Amphiprion sandaracinos

Le Poisson-clown à bande blanche est un poisson de petite taille pouvant atteindre 14 cm de long. Son corps est d'apparence trapue, de forme ovale, comprimé latéralement et avec un profil arrondi[2]. Son corps est jaune orangé ainsi que toutes ses nageoires sauf la dorsale qui est partiellement blanche. Son signe distinctif réside dans une large bande blanche longitudinale qui débute de la lèvre supérieure et se poursuit jusqu'à la base de la nageoire caudale. Son iris est jaune vif[3].

Cette espèce fréquente les eaux tropicales du centre du bassin Indo-Pacifique[1].

Sabah, Malaisie

Le Poisson-clown doré apprécie les récifs coralliens et plus particulièrement les lagons ou la pente externe des récifs jusqu'à 20 m de profondeur. Il vit souvent en association avec l'Anémone de Mertens (Stichodactyla mertensii) et plus rarement avec l'Anémone cuir (Heteractis crispa)[2].

Amphiprion sandaracinos est omnivore, il se nourrit d'algues, de petits crustacés benthiques et de zooplancton[4].

Un Poisson-clown doré dans une Anémone-cuir.

Le Poisson-clown doré a une activité diurne. Il est hermaphrodite protandre, c'est-à-dire que l'animal est d'abord mâle puis devient femelle, et vit en harem au sein duquel la hiérarchie est très marquée et basée sur l'agressivité physique constante du dominant envers les dominés. Il est territorial et lié à son anémone[4]. Ce n'est pas un poisson nageur, il demeure toujours à proximité directe de son hôte et s'en éloigne d'à peine quelques mètres pour chercher sa nourriture. Le mutualisme est le terme qui définit le type de relation associative entre l’anémone de mer et le poisson-clown. En effet, un mucus protecteur, développé depuis le stade larvaire, est réparti sur le corps du poisson et l'immunise contre le venin urticant produit par l’anémone. Le poisson trouve un abri au sein de l’anémone. En contrepartie le poisson-clown peut servir de leurre pour attirer des proies vers l’anémone et déparasiter cette dernière. Il peut aussi défendre son anémone contre des attaques de certains poissons pouvant brouter l’anémone comme les Poissons-papillons.[4]

• (en) D.G. Fautin et G.R. Allen, Field guide to anemonefishes and their host sea anemones, Perth, WA, Western Australian Museum, 1992 (ISBN 0730952169, lire en ligne)

• (fr) Référence Catalogue of Life : Amphiprion sandaracinos Allen, 1972 (consulté le 15 mars 2012)
• (fr+en) Référence FishBase : espèce Amphiprion sandaracinos Allen, 1972 (+ traduction) (+ noms vernaculaires 1 & 2) (consulté le 15 mars 2012)
• (fr+en) Référence ITIS : Amphiprion sandaracinos Allen, 1972 (consulté le 15 mars 2012)
• (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Amphiprion sandaracinos Allen, 1972 (consulté le 15 mars 2012)
• (en) Référence Animal Diversity Web : Amphiprion sandaracinos (consulté le 15 mars 2012)
• (en) Référence NCBI : Amphiprion sandaracinos (taxons inclus) (consulté le 15 mars 2012)
• (en) Référence UICN : espèce Amphiprion sandaracinos (Allen, 1972) (consulté le 15 mars 2012)
• (fr+en) Référence EOL : Amphiprion sandaracinos Allen, 1972 (consulté le 20 mai 2013)