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Avenue Bugeaud

L'avenue Bugeaud est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Avenue Bugeaud
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Avenue Bugeaud vue depuis la place Victor-Hugo.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Porte-Dauphine
DĂ©but 8, place Victor-Hugo
Fin 77, avenue Foch
Morphologie
Longueur 542 m
Largeur 15 m
Historique
DĂ©nomination 1864
Ancien nom Avenue Dauphine
GĂ©ocodification
Ville de Paris 1367
DGI 1373
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Bugeaud
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Avenue Bugeaud
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Situation et accès

L'avenue Bugeaud est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 8, place Victor-Hugo et se termine au 77, avenue Foch[1].

L’avenue est desservie par la ligne (M) (2), aux stations Porte Dauphine et Victor Hugo, ainsi que par la ligne de bus RATP 52.

Origine du nom

Thomas Robert Bugeaud.

L'avenue porte le nom du maréchal Thomas Robert Bugeaud (1784-1849)[1], mais les violences qu'il ordonne contre la rébellion menée par l’émir Abd El-Kader dans le cadre de la conquête de l'Algérie, notamment les enfumades, font que le renommage de l'avenue est régulièrement évoqué[2].

Historique

Entrée de l'Hippodrome (1856-1869[3]).

Cette voie de l'ancienne commune de Passy et de la commune de Neuilly était appelée initialement « avenue Dauphine », en l'honneur de « Madame Royale », dauphine de France. En 1854, elle est prolongée par le segment actuellement compris entre la rue Spontini et l'avenue Foch lors du percement de cette dernière, alors « avenue de l'Impératrice »[1].

Depuis 1845 jusqu'à 1855, durant dix années, existait place de l’Étoile un très vaste et célèbre lieu de spectacles parisiens en plein air : l'Hippodrome.

Le réaménagement de la place de l’Étoile obligea l'Hippodrome à déménager, et, le , il rouvrit sur la future place Victor-Hugo, appelée alors « rond-point de la Plaine de Passy », puis « place d'Eylau ». Son entrée se trouvait avenue de la Dauphine (aujourd'hui avenue Bugeaud). L'architecte de ce nouvel Hippodrome était Gabriel Davioud[3].

L'Hippodrome disparut treize ans plus tard, dans un incendie survenu dans la nuit du 29 au [4].

La voie est classée dans la voirie parisienne par un décret du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

En 1962 débutent les travaux de construction d'un établissement scolaire privé catholique, inauguré l'année suivante par l'archevêque de Paris Maurice Feltin : l'école maternelle et élémentaire Saint-François. Le site, appartenant à la paroisse, accueillait auparavant un dispensaire[14].

Références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Avenue Bugeaud », p. 253.
  2. Mustapha Kessous, « France-Algérie : l’avenue Bugeaud à Paris va-t-elle être débaptisée ? », sur lemonde.fr, (consulté le )
  3. « Le second hippodrome », Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, 4e trimestre 1916, bulletin XCIV, tome IX, no 3, p. 69, 1re colonne.
  4. « Incendie de l'Hippodrome », Le Petit Journal, 1er octobre 1869, p. 3, 2e et 3e colonnes. « Incendie de l'Hippodrome », Le Figaro, 1er octobre 1869, p. 1, 5e et 6e colonnes.
  5. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Une maison pour ton corps nu », sur Libération, (consulté le ).
  8. Stephen Atkinson et Fares El-Dahdah, « Josephine Baker House, For Loos’s Pleasure », Assemblage n°26, MIT Press, 1995, p 72-87.
  9. « Les funérailles d'Henri Rochefort », La Presse, 5 juillet 1913, p. 1, 3e colonne.
  10. Alexis Markovics (sous la direction de François Loyer), « Un architecte des années 30 à Paris », Paris patrimoine, histoire de l’architecture et archéologie, no 1, 2004.
  11. « BRELET Louis, Maurice », sur maitron.fr, (consulté le ).
  12. « CHAYET Jean, Claude », sur maitron.fr, (consulté le ).
  13. « FOUQUÉ Jean, Amédée », sur maitron.fr, (consulté le ).
  14. Micheline Blanchet, « L'historique », sur saintfrancoisparis.fr (consulté le ).
  15. « Hôtel Roxoroid de Belfort », sur pss-archi.eu.
  16. L’Économiste français, 1re colonne, 17 juin 1911, sur RetroNews.
  17. Le Figaro, 1re colonne, 8 juillet 1919, sur RetroNews.
  18. Anna Madœuf, Divertissements et loisirs dans les sociétés urbaines à l’époque moderne et contemporaine, Presses universitaires François-Rabelais, 2013.
  19. La Semaine des constructeurs, 19 septembre 1891.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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