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Antoine Alexandre Julienne

Biographie

Antoine Alexandre Julienne est le fils de Alexandre Pierre Julienne, maréchal de camp.

Il reçoit en 1809, l'ordre de se rendre en Espagne. Il est nommé colonel du 8e régiment d'infanterie légère, le , et le de la même année, il se fait remarquer par son courage à la bataille de Talaveyra de la Reyna, où son cheval tué sous lui d'un coup de biscaïen (mousquet), il court le plus grand danger.

Au mois de , chargé de disperser les insurgés du royaume de Grenade, réunis dans les montagnes d'Alpujarras, il remplit cette mission difficile avec autant d'intelligence que de succès. Il rend d'éminents services, et donne de nouvelles preuves de bravoure à la bataille d'Almonacid, livrée le . Il passe le , avec le même grade au 24e léger.

Le chevalier de Bélair et de l'Empire[1] est élevé au grade de général de brigade le , créé grand officier de la Légion d'honneur le suivant, et fait baron de l'Empire par lettres patentes du surlendemain ()[2].

Il est nommé chevalier de Saint-Louis le .

À l'époque des événements du (Cent-Jours), étant employé dans le département de Maine-et-Loire, sous les ordres du général Morand, il suit le mouvement de toute l'armée, et le du même mois, il fait reconnaître à Angers l'autorité de Napoléon Ier.

Après la Seconde Restauration, il reste sans emploi. Devenu, en 1817, l'objet de soupçons et de recherches d'une police « ombrageuse », il est interpellé pour n'être pas étranger à l'une des nombreuses conspirations que certains journalistes créent fréquemment. Il subit une détention assez longue, mais à défaut de preuves, il est mis en liberté, ceci moment où l'affaire de Lyon, dans laquelle on l'a impliqué, et va être jugée par la cour prévôtale du département du Rhône. Cette cour a laissé à la postérité de « cruels souvenirs » (voir Simon Canuel#La Restauration).

États de service

Campagnes

Faits d'armes

Antoine Alexandre Julienne se fait remarquer par :

DĂ©corations

Titres

Hommage, honneurs, mentions

Armoiries

Figure Blasonnement

Armes du chevalier de Belair et de l'Empire : Tiercé en fasce : au I, de sable à une tulipe (ou julienne des dames) fleurie d'argent, tigée de sinople, versée à dextre ; au II, de gueules à l'insigne des chevaliers non-légionnaires ; au III, d'azur à une tour d'argent ouverte de sable sur un rocher au naturel[1].
Armes du baron de Belair et de l'Empire

Coupé : au I, parti de sable à une tulipe (ou julienne des dames) fleurie d'argent, tigée de sinople, versée à dextre et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II, d'azur à une tour d'argent ouverte de sable sur un rocher au naturel[2].

Armes parlantes. (Julienne ⇔ julienne des dames).

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Louis Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants : Histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs Ă©crits, vol. 1, Éditions L. G. Michaud, (lire en ligne).
  • Antoine Jay, Étienne de Jouy et Antoine-Vincent Arnault, Biographie nouvelle des contemporains : ou Dictionnaire historique et raisonnĂ© de tous les hommes qui, depuis la RĂ©volution française, ont acquis de la cĂ©lĂ©britĂ© par leurs actions, leurs Ă©crits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays Ă©trangers; prĂ©cĂ©dĂ©e d'un tableau par ordre chronologique des Ă©poques cĂ©lèbres et des Ă©vĂ©nemens remarquables, tant en France qu'Ă  l'Ă©tranger, depuis 1787 jusqu'Ă  ce jour, et d'une table alphabĂ©tique des assemblĂ©es lĂ©gislatives, Ă  partir de l'assemblĂ©e constituante jusqu'aux dernières chambres des pairs et des dĂ©putĂ©s, Librairie historique, (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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