Place Victor-Hugo (Paris)
La place Victor-Hugo est une place du 16e arrondissement de Paris.
16e arrt Place Victor-Hugo
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine Chaillot |
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Voies desservies | Avenue Raymond-Poincaré Rue Léonard-de-Vinci Avenue Victor-Hugo Rue Copernic Rue Boissière Rue Mesnil Avenue Bugeaud Rue de Sontay |
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Morphologie | |||
Forme | Circulaire | ||
Historique | |||
Dénomination | 9 décembre 1885 | ||
Ancien nom | Rond-point Charles-X Rond-point de Saint-Cloud Rond-point de la Plaine-de-Passy Place de l'Hippodrome Place d'Eylau |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 9762 | ||
DGI | 9762 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La place se trouve à la rencontre des avenues Raymond-Poincaré, Victor-Hugo, Bugeaud et des rues Copernic, Boissière, Mesnil, de Sontay et Léonard-de-Vinci.
La place est desservie par la ligne   à la station de métro Victor Hugo.
Origine du nom
Elle porte le nom de Victor Hugo (1802-1885), poète, dramaturge, écrivain et homme politique français.
Historique
Le lotissement de la plaine de Passy
La place est au centre du lotissement de la plaine de Passy créé en 1825 par la Société des terrains de la plaine de Passy sur un territoire rural peu construit de l'ancienne commune de Passy entre l'avenue de Neuilly, actuelle avenue de la Grande-Armée au nord, le boulevard extérieur de l'enceinte des Fermiers généraux, actuelle avenue Kléber à l'est, l'ancienne faisanderie du château de la Muette qui s'étendait entre le chemin du petit parc, actuelles rues Pergolèse, Spontini, et Mignard et le bois de Boulogne à l'ouest et la rue de Longchamp au sud. Le quartier se construisit lentement, pour l'essentiel après 1850, le long des voies en étoile tracées en 1825 à partir de cette place centrale[1] - [2].
- Plan de lotissement de la plaine de Passy de 1825.
- Plaine de Passy en 1858.
La place nommée « rond-point Charles-X » du nom du souverain à la date de sa création en 1825 est rebaptisée successivement après la chute de Charles X, « rond-point de Saint-Cloud », « rond-point de la Plaine-de-Passy », « place de l’Hippodrome », puis « place d’Eylau » sous le Second Empire avant de prendre le nom de « place Victor-Hugo » à la suite de la décision du conseil municipal de Paris prise le jour même du décès de Victor Hugo[3]. L'arrêt est publié le .
L'hippodrome
À partir de 1845 existe place de l’Étoile un très vaste et célèbre lieu de spectacles parisien en plein air : l'Hippodrome.
Le réaménagement de la place de l’Étoile l'oblige à déménager. Et, le , l'Hippodrome rouvre sur la future place Victor-Hugo, appelée alors « rond-point de la Plaine-de-Passy ». Son entrée se trouve avenue de la Dauphine (aujourd'hui avenue Bugeaud). L'architecte de ce nouvel Hippodrome est Gabriel Davioud[5].
Entouré de baraques de commerçants, l'Hippodrome prospère durant treize ans sur cet emplacement, rebaptisé entre-temps place d'Eylau. Ses spectacles attirent des milliers de personnes. Cela dure jusqu'à la nuit du 29 au , où l'Hippodrome, construit en bois, est entièrement anéanti par un immense incendie. Disparaissent les baraques alentour et quelques bâtiments[6].
MĂ©tro
Le quartier est l'un des premiers à bénéficier dès 1900 d'une desserte de métro. La station Victor Hugo ouverte le sur le tronçon de la ligne   limitée à cette date au tronçon Étoile-Porte-Dauphine fait partie des premières du réseau après celles de la ligne   ouverte le de la Porte de Vincennes à la Porte Maillot et les 4 stations du premier tronçon Etoile-Trocadéro de la future ligne   inaugurées le .
Monument central
Au centre de la place s'élève alors un monument rendant hommage à Hugo, inauguré en 1902 pour le centenaire de sa naissance. Ce groupe sculpté en bronze sur un socle en pierre, décoré de quatre bas-reliefs, réalisé par Louis-Ernest Barrias (1841-1905), est édifié sur le monument réalisé par l'architecte Jean-Louis Pascal (1837-1920). La partie en bronze est réquisitionnée et fondue pour produire des armes en 1943 sous l'Occupation. Les bas-reliefs du socle ont été sauvés : un se trouve aujourd'hui au musée des beaux-arts de Calais et les trois autres à Veules-les-Roses.
Depuis 1964, une grande fontaine a pris sa place.
- Entrée de l'Hippodrome (1856-1869[5]).
- Monument Ă Victor Hugo par Louis-Ernest Barrias (1841-1905).
- Inauguration du monument Victor Hugo, place Victor-Hugo, Paris 16e, inauguré en 1902 par Justin Germain Casimir de Selves, préfet du département de la Seine.
- Carte postale de 1917.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Église Saint-Honoré-d'Eylau.
- No 10 : l'immeuble où est né l'homme politique Maurice Schumann.
Ancienne église Saint-Honoré-d'Eylau. - Plaque au no 10.
Notes et références
- Bernard Rouleau, Le Tracé des rues de Paris. Formation, typologie, fonctions, Paris, Éditions du CNRS, , 130 p. (ISBN 2-222-00242-7), p. 98.
- « Les grands lotissements de 1820 à 1850 », sur paris-atlas-historique.fr (consulté le ).
- Jean-Marc Hovasse, « Voyage autour de la place Victor-Hugo », Le Monde, 24 février 2002, lemonde.fr.
- « PARIS. — Aspect général de l'incendie de l'Hippodrome. — Vue prise le lendemain de l'incendie », Le Monde illustré, 9 octobre 1869, p. 232-233.
- Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, 4e trimestre 1916, bulletin XCIV, tome IX, no 3, p. 69, 1re colonne.
- « Incendie de l'Hippodrome », Le Petit Journal, 1er octobre 1869, p. 3, 2e et 3e colonnes. « Incendie de l'Hippodrome », Le Figaro, 1er octobre 1869, p. 1, 5e et 6e colonnes.
Bibliographie
- Jean-Marc Hovasse, « Voyage autour de la place Victor-Hugo », Le Monde, , lemonde.fr.