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Avenue des Arènes-Romaines

L'avenue des Arènes-Romaines (en occitan : avenguda de las Arenas Romanas) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Avenue des Arènes-Romaines
Image illustrative de l’article Avenue des Arènes-Romaines
L'avenue des Arènes-Romaines devant l'amphithéâtre romain.
Situation
CoordonnĂ©es 43° 36′ 49″ nord, 1° 23′ 50″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
MĂ©tropole Toulouse MĂ©tropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 6 - Ouest
Quartier(s) Purpan
DĂ©but no 1 place du Docteur-Joseph-Baylac
Fin Avenue des Arènes-Romaines - Blagnac
Morphologie
Route D 2 (1938-2017)
M 2 (depuis 2017)
Type Avenue
Longueur 1 380 m
Largeur entre 16 et 25 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne TAE du métro de Toulouse : Blagnac (2028)
Tramway de Toulouse Tramway Ligne T1 du tramway de Toulouse Ligne T2 du tramway de Toulouse : Ancely et Arènes Romaines
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 4666
Odonymie
Anciens noms Chemin de Blagnac (XVIIe – XVIIIe siècle)
Chemin, puis route de Grenade (XVIIIe siècle-1934)
Avenue de Purpan (1934-1947)
Nom actuel 12 avril 1947
Nom occitan Avenguda de las Arenas Romanas
Histoire et patrimoine
Création avant le XVe siècle
Monuments HĂ´pital de Purpan
Amphithéâtre romain de Purpan-Ancely
Notice
Archives 315550249601
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Avenue des Arènes-Romaines
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue des Arènes-Romaines

Situation et accès

Description

L'avenue des Arènes-Romaines traverse le quartier Purpan, dans le secteur 6 - Ouest. Elle correspond à une partie de l'ancienne route départementale 13, créée en 1813, qui va de Grenade, au lieu-dit du Carla, jusqu'à Toulouse. En 1938, elle devient la route départementale 2. En 2017, la gestion de la route a été transférée à Toulouse Métropole sur la partie qui traverse son territoire et elle est devenue la route métropolitaine 2[1].

L'avenue des Arènes-Romaines naît de la place du Docteur-Joseph-Baylac, au carrefour de l'avenue de Grande-Bretagne et de la route de Bayonne. Elle suit un tracé rectiligne jusqu'au Touch, à la limite de la commune de Toulouse. Elle est prolongée au nord sur la commune de Blagnac par une avenue du même nom et, au-delà du rond-point Jean-Maga, au nord-ouest par la route de Grenade et au nord-est par l'avenue de Purpan.

L'avenue des Arènes-Romaines est empruntée sur une courte partie, entre l'allée d'Ancely et le chemin de la Flambère, par le sentier de grande randonnée 86 (GR 86), qui va de Toulouse à Bagnères-de-Luchon.

Voies rencontrées

L'avenue des Arènes-Romaines rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place du Docteur-Joseph-Baylac
  2. Rue Jaufré-Rudel (g)
  3. Cheminement Pierre-Cardenal (g)
  4. Impasse Hugues-Panassié (g)
  5. Avenue du Professeur-Guy-Espagno (d)
  6. Rue Jean-Viollis (g)
  7. Rue Jean-Pomier (g)
  8. Rue de Purpan (d)
  9. Chemin de la Flambère (g)
  10. Avenue de Casselardit (d)
  11. Allée de la Limagne (d)
  12. Avenue des Arènes-Romaines - Blagnac

Transports

Le tramway Ă  la station Ancely.

L'avenue des Arènes-Romaines est parcourue et desservie sur presque toute sa longueur, depuis la place du Docteur-Joseph-Baylac jusqu'au chemin de la Flambère, par les lignes de bus 46 et 66. À partir du carrefour avec l'avenue du Professeur-Guy-Espagno, et jusqu'à la limite de la ville avec Blagnac, elle est de plus parcourue par les lignes Ligne T1 du tramway de Toulouse et Ligne T2 du tramway de Toulouse du tramway, et desservie par les stations Arènes-Romaines et Ancely.

De plus, le projet de troisième ligne de métro Ligne TAE du métro de Toulouse prévoit la création de la station Blagnac au débouché de l'avenue des Arènes-Romaines, près du rond-point Jean-Maga sur le territoire de la commune de Blagnac.

L'avenue des Arènes-Romaines est également équipée de plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse : les stations no 268 (1 avenue des Arènes-Romaines), no 278 (carrefour avenue des Arènes-Romaines/avenue du Professeur-Guy-Espagno) et no 271 (151 avenue de Casselardit).

