Auersmacher
Auersmacher (en Sarrois Auerschmacher) est un ortsteil de la commune allemande de Kleinblittersdorf en Sarre. C'était une commune à part entière jusqu'en 1973.
Auersmacher | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | Allemagne |
État | Sarre |
Ville | Kleinblittersdorf |
Arrondissement | Regionalverband SaarbrĂĽcken |
Code postal | 66271 |
DĂ©mographie | |
Population | 2 578 hab. (2007) |
Densité | 339 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 32″ nord, 7° 03′ 13″ est |
Altitude | Min. 197 m Max. 342 m |
Superficie | 760 ha = 7,6 km2 |
Localisation | |
Histoire
La première mention écrite connue de Auersmacher, remonte à 777 dans un acte de Fulrad, abbé de Saint-Denis et conseiller de Charlemagne, sous la forme latinisée Aurica Machera[1].
Auersmacher appartient initialement au Duché de Lorraine puis, à la suite de son intégration, au Royaume de France.
En 1792, à la suite de la Première Coalition, la région est occupée par les troupes françaises puis, avec le Traité de Campo-Formio en 1797, est annexée. Entre 1798 et 1814 Auersmacher appartient au canton de Sankt Arnual dans le département français de la Sarre.
Avec le Traité de Paris du les cantons de Sarrebruck et de Sankt Arnual ainsi qu'une partie de celui de Lebach restent à la France. Après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo un nouveau Traité de Paris est signé le et la souveraineté de la ville doit être transférée au royaume de Prusse mais le traité est ambigu et la situation est clarifiée à la suite de la Convention du 23 octobre 1829 entre la France et la Prusse. La Sarre et la Blies représentent la frontière entre les deux pays et la commune est intégrée à l'arrondissement de Sarrebruck, dans le district de Trèves.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, la commune est un des premiers objectifs militaires de l'Offensive de la Sarre. Le , les troupes françaises franchissent la Sarre à Sarreguemines, quelques kilomètres en contrebas du village. Dans la matinée, plusieurs milliers d'hommes se mettent en position au sud d'Auerschmacher : les fantassins du 170e RI et les chars de combat du 22e BCC. Montés en direction de la commune protégés par la forêt, dans l'après-midi, les Français subissent une contre-offensive allemande aux alentours du village qui tombe rapidement aux mains françaises. Quelques semaines plus tard, le repli de l'Armée française derrière la ligne Maginot entrainera la libération d'Auersmacher[2].
À la suite de la réorganisation des communes allemandes le , Auersmacher forme avec Bliesransbach, Klenblittersdorf, Rilchingen-Hanweiler et Sitterswald la commune de Kleinblittersdorf.
Liens externes
Notes et références
- Fulrad, « Testament de Fulrad, abbé de Saint-Denis, en faveur de l'abbaye de Saint-Denis. Herstal. », sur Archives Nationales, (consulté le )
- (fr) Benoit Roux, « Jean Poidevin, premier conscrit angevin mort pour la France en 1939. », Souvenir Français,‎