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Arthur Emmanuel Espivent de La Villesboisnet

Arthur Emmanuel Joseph Espivent, comte de La Villesboisnet, né le à Leudeville (France) et décédé le à l'abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle, Montjoyer (France), est un homme politique français du XXe siècle devenu moine trappiste en 1930.

Arthur Emmanuel Espivent de La Villesboisnet
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Arthur Emmanuel Joseph Espivent de La Villesboisnet
Nationalité
Activités
Famille
Autres informations
Propriétaire de
Château de Kerguéhennec, château du Deffay (d)
Religion
Ordre religieux
Grade militaire
Conflit
Distinction
Blason

Biographie

Arthur Espivent de La Villeboisnet entra dans la vie publique Ă  l'âge de 28 ans, en 1900, en accĂ©dant Ă  la mairie de Sainte-Reine-de-Bretagne, près de Pontchâteau, en Loire-InfĂ©rieure. La mĂŞme annĂ©e, le 22 juillet, il Ă©tait appelĂ© Ă  siĂ©ger au conseil gĂ©nĂ©ral de la Loire-InfĂ©rieure.

Ayant Ă©pousĂ© la fille du comte Lanjuinais, dĂ©putĂ© du Morbihan (1re circonscription de Pontivy) qui ne se reprĂ©sentait pas aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales lĂ©gislatives de 1914, il brigua le siège que son beau-père avait occupĂ© pendant de longues annĂ©es et y fut Ă©lu. S'il fut Ă©lu dès le premier tour de scrutin, le , il le fut cependant de justesse : sur 14 526 votants il avait obtenu 7 232 suffrages, soit 18 de plus que son concurrent Maulion qui en rassemblait 7 214.

Il siégea à la Chambre dans le groupe des députés non inscrits et appartint, dès 1914, à la commission de la marine marchande et à celle de l'hygiène publique. Ses interventions à la tribune eurent principalement trait aux questions maritimes et prirent souvent la forme d'interpellations.

Mobilisé peu de temps après, au début de la guerre de 1914-1918, il devait faire celle-ci comme capitaine d'infanterie.

Le rĂ©tablissement du scrutin de liste au renouvellement du devait lui ĂŞtre fatal. En cinquième position sur la liste d'union nationale des rĂ©publicains indĂ©pendants et des conservateurs qui n'eut que trois Ă©lus, il obtint pour sa part 45 116 voix sur 107 245 votants, la majoritĂ© absolue Ă©tant de 52 662.

Après son échec au renouvellement de 1919, il se consacra à la mairie de Sainte-Reine-de-Bretagne et au Conseil général de la Loire-Inférieure, jusqu'au , date à laquelle il démissionna de ces deux postes, en invoquant des raisons de santé.

En rĂ©alitĂ©, Arthur Espivent de La Villeboisnet, qui venait de perdre sa femme, se retirait du monde et entrait Ă  la Trappe d'Aiguebelle pour y suivre la règle de vie cistercienne sous le nom de « Père Emmanuel ». C'est lĂ  qu'il meurt, le , Ă  l'âge de 67 ans.

Il était chevalier de la Légion d'honneur « au titre » du ministère de l'Intérieur.

Dans son livre Mon enfance est à tout le monde, René Guy Cadou, qui vit à Sainte-Reine, son lieu de naissance, de 1920 à 1927, évoque cette personnalité. Il raconte notamment la visite du comte un jour qu'il est malade.

Ascendance et postérité

Fils aîné d'Arthur Alexandre, comte Espivent de La Villesboisnet (1839-1920), et de Marie Gabrielle Léonie Hennequin (1843-1929), Arthur Emmanuel épouse, le à la Madeleine, Paris VIIIe, Marie Louise Isabelle Marguerite Lanjuinais (1875-1918), fille de Paul-Henri Lanjuinais (1834-1916), député du Morbihan.

La descendance du comte de La Villesboisnet compte parmi les familles subsistantes de la noblesse française.

Armoiries

Figure Blasonnement

Famille Espivent de La Villesboisnet

D'azur, à trois lévriers courants d'argent, colletés de gueules, bouclé et cloué d'or (Thierry de la Prévalayé). En cœur un écusson aux armes d'Espivent de la Villeboisnet qui sont d'azur à une molette d'or, acc. de trois croissants du même.[1]
Ce sont des Armes Ă  enquerre

Armes des Espivent de Saint-Perran
D'azur, Ă  une molette d'or, acc. de trois croissants du mĂŞme.[1]

Notes et références

  1. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. ;

  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article« Espivent de La Villesboisnet (Arthur-Emmanuel-Joseph, comte) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [texte sur Sycomore] ;
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