Odonymie

L'avenue a pris le nom de l'amphithéâtre – populairement dĂ©signĂ© comme les « arènes romaines Â» –, dont elle longe les ruines[2]. Ă€ la fin du Moyen Ă‚ge, c'Ă©tait le chemin ou la route de Blagnac (cami de Blanhac en occitan), du nom de la ville voisine Ă  laquelle elle mène[3]. Selon Jean Coppolani, on lui trouvait Ă©galement, depuis le XVIIIe siècle, le nom de route de Grenade – elle est d'ailleurs encore prolongĂ©e au nord, sur le territoire de la commune de Blagnac, par la route de Grenade. Elle conserva ce nom jusqu'en 1934, date Ă  laquelle elle devint l'avenue de Purpan, qui fut changĂ© en 1947 pour celui des Arènes-Romaines.

Patrimoine et lieux d'intérêt

Amphithéâtre de Purpan-Ancely

L'entrée nord de l'amphithéâtre.
L'espace de l'arène centrale et des gradins.

Logo monument historique ClassĂ© MH (1974)[4].

L'amphithéâtre romain de Purpan-Ancely appartient Ă  un complexe monumental qui comprend trois thermes, un marchĂ© et une fontaine, Ă©tabli autour d'un village romain fondĂ© au milieu du Ier siècle sur une terrasse de la rive gauche de la Garonne, Ă  la confluence du Touch et Ă  quelques kilomètres de la citĂ© de Tolosa. L'amphithéâtre, construit pour recevoir 7 000 spectateurs, est agrandi Ă  la fin du IIIe siècle pour en accueillir 12 000. Lors des cĂ©rĂ©monies qui se tenaient dans le temple voisin, plusieurs types de spectacle pouvaient y ĂŞtre donnĂ©s : combats de gladiateurs ou d'animaux sauvages, scènes mythologiques, condamnations et amusements. Il est cependant abandonnĂ© entre la fin du IVe siècle et le dĂ©but du VIe siècle : tombĂ© en ruine, il n'est redĂ©couvert qu'au XVIIe siècle, mais il faut attendre les annĂ©es 1870 pour qu'une première campagne de fouilles soit menĂ©e sous la direction de ThĂ©odore de Sevin. Les recherches et les connaissances sont approfondies Ă  la suite de nouveaux sondages rĂ©alisĂ©s par Michel Labrousse et GĂ©rard Villeval en 1961 et 1962, et surtout des fouilles menĂ©es par l'universitĂ© du Mirail entre 1983 et 1987. C'est alors la première fouille programmĂ©e sur le territoire de la commune de Toulouse. Elle aboutit Ă  la mise en valeur du site archĂ©ologique, placĂ© sous le contrĂ´le du musĂ©e Saint-Raymond. L'amphithéâtre est aujourd'hui le seul monument romain visible Ă  Toulouse dans sa quasi-globalitĂ©.

L'amphithéâtre prĂ©sente l'originalitĂ© d'ĂŞtre construit presque entièrement en brique. Il est Ă  structure pleine, c'est-Ă -dire qu'il a Ă©tĂ© creusĂ© dans le socle naturel de la terrasse, sur une profondeur de 2,50 mètres. La façade extĂ©rieure, d'environ 10 mètres de haut, Ă©tait rythmĂ©e par 22 exèdres en hĂ©micycles, alternativement aveugles et ouverts sur les vomitoires (vomitoria), couloirs d'accès voĂ»tĂ©s de 1,10 mètre de large et 2,40 mètres de hauteur, qui donnaient accès aux gradins, la cavea. Les vomitoires desservaient Ă©galement plusieurs salles de service, couvertes d'une voĂ»te surbaissĂ©e, qui communiquaient avec l'arène. Les gradins Ă©taient sĂ©parĂ©s en deux niveaux, pour les notables et pour le peuple. Le premier, en bas, se composait de 6 gradins, le second, en haut, de 14 gradins. Ils Ă©taient sĂ©parĂ©s de l'arène centrale par un mur de podium percĂ© de deux grandes entrĂ©es monumentales, de 4,20 mètres de large, qui s'ouvraient Ă  chaque extrĂ©mitĂ© de l'axe nord-sud. L'arène avait la forme d'une ellipse et mesurait 62 mètres de long sur 46 mètres de large, pour 2 300 mètres carrĂ©s[5] - [6] - [7].

Pont sur le Touch

Logo monument historique Inscrit MH (1950)[8].

Un pont sur le Touch, reliant Toulouse et Blagnac, existe déjà au XIIIe siècle. Un nouveau pont est construit, à la demande des États de Languedoc, vers 1768. Il se compose d'une arche unique en brique. Il porte de chaque côté, à la clef, un écusson aux armes des États.

Autres

Notes et références

Notes

    Références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Ă©d. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).

    Articles connexes

    Liens externes

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