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Antenne du GIGN

Une antenne du GIGN (AGIGN) est une composante régionale du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Initialement créées comme des unités d'intervention régionales placées sous l'autorité opérationnelle du GIGN uniquement en cas de crise [1], les antennes ont été pleinement intégrées dans le GIGN le 1er août 2021 au sein d'une nouvelle Force Antennes créée dans le cadre d'une réorganisation de l'unité [2]. Il existe quatorze antennes : sept implantées en France métropolitaine à Toulouse, Orange, Dijon, Nantes, Reims, Tours et Caen et sept implantées outre-mer en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Mayotte [3].

Antenne du GIGN
Image illustrative de l’article Antenne du GIGN
Écusson des AGIGN

Création 2016, nouvelle appellation des PI2G
Pays Drapeau de la France France
Branche Gendarmerie nationale
Type Intervention
RĂ´le Interpellations judiciaires
Escortes
Libération d'otages
Lutte contre le grand banditisme
Antiterrorisme
Protection
Formation
Maintien de l'ordre (outre-mer)
Effectif 50 par antenne (métropole)[N 1]
32 par antenne (outre-mer)[N 2]
Fait partie de Gendarmerie mobile
Ancienne dénomination
  • Peloton d'intervention interrĂ©gional de Gendarmerie (PI2G)
  • Peloton d'intervention de 2e gĂ©nĂ©ration (PI2G)
  • Groupe de pelotons d'intervention d'outre-mer (GPI-OM)

Les antennes ont principalement pour mission les interpellations judiciaires (domiciliaires ou en milieu ouvert), les arrestations de forcenés, les escortes de détenus dangereux, la lutte contre la criminalité organisée et le contre-terrorisme[4].

Les unités implantées outre-mer assurent également des missions de maintien et de rétablissement de l'ordre et sont équipées de véhicules blindés VBRG (véhicule blindé à roues de la gendarmerie) et VAB (véhicule de l'avant blindé).

Les personnels des AGIGN sont soumis à un régime d'alerte et sont disponibles en permanence : ils doivent être prêts à partir en intervention en moins de trente minutes.

Historique et implantations

Antennes du GIGN de métropole

Ces unitĂ©s ont portĂ© successivement les appellations de « peloton d'intervention de deuxième gĂ©nĂ©ration Â» puis de « peloton d'intervention interrĂ©gional de Gendarmerie Â» (PI2G). Elles ont Ă©tĂ© rebaptisĂ©es antennes du GIGN en 2016 [5] - [N 3].

Le premier PI2G a été mis en place en : trente militaires des pelotons d'intervention des escadrons de gendarmerie mobile « 31/2 » et « 32/2 » reçoivent une formation[N 4] d'avril à ; six d’entre eux sont formés comme médiateurs[6]. Le groupe entre en service le [7].

Après une phase expérimentale jusqu'à fin 2006, un second PI2G, comportant 32 éléments, est créé en à Orange et entre en service le . Durant les deux premiers mois de son activité opérationnelle, il intervient en moyenne deux fois par semaine[8]. Lors de sa première année d'exercice, le PI2G d'Orange assure 93 missions[9].

Un troisième PI2G est créé à Dijon en 2012 avec un effectif initial de 20 militaires qui évolue ensuite vers l'effectif standard (à l'époque) de 26 militaires.

Les PI2G de Nantes, Tours et Reims sont créés par arrêtés du [10].

L'appellation d'antenne du GIGN est adoptée en 2016[5], l'effectif unitaire devant être porté à 32 à partir de 2016[11].

Un sous-officier de l'antenne du GIGN d'Orange a perdu la vie lors d'une intervention de réduction de forcené le à Gassin (Var)[N 5].

Lors des attaques du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes, l'antenne du GIGN de Toulouse prend le relais des primo-arrivants (unités locales puis PSIG de Carcassonne) puis des primo-intervenants (PSIG Sabre de Narbonne) pour stabiliser la situation dans l'attente d'une équipe du GIGN en provenance de Satory. L'accélération des événements provoque un assaut d'urgence au cours duquel un gendarme de l'antenne est blessé, le dernier otage (le lieutenant-colonel Beltrame) étant lui-même mortellement blessé [12].

