Avenue de Paris (Villejuif)
L`avenue de Paris est un important axe de circulation de Villejuif dans le Val-de-Marne. Elle suit le tracé de la route nationale 7[1].
Avenue de Paris | ||||
L'avenue en direction de Paris. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 48° 48′ 02″ nord, 2° 21′ 55″ est | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | |||
Ville | Villejuif | |||
DĂ©but | Avenue de Fontainebleau au Kremlin-BicĂŞtre | |||
Fin | Rue Jean-Jaurès | |||
Morphologie | ||||
Type | Avenue | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Avenue Jean-Jaurès | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Val-de-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Situation et accès
Elle est desservie par la station de métro Villejuif - Léo Lagrange sur la ligne 7 du métro de Paris.
Origine du nom
Comme de nombreux axes de circulation rayonnant autour de Paris, celle-ci reçut le nom de la capitale, probablement autour du XVIIIe siècle, période historique de centralisation du pays. Il est à noter que le même axe reçoit plus au sud le nom de route de Fontainebleau vers laquelle il se dirige. À plus grande échelle, elle fut aussi désignée comme grande route de Paris à Lyon.
Elle traverse Villejuif dans toute sa longueur et y formait à la fin du XIXe siècle la route principale [2].
Historique
En 1815, lors du retour de l'Île d'Elbe, l'armée royaliste tenta de barrer le passage de l'empereur Napoléon Ier à cet endroit.
Il y circulait au début du XXe siècle la ligne de tramway no 85[3].
Jusque dans les années 1930, cette voie de circulation faisait intégralement partie de la route nationale 7 et formait avec la rue Jean-Jaurès, l`avenue Jean-Jaurès[4]. Cependant, son faible gabarit dû à la densité du domaine bâti à l'approche du cœur historique de Villejuif interdit son élargissement. En 1935, il devint alors nécessaire de créer une déviation de cette route nationale, ce qui fut fait par le percement du boulevard Maxime-Gorki, inauguré cette même année[5], qui contourne par l'est le centre ville pour rejoindre son ancien tracé rectiligne à la hauteur de l'avenue de Stalingrad, son ancien tracé[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Pyramide de Cassini, mire topographique bâtie à Villejuif en 1742 par Jacques Cassini[7].
- Au carrefour du boulevard Maxime-Gorki, réservoirs d'eau non potable de la ville de Paris, construits dans les années 1880[8].
- Au no 20, bureaux du Crédit lyonnais[9].
Notes et références
- 141-145, avenue de Paris
- État des communes à la fin du XIXe siècle. , Villejuif : notice historique et renseignements administratifs / publié sous les auspices du Conseil général (par Fernand Bournon ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales, 1901
- Paris : Plans des tramways, voies, lignes et ateliers.
- Planimètre des villes de Kremlin-Bicêtre, Villejuif, Gentilly, Arcueil, Cachan, Société générale des plans indicateurs, 1930
- Marie-Claude Vaillant-Couturier : son entourage familial entre Babar et le Parti communiste
- L'ancienne Voie Royale Ă Villejuif
- Villejuif autrefois
- Le site des réservoirs d'eau de Paris ouvert au public?
- Villejuif : locataire depuis 2008, LCL achète et ancre localement 3 000 emplois