Andrés Bello
AndrĂ©s de JesĂşs MarĂa y JosĂ© Bello LĂłpez (nĂ© Ă Caracas, Venezuela, le et mort Ă Santiago du Chili le ) est un Ă©crivain, poète, philologue et Ă©minent juriste vĂ©nĂ©zuĂ©lien et chilien, l'un des humanistes les plus importants d'AmĂ©rique du Sud qui a contribuĂ© Ă enrichir d'innombrables domaines de la connaissance de son Ă©poque.
SĂ©nateur chilien |
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AndrĂ©s de JesĂşs MarĂa y JosĂ© Bello LĂłpez |
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Maître |
AndrĂ©s Bello fut le professeur d'histoire et de cosmographie de SimĂłn BolĂvar.
Biographie
Né de Bartolomé Bello et d’Ana Antonio López, Andrés Bello vit à Caracas jusqu’à l'âge de 29 ans[1]. Il fait ses premières études à l’académie de Ramón Vanlosten, avant d'obtenir un diplôme de bachelier ès arts à l’université royale et pontificale de Caracas. Il rencontre à la même époque le scientifique Alexander von Humboldt. Étudiant en droit et en médecine, il apprend aussi le français et l’anglais, écrit des poèmes et fréquente le groupe littéraire de Francisco Javier Ustáriz (es). À 20 ans, il est nommé directeur adjoint du secrétariat de la capitainerie générale du Venezuela, avant de devenir en 1810 le chef du secrétariat aux Affaires étrangères. Il publie aussi une histoire du Venezuela et traduit L’Art d’écrire de Condillac.
A la suite de la rĂ©volution du , la junte suprĂŞme nouvellement au pouvoir envoie AndrĂ©s Bello, SimĂłn BolĂvar et Luis LĂłpez MĂ©ndez en mission diplomatique Ă Londres. Bello y reste 19 ans. En , il Ă©pouse Mary Ann Boyland, avec qui il aura trois enfants — dont le futur Ă©crivain et homme politique Carlos Bello —, puis, après sa mort en 1821, il se remarie en 1824 avec Elisabeth Antonia Bunn. Son exil ne l'empĂŞche pas d'ĂŞtre Ă©lu membre de l’AcadĂ©mie nationale de Bogota en 1826, puis d'ĂŞtre nommĂ© consul gĂ©nĂ©ral de Colombie Ă Paris en 1828. Il finit nĂ©anmoins par regagner son continent natal le , s'installant Ă Valparaiso (Chili) : il habitera cette ville jusqu’à sa mort en 1865. Dès son arrivĂ©e, il est nommĂ© officier supĂ©rieur du ministère des Finances. Outre ses activitĂ©s d'Ă©diteur et d'enseignant, il accède au poste de recteur du Colegio de Santiago. En 1834, il est aussi nommĂ© haut fonctionnaire au ministère des Affaires Ă©trangères, poste qu'il occupera jusqu'en 1852. Il est Ă©galement Ă©lu sĂ©nateur de la RĂ©publique et le restera jusqu’à sa mort.
Ĺ’uvres
La production d'Andrés Bello est importante.
Eduardo Zambrano Colmenares[2] dit de sa poésie : "Cette poétique relève de l’esthétique néoclassique, comme on peut l’apprécier dans ses compositions littéraires écrites et publiées à Londres (1823-1826) ; mais elle constitue en outre un projet unificateur tout comme sa pensée scientifique, humaniste et politique".
Parmi ses œuvres principales ; une grammaire Gramática de la lengua castellana. Il est aussi le rédacteur du Code civil chilien (qui servit de base à la législation civile de nombreux pays hispano-américains) et l'initiateur de la réforme orthographique chilienne adoptée dans plusieurs pays hispanophones au XIXe siècle. Il écrit par ailleurs des articles pour la presse, et notamment pour le journal officiel El Araucano entre 1840 et 1860.
Notes et références
- « Andrés Bello », sur biografiasyvidas.com (consulté le )
- Eduardo Zambrano Colmenares, « Bello poète : entre l’éloge et l’offense », sur america.revues.org, (consulté le )
Bibliographie
- Ĺ’uvres complètes de Don AndrĂ©s Bello. ImprimĂ© par Pedro G. RamĂrez, 1881, rĂ©Ă©ditĂ© Alicante: Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes, 2012 (tĂ©lĂ©chargeable).
- Andrés Bello : Naissance d'une pensée latino-américaine (Collection UNESCO d'œuvres représentatives) Broché – 1986 de Andrés Bello (Auteur), Paul Verdevoye (Auteur),
Voir aussi
- Gazeta de Caracas, journal qu'il a dirigé de 1808 à 1814.
- L’Association Andrés Bello de juristes franco-latino-américains créée à Paris par un groupe de juristes français et latino-américains
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :