typologie
Bézenet est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (87,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (47,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (37 %), zones urbanisĂ©es (6,4 %), forĂȘts (6,1 %), terres arables (2,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Origines
Ă lâorigine, le hameau de BĂ©zenais dĂ©pendait de la commune de Montvicq. Vers 1622, il Ă©tait composĂ© dâune dizaine de « feux » de laboureurs et se trouvait au lieu-dit actuel le Village[Note 3].
Deux autres lieux dâhabitations notables existaient : lâun, sur l'actuelle place de lâĂglise, Ă©tait constituĂ© de maisons Ă Ă©tages dont les jardins Ă©taient entourĂ©s de murs ; l'autre, plus important, Ă la Verzelle, comportait diverses activitĂ©s (auberges, artisans, commerces). Les autres lieux-dits constituant l'actuelle commune de BĂ©zenet Ă©taient peu peuplĂ©s.
Les premiĂšres recherches de houille dĂ©butĂšrent vers 1792, les paysans creusaient de petits puits dans l'affleurement de la couche oĂč ils pratiquaient des excavations irrĂ©guliĂšres.
Le 12 novembre 1828, une ordonnance royale accorde la premiĂšre concession miniĂšre Ă MM. Ătienne et FĂ©lix Devaux, Jacques Michard, Havard pĂšre. Cette concession de 8 hectares portera le nom de « Concession de BĂ©zenet ». Une rente annuelle de 0,15 F par hectare sera versĂ©e. L'exploitation rĂ©guliĂšre ne se fera qu'Ă partir de 1837 et sera assez faible jusqu'en 1860.
Le 10 novembre 1855, une concession de 90 hectares appelée « Concession de l'Ouche » est accordée à la famille d'Agout. C'est la compagnie « Parent et Schaken » qui en assurera l'exploitation jusqu'en 1869, date à laquelle elle sera rattachée à celle de Bézenet.
Avant 1830, il n'y avait pas d'habitations le long de la route appelée à l'époque « impériale ». Ce n'est qu'à partir de l'attribution de ces deux concessions miniÚres que les premiÚres constructions apparurent.
Au dĂ©but de l'exploitation des mines, le charbon Ă©tait transportĂ© Ă Montluçon par des attelages de bĆufs ou de chevaux ; on en comptait plusieurs centaines par jour.
Cité miniÚre
Le 8 juillet 1880, la commune de BĂ©zenet est crĂ©Ă©e Ă la suite de lâexplosion dĂ©mographique due Ă lâexploitation de la mine de houille ; elle aurait comptĂ© jusquâĂ 4 500 habitants vers 1890. Puis la population dĂ©clina jusquâĂ la fermeture de la mine avant la guerre de 1914-1918.
Lâexploitation miniĂšre Ă©tait composĂ©e des puits Sainte-Barbe, des Ormes et de lâOuche. Ce dernier fut utilisĂ© comme puits d'aĂ©ration Ă la fin de son activitĂ©. Un systĂšme dâexploitation dit « en descenderie » Ă©tait Ă©galement utilisĂ© au Puy Pochin, rue des Audevants et aux Chauvais.
De toutes ces installations miniĂšres il ne subsiste actuellement que le chĂąteau dâeau, le bĂątiment des Ă©curies/granges (transformĂ© en habitations) et lâĂ©conomat (dĂ©saffectĂ©) tous situĂ©s chemin de la Mine.
En 1873, 220 000 tonnes de houille Ă©taient extraites par 1 400 mineurs.
- Puits Sainte-Barbe.
La commune disposait de trois mĂ©decins dont le docteur Groslier qui Ă©tait attachĂ© au personnel de la mine. Les mineurs pouvaient Ă©galement se faire soigner Ă l'hĂŽpital de la mine qui comptait huit lits et se trouvait dans la rue du Village. Une bonne sĆur en dirigeait la pharmacie tandis qu'une autre Ă©tait notamment chargĂ©e d'arracher les dents sans anesthĂ©sie⊠Les passants se rendaient compte des interventions car le sang Ă©tait directement rejetĂ© dans le caniveau. Trois sages-femmes Ă©taient installĂ©es Ă BĂ©zenet, le mĂ©decin ne se dĂ©plaçant que pour les accouchements difficiles.
L'activité économique était également composée de l'ensemble de l'artisanat et des commerces de cette époque ainsi que de fabricants de meules à grains, de briqueteries et de fours à chaux dont le plus important se trouvait face à l'étang. Ce qui subsiste de ce dernier est dissimulé sous des broussailles.
Outre les Ă©coles communales (garçons/filles) il existait plusieurs Ă©coles catholiques dont une rue du Village et une Ă©cole protestante Ă Saint-Charles. Par la suite, lâĂ©cole communale des filles fut transformĂ©e en cours complĂ©mentaire pour filles puis en un collĂšge dâenseignement gĂ©nĂ©ral mixte (CEG). Le cours complĂ©mentaire pour garçons se trouvait Ă Doyet.
La commune Ă©tait dotĂ©e dâune gendarmerie rue du Bois (1882), ainsi que de deux gares : celle du rĂ©seau Paris-OrlĂ©ans (PO) se trouvant en cul-de-sac Ă©tait reliĂ©e Ă la ligne Montluçon-Moulins par la gare de Doyet La Presle ; en 1892, elle Ă©tait classĂ©e 5e au niveau dĂ©partemental pour son trafic expĂ©diĂ© (houille, chauxâŠ) ou reçu (matĂ©riaux divers pour la mine entre autres). La gare des Chemins de Fer Ăconomiques reliant Marcillat Ă Varennes Ă©tait tournĂ©e vers un transport de proximitĂ©. Ă la suite du dĂ©clin de la population de la commune, la gendarmerie a Ă©tĂ© fermĂ©e vers 1920, la gare du CFE en 1939. Quant Ă la gare du PO (devenue entre-temps SNCF) son activitĂ© voyageurs s'est arrĂȘtĂ©e en 1932 ; elle est nĂ©anmoins restĂ©e ouverte au trafic des marchandises jusqu'en 1964. Ces deux lignes Ă©taient reliĂ©es Ă la mine via la place Jean-JaurĂšs ; l'embranchement du CFE empruntait le petit chemin longeant l'Ă©tang. De nos jours, ces trois bĂątiments existent encore ainsi que la maison du garde barriĂšre face Ă l'ex-station service.
Face à l'étang, perdus dans la végétation, se trouvent les ruines des fours à chaux verticaux qui utilisaient le dénivelé naturel de la route de Bost pour le déchargement du charbon et du calcaire. L'eau de l'étang servait à éteindre la chaux vive.
BĂ©zenet Ă©tait Ă©galement Ă©quipĂ©e de bains-douches municipaux (dĂ©truits vers 1984) et dâun abattoir aujourdâhui reconverti en dĂ©pĂŽt de matĂ©riel.
Les BĂ©zenĂ©tois durent batailler contre lâadministration afin dâobtenir lâouverture dâune poste (1865) digne de lâimportance de sa population.
DĂšs sa consĂ©cration en 1888, lâĂ©glise (dĂ©diĂ©e Ă saint Barbe) fut surnommĂ©e « la cathĂ©drale », compte tenu de ses dimensions intĂ©rieures plus importantes que celles des Ă©glises environnantes.
DĂšs la crĂ©ation de la commune, le dynamisme des BĂ©zenĂ©tois fut reconnu par lâorganisation de fĂȘtes, de corsos fleuris (appelĂ©s « cavalcades » Ă cette Ă©poque) dont le souvenir resta dans la mĂ©moire collective pendant de nombreuses annĂ©es. L'animation musicale Ă©tait rĂ©alisĂ©e par la fanfare-harmonie de BĂ©zenet qui fut crĂ©Ă©e dans la tradition miniĂšre. Plus tard, ce sont les bals organisĂ©s dans la toute nouvelle salle des fĂȘtes qui acquirent une belle renommĂ©e. Deux fĂȘtes foraines Ă©taient organisĂ©es Ă BĂ©zenet : la fĂȘte patronale le 1er dimanche de septembre sur la place de lâĂglise ; elle a disparu dans les annĂ©es 1990. La plus frĂ©quentĂ©e Ă©tait, Ă PĂąques, la fĂȘte communale, qui avait lieu place Jean-JaurĂšs avec son bal sous parquet ; celle-ci survit encore de nos jours mais ne comporte plus que quelques forains.
Le marchĂ© (instaurĂ© officiellement en 1861) se tenait le mardi matin sur la place de lâĂglise ; depuis la rĂ©novation de cette derniĂšre, il se tient dĂ©sormais place Jean-JaurĂšs. La place de l'Ăglise se nommait place au Beurre ; la place Jean-JaurĂšs fut appelĂ©e place « Aux fruits » puis place du Pont.
Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, Bézenet a accueilli des soldats convalescents cantonnés dans l'école des garçons. Ces classes étaient inoccupées car de nombreuses familles de mineurs avaient quitté la commune à la suite du déclin et de la fermeture de la mine de charbon. Ces soldats appartenaient au 172e régiment d'infanterie de Belfort et à son régiment de réserve le 372e. Ils avaient été blessés pendant les meurtriÚres attaques de Verdun, du Chemin des Dames et de la Somme. Cet hébergement permettait de désemplir les hÎpitaux militaires temporaires de Vichy créés par réquisition des hÎtels.
Lâexploitation du charbon reprit dans des tranchĂ©es de surface pendant la pĂ©riode de 1939/1954 ; un charbon de mauvaise qualitĂ© Ă©tait produit palliant la pĂ©nurie de lâĂ©poque.
Ăpoque contemporaine
La commune a comportĂ© divers commerces et artisans comme il en existait dans tous les villages, mais dont le nombre nâa fait que diminuer au fil du temps :
- 8 cafĂ©s-restaurants (dont 2 faisaient hĂŽtels et un autre coiffeur) - 1 pharmacie - 2 bouchers - 1 charcutier - 1 boulanger - 1 pĂątissier faisant Ă©galement Ă©picerie. - 4 Ă©piceries dont 3 Ă©taient des succursales : Coop/ Dock de Nevers/ Casino. - 1 rĂ©parateur motos/cycles - 1 magasin dâĂ©lectricitĂ©/Ă©lectro-mĂ©nager - 3 garages automobiles dont 2 faisant pompes Ă essence - 1 droguerie/quincaillerie qui Ă©tait ouverte uniquement les mardis (jour du marchĂ©) et samedis matin. - 1 grainetier/charbon/fioul - 1 dĂ©bit de tabac faisant bazar dont des articles pour la pĂȘche - 1 charbonnier/ marchand de vin - 1 cordonnier - 1 horloger - 1 mercerie/bonneterie - 1 librairie/papeterie - 1 pĂ©piniĂ©riste/ fleuriste.
à cette liste nous pouvons ajouter : assureur, maréchal-ferrant, maçons, plùtriers-peintres, menuisiers, plombiers chauffagistes, électriciens.
Les Ă©tablissements Augot, grossistes en vins et biĂšres, lâusine dâinjection de matiĂšre plastique situĂ©e au Vigneau, une casse auto/ferrailleur au village. Ă l'heure actuelle, une usine de mĂ©canique gĂ©nĂ©rale s'est installĂ©e dans les locaux de la sociĂ©tĂ© Augot.
Un dentiste, un notaire, le Crédit Agricole, la Banque Populaire possédaient des locaux ouverts les mardis et samedis matin.
AprÚs de nombreuses années d'absence de cette profession, un médecin généraliste s'est installé dans les années 1970 dans l'ancien presbytÚre.
La boucherie actuelle est Ă lâemplacement dâun ancien cafĂ©-restaurant (fermĂ© avant 1950) tandis que la supĂ©rette qui la jouxte a Ă©tĂ© ouverte Ă lâemplacement dâun magasin Casino qui existait jusquâĂ dans les annĂ©es 1930.
Plusieurs familles de marchands forains de vĂȘtements (souvent dâorigine italienne) Ă©taient domiciliĂ©es Ă BĂ©zenet.
La fĂȘte foraine de PĂąques eut pendant des dĂ©cennies un grand succĂšs Ă lâimage du parquet montĂ© pour le bal dont les dimensions Ă©taient dignes dâune ville nettement plus importante.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Bézenet est membre de la communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Commentry. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Montluçon, au département de l'Allier et à la région Auvergne-RhÎne-Alpes[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Commentry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la deuxiÚme circonscription de l'Allier pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Administration municipale
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[16].
En 2020, la commune comptait 920 habitants[Note 4], en diminution de 9,36 % par rapport Ă 2014 (Allier : â2,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
Le FCB, dont la crĂ©ation remonte aux annĂ©es 1930, a Ă©voluĂ© pendant de nombreuses saisons au meilleur niveau footballistique de la ligue de lâAllier.
Dans les annĂ©es 1950-1960, le FCB sâassocia Ă lâorganisation de plusieurs corsos fleuris ; la population Ă©tant mise Ă contribution pour composer les fleurs et banderoles en papier dĂ©corant les chars Ă thĂšmes. La fĂȘte champĂȘtre du mois de juillet, servant Ă collecter des fonds pour la saison sportive Ă venir, Ă©tait renommĂ©e notamment avec ses stands de jeux et son podium oĂč se produisaient des artistes itinĂ©rants.Il en Ă©tait de mĂȘme pour le tournoi de sixte organisĂ© Ă PentecĂŽte.
Une chorale apparut au sein du FCB. Elle sâexternalisa au niveau de ses membres au fur et Ă mesure du temps pour prendre le nom « Des copains dâabord ».
Jusquâau dĂ©but des annĂ©es 2000, BĂ©zenet avait comme particularitĂ© dâavoir sa mairie, son monument aux morts et son Ă©glise dans le mĂȘme alignement. Ă la suite du rĂ©amĂ©nagement de la place de l'Ăglise, le monument aux morts a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© Ă droite de l'Ă©glise.
En juillet 2017, le FC Bézenet et l'US Doyet ont fusionné devenant l'entente Bézenet-Doyet Football ; l'US Doyet accédant à la Régionale 3[19]. Cette entente existant déjà au niveau des jeunes équipes, l'union des équipes seniors a été largement facilitée par la nouvelle génération de joueurs ayant eu un parcours de formation commun.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Sainte-Barbe du XIXe siĂšcle, de style nĂ©o-roman.
- ChĂąteau du Puy-ChĂątonin datant des XVe et XVIe siĂšcles, possession du fief de La Brosse.G
- Gare de BĂ©zenet (bĂątiment de 1859 devenu maison des associations)
Personnalités liées à la commune
- Albert Thomas (1878-1932), député, ministre de l'Armement, personnalité de la SFIO. Sa maison de « La GaudiÚre » était citée en 1569 comme une maison noble appartenant à la chùtellenie de Murat. Avant son rachat, elle servait de bureaux aux concessions miniÚres.
- Roger Imbert, patriote fusillé par les Allemands en août 1944 ; une stÚle indique l'emplacement de son exécution au bout de la rue qui porte son nom.
- Georges Rougeron, conseiller municipal de Bézenet de 1995 à 2001, adjoint au maire, ancien maire de Commentry, sénateur, conseiller général, président du conseil général, résistant, secrétaire départemental SFIO.
- René Debesson (1900-1981), professeur de mathématiques né à Bézenet d'un pÚre ouvrier mineur ; il fut secrétaire départemental SFIO, maire de Tourcoing, sénateur du Nord.
- Rodolphe Hassold, journaliste (Le Parisien, L'Ăquipe), grand reporter, rĂ©dacteur en chef, Ă©crivain (biographies), producteur audiovisuel.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Bézenet sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Ce dernier en a gardé le souvenir par certains noms : impasse, chemin du Vieux Village, rue du Village.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
Références
- « Bézenet (03170) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- « Bézenet », sur maires-allier.fr, Association des maires et des présidents d'intercommunalité de l'Allier (consulté le ).
- Géoportail (consulté le 17 août 2018).
- « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté - fiche descriptive au », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Bézenet », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Allier (avant et aprÚs la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 7 juin 2014).
- Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 21 (édition de l'Allier).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Bézenet - Fusion : une page s'est tournée pour le FC Bézenétois », sur lamontagne.fr, (consulté le ).