Auberville-la-Manuel
Auberville-la-Manuel est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Auberville-la-Manuel | |||||
Ăglise Saint-AndrĂ©-Saint-CĂŽme-Saint-Damien. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la CÎte d'Albùtre | ||||
Maire Mandat |
Maryvonne Schild 2020-2026 |
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Code postal | 76450 | ||||
Code commune | 76032 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Aubervillais | ||||
Population municipale |
138 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 49âČ 43âł nord, 0° 35âČ 22âł est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 85 m |
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Superficie | 3,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
LĂ©gislatives | DixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
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GĂ©ographie
Commune du pays de Caux située dans le canton de Saint-Valery-en-Caux.
Communes limitrophes
Veulettes-sur-Mer | ||||
Saint-Martin-aux-Buneaux | N | Malleville-les-GrĂšs | ||
O Auberville-la-Manuel E | ||||
S | ||||
Butot-VĂ©nesville |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve Ă 26 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 109,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 66 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Auberville-la-Manuel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (90,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (75 %), prairies (15,5 %), zones urbanisĂ©es (9,3 %), forĂȘts (0,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Osberni villa vers 1040[21], Osbervilla la Mulluel en 1234, Obertivilla super Wulettes en 1252, Osberville sur la Mer en 1319[22].
Il s'agit d'une formation toponymique mĂ©diĂ©vale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier Ă©lĂ©ment Auber- reprĂ©sente un anthroponyme[21], conformĂ©ment au cas gĂ©nĂ©ral. La forme la plus ancienne Osberni villa permet de suggĂ©rer le nom de personne scandinave Ăsbjörn employĂ© sous la forme Osbern[21] dans la Normandie ducale (exemple : Osbern de CrĂ©pon). Il se poursuit dans le nom de famille Auber (Ă ne pas confondre avec Aubert). On le retrouve Ă©galement en composĂ© avec les appellatifs toponymiques -bosc (Auberbosc, Osber boscus fin XIIe siĂšcle), -mesnil (Aubermesnil-Beaumais, Osberni maisnil 1040-1066), -tot (Aubertot, Osbertot vers 1210 cf. Osebernestoft, Grande-Bretagne, Bedfordshire, Osebernestoft 1313), etc.
Il n'y a pas lieu d'y voir une homonymie avec Auberville-sur-Eaulne (Albertivilla 1197 - 1206) et Auberville-sur-YÚres (Alberti villa 1050) qui contiennent l'anthroponyme germanique continental Adalbehrt > Albert[21], dont la forme populaire est précisément Aubert.
Un déterminant complémentaire sur-Mer est attesté dÚs le XIVe siÚcle pour distinguer cette paroisse des nombreux autres Auberville du pays de Caux et du pays de Bray, mais ne s'est pas imposé aux dépens du plus ancien la-Meluel, la muluel devenu la-Manuel qui représente sans doute un nom de famille d'origine obscure[21].
Histoire
(vers 1750). |
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siĂšcle, Auberville se nomme Auberville-le-Manuel ; c'est une paroisse avec son Ă©glise.
Le chùteau, classe aux Monuments Historiques en 1930, est représenté à l'ouest de la paroisse.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[27].
En 2020, la commune comptait 138 habitants[Note 7], en augmentation de 15 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau des XVe et XVIe siÚcles, remanié, situé dans un enclos rectangulaire avec tourelles et agrémenté d'un important pavillon d'entrée avec des épis dus à Ferdinand Marrou. PossÚde un colombier[30] - [31].
- Ăglise Saint-AndrĂ©-Saint-CĂŽme-Saint-Damien.
- Démolition du réservoir servant à l'alimentation en eau potable de la commune. Celui-ci se situait à gauche de l'ancienne mairie-école (janvier 2007). Année de construction 1922.
- Remise à neuf de la toiture du porche d'entrée principale du chùteau par l'entreprise Béchet Compagnon en septembre 2012.
- Passage du tour de France dans la commune. à cette occasion, une photo de la population a été réalisée devant la porte d'entrée de l'église.
Personnalités liées à la commune
- André Allain, né en 1921 dans la commune. Fusilier marin et commando et membre du commando Kieffer de 1942 à 1945.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune d'Auberville-la-Manuel se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Charles Leroy (ill. Robert Flavigny), La Seigneurie d'Auberville-la-Manuel au pays de Caux, Rouen, Lestringant, Lainé, , 106 p.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Auberville-la-Manuel et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Auberville-la-Manuel et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150), p. 32.
- Christian Guerrin, « Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime », in Nouvelle revue d'onomastique, 2000, p. 311.
- « Jean-Marie Georges, maire dâAuberville-la-Manuel, est dĂ©cĂ©dĂ© : Dans la nuit de mercredi Ă jeudi, Jean-Marie Georges, maire de la commune dâAuberville-la-Manuel, situĂ©e sur la CĂŽte dâAlbĂątre, est dĂ©cĂ©dĂ© des suites dâune longue maladie », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Conseiller municipal depuis le 13 mars 1983, il est passĂ© deuxiĂšme adjoint le 18 mars 1989 avant dâaccĂ©der Ă la fonction de maire le 23 juin 1995 jusquâĂ ce jour ».
- « Maryvonne Schild est le nouveau maire dâAuberville-la-Manuel », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Elle a Ă©tĂ© conseillĂšre municipale en 2001, puis deuxiĂšme adjointe en 2008 et premiĂšre en 2014 ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Notice n°PA00100547 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Philippe Seydoux, ChĂąteaux du Pays de Caux et du Pays de Bray, Paris, Ăditions de la Morande, , 128 p. (ISBN 2-902091-17-6), p. 14.