Une antenne du GIGN (AGIGN) est créée à Caen le 1er février 2021[13].

Les antennes de métropole et d'outre-mer sont entièrement intégrées au GIGN le 1er août 2021[3].

Antennes du GIGN implantées outre-mer

Escorte de fonds - AGIGN outre-mer

Jusqu'au début des années 2000, il existait dans les départements et certains territoires d'outre-mer, des groupes de pelotons mobiles (GPM), unités constituées principalement de gendarmes mobiles détachés et affectés outre-mer pendant trois ou quatre ans et dont la mission était de renforcer la gendarmerie départementale ainsi que les unités de gendarmerie mobile qui sont déplacées par roulement dans ces territoires.

Au début des années 2000, le besoin de spécialisation dans le domaine de l'intervention a fait évoluer les missions de ces unités. Leur structure et leurs moyens ont changé. Les GPM, qui étaient initialement constitués - suivant le territoire - de 2 à 6 pelotons identiques répartis géographiquement dans le territoire considéré, ont été réorganisés dans un premier temps sur le modèle suivant :

  • un groupe de commandement
  • un peloton blindĂ© chargĂ© de mettre en Ĺ“uvre les vĂ©hicules blindĂ©s Ă  roue de la gendarmerie (VBRG) basĂ©s localement
  • un peloton d'intervention.

Cette structure a ensuite Ă©voluĂ© Ă  nouveau et l'adjectif « mobile Â» a disparu de la dĂ©nomination des unitĂ©s qui sont devenues des « groupes de pelotons d'intervention Â» (GPI) comprenant typiquement 36 personnels rĂ©partis entre deux pelotons d'intervention outre-mer (PIOM) identiques, capables de se relayer pour prendre l'alerte Ă  tour de rĂ´le, chacun des PIOM regroupant en son sein les capacitĂ©s nĂ©cessaires Ă  l'accomplissement de l'ensemble des missions : intervention, observation-surveillance, mise en Ĺ“uvre d'engins blindĂ©s, etc.

Les GPI, comme les PI2G implantés en métropole, ont à leur tour été rebaptisés Antennes du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale, par circulaire 61050 du [14].

Les antennes de métropole et d'outre-mer sont entièrement intégrées au GIGN le 1er août 2021[3]

Un sous-officier de l'antenne du GIGN de Cayenne a perdu la vie lors d'une intervention contre des orpailleurs lors d'une intervention contre des orpailleurs clandestins en Guyane le [15] - [N 6].

Positionnement et missions

Positionnement

Équipiers d'une antenne du GIGN en colonne d'assaut.

Les antennes du GIGN permettent d'optimiser la couverture du territoire et la réactivité de la Gendarmerie en raccourcissant les délais d'intervention. Dans le cas des AGIGN outre mer elles sont primo intervenantes du fait de l'éloignement géographique de la métropole.

Les AGIGN s'inscrivent ainsi dans une gradation de moyens permettant de mettre en œuvre des personnels entraînés pour des situations de gravité croissante [16] :

La Gendarmerie distingue trois niveaux d'intervention : l'« intervention professionnelle » (Ă©galement appelĂ©e « intervention Ă©lĂ©mentaire Â»), qui est enseignĂ©e Ă  tous les gendarmes, l'« intervention intermĂ©diaire » qui concerne principalement des unitĂ©s Ă©quipĂ©es et entraĂ®nĂ©es pour faire face Ă  des situations plus complexes - planifiĂ©es ou imprĂ©vues - et l'« intervention spĂ©cialisĂ©e » qui est le domaine de formations entraĂ®nĂ©es et Ă©quipĂ©es pour les situations les plus dĂ©licates et les plus dangereuses, comme le GIGN et ses antennes.

Missions

Exercice de contre-terrorisme aérien - AGIGN outre-mer
Exercice de contre-terrorisme - AGIGN outre-mer

Une antenne du GIGN effectue en moyenne plus d'une centaine de missions par an[17]. Les antennes du GIGN ont été créées pour remplir cinq missions principales[7] :

  • intervenir lorsque les moyens nĂ©cessaires dĂ©passent ceux Ă  disposition des PSIG et des pelotons d'intervention ;
  • appuyer - ou Ă©ventuellement se substituer au - GIGN ;
  • intervenir sur les sites nuclĂ©aires ou « classĂ©s Seveso » (dans le cadre d’une action contre-terroriste) pour les unitĂ©s de mĂ©tropole ;
  • assurer des missions de protection rapprochĂ©e (avec le port de la tenue civile) ;
  • effectuer des transferts ou escortes de dĂ©tenus particulièrement signalĂ©s.

En outre, les unités implantées outre-mer, du fait des distances entre les DOM-COM et la métropole, et donc du temps nécessaire à l'acheminement de renforts, doivent pouvoir intervenir de manière autonome sur des événements graves, soit pour traiter la situation sans aide extérieure soit pour la stabiliser dans l'attente du GIGN « central ». Par ailleurs, elles mettent également en œuvre des moyens dont les unités métropolitaines ne disposent pas (par exemple des engins blindés VBRG). Enfin, l'affectation dans une AGIGN d'outre-mer est limitée dans le temps, contrairement à une affectation en métropole.

Les unités d'outre-mer remplissent également des missions supplémentaires - parfois liées aux spécificités des territoires dans lesquels elles sont implantées.

  • Maintien et rĂ©tablissement de l'ordre - notamment lorsque l'emploi de blindĂ©s est nĂ©cessaire
  • Missions de secours - notamment en montagne (seule La RĂ©union est dotĂ©e d'un Peloton de Gendarmerie de haute montagne ou PGHM)
  • Lutte contre l'orpaillage clandestin (en Guyane)

En pratique, une antenne du GIGN est fréquemment employée dans des interpellations domiciliaires ou en milieu ouvert, des cas de gestion de forcenés et des transfèrements de détenus dangereux.

L'éventail des missions comprend également la lutte contre le grand banditisme et la lutte antiterroriste, de manière autonome ou en appui du GIGN[4]. Le rôle des AGIGN dans la lutte contre le terrorisme est réitéré dans en avril 2016 dans le Schéma national d'intervention des forces de sécurité présenté par le Ministre de l'Intérieur en réponse aux attentats de 2015. Le schéma présente notamment la procédure d’urgence absolue (P.U.A.) qui autorise - en cas de crise majeure ou de crises multiples - l'intervention de toute unité en mesure de la faire en tout point du territoire (donc en s'affranchissant du critère de compétence géographique qui s'impose habituellement)[18].

Une antenne du GIGN intervient souvent avec le soutien d'autres personnels spécialisés appartenant à la Gendarmerie (négociateurs régionaux, équipes cynophiles régionales, groupe d'observation et de surveillance ou GOS) ou à d'autres services de l'État (équipes ERIS de l'administration pénitentiaire ou équipes de la SUGE de la SNCF).

Ses membres sont autorisés à opérer en civil dans certains cas : missions de reconnaissance ou interpellations en flagrant délit.

Positionnement des unités d'intervention

En cas de nécessité, il peut être demandé à une unité d’intervenir hors de sa zone d'affectation initiale.

Organisation

Membres de l'Ă©quipe "Assaut d'urgence" lors d'un entrainement
Équipier « Appui-Observation  Â» en tenue camouflĂ©e.

Depuis une réforme conduite en 2021 par la général Ghislain Réty, les antennes du GIGN ont été entièrement intégrées (administrativement et opérationnellement) au GIGN et sont commandées par une Force Antennes établie à Satory. L'effectif pour chaque antenne était initialement de 32 personnels dont 3 officiers[11]. Depuis 2019, les antennes de métropole ont été renforcés pour atteindre un effectif 50 personnels.

L'effectif déployé lors d'une opération varie en fonction de nombreux critères mais inclus généralement, lors d'une opération typique[1] :

  • un groupe de commandement composĂ© en gĂ©nĂ©ral de l'officier chef de mission, d'un chef de groupe et d'un « scribe » chargĂ© de tenir la chronologie de l'opĂ©ration
  • une Ă©quipe « Assaut d'urgence »
  • une Ă©quipe « Appui - Observation » (AO)
  • une Ă©quipe « Effraction »

Une part importante de l'emploi du temps est consacrée aux entraînements individuels (tir, sport de combat) et collectifs ainsi qu'à la constitution ou la mise à jour de dossiers d'objectifs sur les sites situés dans la zone de responsabilité de l'unité.

Enfin, les cadres et gradés des antennes du GIGN sont régulièrement sollicités pour assurer des missions de formation en France comme à l'étranger[19].

Armement et matériels

Fusil d'assaut HK G36
VĂ©hicule Fortress Intervention

Les principales armes dont disposent les antennes du GIGN sont, selon la catégorie :

  • pistolets : le SIG 2022 en dotation des forces de l'ordre, mais surtout le Glock 19 et Glock 26
  • fusils Ă  pompe calibre 12 : le BPS / SGF (Browning Pump Shotgun/SpĂ©cial Gendarmerie française) ; le Remington 870 et le Bennelli M4 Super 90 ;
  • pistolets mitrailleurs : le HK UMP et le HK MP5 et le Mas MP5 F ;
  • fusils d'assaut : le HK G36 KA3 ;
  • fusils de prĂ©cision : le Tikka T3 Tactical, Ă©quipĂ© SIMRAD, le HK 417 Ă©quipĂ© NSV
  • flash ball super pro et divers modèles de lanceurs de 40 mm

En outre, les AGIGN implantées outre-mer mettent en œuvre des matériels supplémentaires :

Les gendarmes des antennes du GIGN disposent aussi d'armement non lĂ©tal : lanceurs de balles de dĂ©fense 40 mm (LBD-40), tonfas, grenades diverses (lacrymogènes, de dĂ©sencerclement, etc.), lanceurs de grenades 56 mm Lacroix-Alsetex de type Cougar et pistolets Ă  impulsion Ă©lectrique.

Les équipements de protection individuelle et d'effraction sont globalement les mêmes que ceux utilisés par le GIGN. Formées à Satory, les antennes métropolitaines sont désormais habilitées à l'emploi d'explosifs et équipées de matière active afin de procéder à une effraction chaude dans le cas d'un assaut immédiat. Leurs membres possèdent un équipement de plus de 25 kg, poids des armes non comptabilisé. Il en ressort qu'un entrainement sportif quotidien est indispensable pour être en mesure d’agir efficacement en transportant de telles charges.

Les antennes du GIGN disposent de véhicules banalisés pour leurs missions. Les antennes métropolitaine sont également dotées de véhicules blindés de type Fortress Intervention développés sur base Toyota par la société Centigon [20].

Recrutement et formation

Le recrutement initial des trois unités s'est effectué selon des modalités différentes :

  • le PI2G de Toulouse s'est constituĂ© sur la ressource de gendarmes mobiles issus des PI des escadrons toulousains ;
  • le PI2G d’Orange s'est formĂ© Ă  partir d'une sĂ©lection rĂ©alisĂ©e au niveau national ;
  • celui de Dijon a quant Ă  lui Ă©tĂ© initialement composĂ© de gendarmes mobiles ayant servi au sein de groupes de pelotons d'intervention (GPI) en outre-mer et aussi de personnels ayant participĂ© aux tests de sĂ©lection et de formation au GIGN.

Depuis 2016, les personnels affectés dans les AGIGN sont sélectionnés au niveau national. Ils suivent une formation de 6 à 8 semaines. En outre, le GIGN dispense des formations complémentaires et un recyclage annuel.

La Gendarmerie semble s'orienter vers le mĂŞme mode de fonctionnement que la Police nationale avec les RAID et GIPN, Ă  savoir :

  • une sĂ©lection commune, sur la base des meilleurs des candidats n'ayant pu intĂ©grer le GIGN ;
  • des matĂ©riels, armements et techniques d'intervention homogènes pour des interventions « basiques » en mĂ©tropole (forcenĂ©s, arrestations).

Tous les membres d'une antenne du GIGN sont formés pour la mission d'assaut puis se spécialisent dans l'une des spécialités « Appui Observation » (AO) ou « Effraction »[1].

Enfin, chaque membre reçoit au minimum une formation aux premiers secours en équipe de niveau 1 (PSE 1).

Notes et références

Notes

  1. En 2019 il est décidé d'augmenter l'effectif des six antennes de métropole de 32 à 50 - L'Essor octobre 2019.
  2. Le renforcement des antennes du GIGN en portant leur effectif à 32 a été décidé en 2015 - Gend'info décembre 2015.
  3. La première de ces deux appellations n'a été utilisée que très brièvement. Pour la deuxième, on trouve également dans certains documents l'abréviation PIIG - parfois écrite mais jamais utilisée oralement
  4. Pour mémoire, le numéro d'identification d'un escadron de gendarmerie mobile se lit comme suit, en prenant l'exemple du « 31/2 » : il s'agit du 1er escadron (31) du 3e groupement de gendarmerie mobile (31) de la région de gendarmerie no 2 (Aquitaine) (31/2). Le PI2G de Toulouse a donc été initialement constitué de militaires issus du 3e groupement de la région Aquitaine.
  5. Il s'agit du premier décès enregistré par une antenne du GIGN depuis leur création en 2004. La majorité des décès enregistrés par les forces d'intervention spécialisée en France (GIGN et RAID) depuis leur création ont été occasionnés lors d'opérations de réduction de forcenés. Ce sous officier a été promu au grade de capitaine, à titre posthume, et nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en présence du Ministre de l'intérieur et du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale. http://lemamouth.blogspot.fr/2016/05/le-gign-dorange-perd-un-des-siens.html
  6. Ce sous officier a été promus au grade de major à titre posthume et nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par le Président de la république en présence du Ministre de l'intérieur et du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale lors d'une cérémonie à Satory le 31 mars 2023 https://lessor.org/societe/hommage-national-a-satory-pour-arnaud-blanc-gendarme-du-gign-tue-en-guyane

Références

  1. Dubois, Christophe Gendarmes - Tome 3, collection "Au cœur de l'action". ETAI, Antony 2012 (ISBN 978-2-7268-9631-0)
  2. Arrêté du 26 juillet 2021 relatif aux attributions et à l'organisation du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale NOR : INTJ2120405A https://media.interieur.gouv.fr/bomi/BOMI2021-8-2/textes/I40_20210726_INTJ2120405A.pdf
  3. L'Essor de la Gendarmerie nationale : Nouvelle organisation pour le GIGN avec le rattachement intégral des antennes https://lessor.org/vie-des-personnels/nouvelle-organisation-pour-le-gign-avec-le-rattachement-des-antennes-gign
  4. Reportage de France Bleu Vaucluse qui comporte un extrait d'interview dans lequel le général de corps d'armée David Galtier, commandant la région zonale de Gendarmerie PACA, mentionne l'action de l'unité dans les domaines de la lutte contre la criminalité organisée et du contre-terrorisme.
  5. ArrĂŞtĂ© du 14 avril 2016 portant changement d’appellation des pelotons d’intervention interrĂ©gionaux de la gendarmerie d’Orange (Vaucluse), de Toulouse (Haute-Garonne), de Dijon (CĂ´te-d’Or), de Reims (Marne), de Nantes (Loire-Atlantique) et de Tours (Indre-et-Loire) publiĂ© dans le Bulletin officiel du ministère de l'intĂ©rieur (BOMI) 06-2016 du 15 juin 2016 - consultĂ© le 16 juin 2016. L'appellation officielle complète est « antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale », suivie du nom de la localitĂ© d'implantation. Ainsi, l'arrĂŞtĂ© prĂ©cise par exemple que le  peloton d’intervention interrĂ©gional de la gendarmerie de Toulouse (Haute-Garonne) prend l’appellation d’«antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale – Toulouse». Certains documents mentionnent Ă©galement l'appellation d'« antenne GIGN Â» ou d'« antenne rĂ©gionale du GIGN Â»
  6. Dans la pratique, au cours de leurs missions, les antennes du GIGN travaillent avec des mĂ©diateurs rĂ©gionaux suivant le principe : « qui nĂ©gocie n'intervient pas et qui intervient ne nĂ©gocie pas ». Gendarmerie : peloton d'Ă©lite pour missions sensibles. Reportage pour l'Ă©mission EnquĂŞte exclusive (M6) diffusĂ© le 18 novembre 2014.
  7. Avis de la Commission de la Défense nationale, présenté par le député Folliot.
  8. Dates de création, entrée en service et nombre d'interventions : Le Dauphiné libéré, .
  9. Police Pro no 20.
  10. « Bulletin Officiel du Ministère de l'intérieur n°2016-02 » [PDF], sur le site du ministère de l'intérieur, (consulté le ), p. 412 à 414.
  11. Magazine Gend'info no 382 - décembre 2015.
  12. Pierre-Marie Giraud - Arnaud Beltrame L'HĂ©roĂŻsme pour Servir. Mareuil Ă©ditions 2018.
  13. https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/le-gign-officialise-son-arrivee-a-caen-7142912
  14. Voir Ă©galement : http://www.clicanoo.re/533066-le-gpi-974-devient-l-antenne-gign-de-la-reunion.html ou encore http://www.linfo.re/la-reunion/societe/699111-le-gign-prend-ses-quartiers-a-la-reunion
  15. L'Essor de la Gendarmerie Un adjudant de l'AGIGN de Cayenne tué dans une opération anti orpaillage en Guyane https://lessor.org/operationnel/un-adjudant-de-lagign-de-cayenne-tue-dans-une-operation consulté le 31 mars 2023
  16. « Présentation du schéma national d'intervention des forces de sécurité », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  17. Gendarmerie : peloton d'élite pour missions sensibles. Reportage pour l'émission Enquête exclusive (M6) diffusé le 18 novembre 2014.
  18. Présentation du schéma national d'intervention des forces de sécurité. Site du ministère de l'intérieur.http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Schema-national-d-intervention-des-forces-de-securite
  19. Police Pro no 34.
  20. Quatorze nouveaux 4x4 Fortress Intervention pour le GIGN http://lessor.org/quatorze-nouveaux-4x4-gign/ consulté le 24 novembre 2017

Annexes

Documentation parlementaire

  • Philippe Folliot (dĂ©putĂ©), no 2572 : Avis prĂ©sentĂ© au nom de la Commission de la DĂ©fense nationale et des Forces armĂ©es, sur le projet de loi de Finances pour 2006 (no 2540), t. X : SĂ©curitĂ©, Gendarmerie nationale, Paris, AssemblĂ©e nationale, (lire en ligne), p. 22

Source bibliographique

Dubois Christophe, Gendarmes, vol. Tome 3, Antony, ETAI, coll. « Au cœur de l'action », (ISBN 978-2-7268-9631-0, BNF 43505320)

  • Collectif, EncyclopĂ©die de la Gendarmerie Nationale, tome III, Ă©ditions SPE BarthĂ©lemy Paris 2006. (ISBN 2-912-83821-5)
  • Cabry, Lt-col GĂ©rard, La Gendarmerie d'Outre-mer, EncyclopĂ©die de la Gendarmerie nationale, tome VII, Ă©ditions SPE BarthĂ©lemy Paris 2009. (ISBN 2-912-83839-8)
  • Dubois, Christophe Gendarmes - Tome 3, collection "Au cĹ“ur de l'action". ETAI, Antony 2012 (ISBN 978-2-726-89631-0)

Presse

Papier
  • Raids, no 271,
  • « La rĂ©ponse graduĂ©e de la gendarmerie Ă  la menace (2e partie) : PI2G et GIGN », Police Pro, no 20,‎
  • « Le PI2G d'Orange », Police Pro, no 34,‎
  • « Le GPI de Guadeloupe : L'intervention tous azimuts », Police Pro, no 35,‎
Radiophonique
Télévision
  • Patrick Spica productions. Gendarmerie : peloton d'Ă©lite pour missions sensibles. Reportage pour l'Ă©mission EnquĂŞte exclusive (M6) diffusĂ© le . Copie consultĂ©e le .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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