Americans for Prosperity
Americans for Prosperity (AFP), fondée en 2004, est un groupe de défense d'intérêts, libertarien et conservateur des États-Unis (libertarianisme conservateur). Son logo reprend le flambeau de la Statue de la liberté.
Forme juridique | Groupe de défense d'intérêts |
---|---|
But | « Mobiliser les citoyens pour promouvoir des politiques favorisant la réduction de la bureaucratie mécaniste et augmente l'opportunité, mettre un frein aux folies dépensières des gouvernements et faire travailler l'économie pour ceux qui travaillent dur - pas pour des intérêts particuliers[1]. » |
Zone d’influence | États-Unis |
Fondation | [2] |
---|---|
Fondateurs | |
Origine | scission de l'association Citizens for a Sound Economy entre l'AFP et FreedomWorks[3] - [4] |
Financé par les businessmen et philanthropes milliardaires David H. Koch et Charles G. Koch propriétaires d'un vaste conglomérat pétrochimique, commercial et financier[7] - [8] - [9] - [10] - [11] ce groupe est rapidement devenu le premier et principal groupe de défense d'intérêts des frères Koch[12] - [13] - [14] - [15] et l'une des organisations conservatrices et libertariennes américaines les plus influentes dans le monde[16] - [3].
Histoire
Après l'investiture de Barack Obama (2009), l' Americans for Prosperity (AfP) financièrement bien dotée par les frères Koch, est rapidement devenu une force politique majeure aux États-Unis (peut-être même la troisième dès 2014 selon P Bump du Washington Post[17]. Elle s'est notamment appuyé sur le mouvement Tea Party qu'elle a subventionné, pour se présenter comme une "troisième voie" dans un pays fortement bipartite[18].
Elle a organisé une opposition significative à la plupart des grandes initiatives de l'administration Obama et en particulier sur les législations visant à freiner :
- la lutte contre le réchauffement climatique, en finançant et organisant à l'échelle du pays (et notamment avec le Heartland Institute) la décrédiilisation de la parole scientifique (du GIEC notamment) et plus largement le déni de la réalité du changement climatique et/ou de sa dangerosité[19], avec l'aide du Tea party[20] ;
- le marché des droits à polluer ; l'AfP a été un acteur majeur du revers de la proposition d'Obama d'un marché des droits à polluer (pourtant basé sur une régulation par le marché) ;
- l'élargissement et la sécurisation de la sécurité sociale et des droits à la santé aux États-Unis, en luttant contre le Patient Protection and Affordable Care Act et contre l'expansion du Medicaid (l'assurance maladie des plus démunis aux États-Unis) ;
- la stimulation économique telle qu'engagée par Obama.
- le pouvoir de l'État et des administrations, notamment en cherchant à affaiblir l'État central et les administrations en limitant les taxes nécessaires à leur fonctionnement et aux services publics[21] - [22], mais aussi en cherchant à limiter les droits à la négociation collective dans le secteur public (et dans le droit du travail). L'AfP s'oppose également à l'augmentation du salaire minimum.
L'AfP a joué un rôle majeur dans l'obtention de la majorité républicaine dans la chambre des représentants en 2010 et au Sénat en 2014 et dans la venue au pouvoir de Donald Trump.
Contexte, financement et croissance
En 2004, l' Americans for Prosperity est fondée alors que des rivalités politiques internes causent une scission dans un groupe de lobbying politique du parti conservateur dénommé Citizens for a Sound Economy (CSE)[7], aboutissant à la création de deux entités nouvelles : Americans for Prosperity et FreedomWorks[3] - [4].
Les frères Koch ayant décidé de financer la première de ces entités et de notamment s'appuyer sur elle pour mener ce que Jane Mayer du New-York Times appellera ensuite leur "guerre contre Obama", alors conduite comme une "opération secrète"[7] - [8] - [9] - [10] - [11].
Les deux frères oligarques milliardaires, notamment propriétaire de Koch Industries à Wichita, au Kansas organise une partie de leur groupe d'intérêt et de pression en une fondation : l' Americans for Prosperity Foundation disposant de moyens financiers lourds (annonçant par exemple vouloir dépenser 125 millions de dollars en 2014 au profit des intérêts des conservateurs (selon un mémo distribué à ses donateurs habituels et à des sources proches du groupe[23]). David Koch qui serait le second homme le plus riche est décrit par le New York magazine en 2015 comme un grand mécène des arts, mais aussi du Tea Party[13] - [14] - [24].
L'AFP s'est donné comme mission initiale « d'éduquer les citoyens sur la politique économique et de les mobiliser comme défenseurs des politiques publiques »[25], mission qui est ensuite devenue « mobiliser les citoyens pour plaider en faveur de politiques réduisant les formalités administrative, accroissant les opportunités, freinant les dépenses excessives du gouvernement et faisant travailler l'économie au profit des travailleurs - et pas d'intérêts particuliers »[1], la défense de l'environnement, de la sécurité sociale et du climat figurant parmi les intérêts particuliers selon elle.
Selon Meyer D.S & A. Pullum (2014), en renversant le sens habituel des mots et des expressions, et à la manière libertaire et populiste, l'AFP focalise souvent son discours et ses actions sur un concept qu'elle dénomme responsabilité fiscale ("fiscal responsibility") aussi porté par le Tea Party et qui consiste en réalité à constamment chercher à réduire le taxes et les législation sur le commerce, ainsi qu'à limiter le pouvoir de la justice[26]. Selon l'ONG de vérification des faits FactCheck.org en 2015 « l'AFP cherche à soutenir le marché libre et l'esprit d'entreprise en préconisant une baisse des impôts et une limitation des dépenses et de la réglementation du gouvernement »[27]. Ses dirigeants présentent ou considèrent leur organisation comme faisant contrepoids aux syndicats, aux mouvements progressistes et aux organisations qu'ils qualifient d'activistes[28].
Selon divers articles publiés dans NBC News, The New York Times et d'autres médias, une partie des lignes politiques de l'AFP s'alignent directement sur les intérêts commerciaux des frères Koch, notamment en demandant l'abrogation des réglementations énergétiques et des restrictions environnementales (qui freinent le développement ou la continuité des énergies fossiles) ; en soutenant l'idée qu'il ne faut pas insister sur les économies d'énergie (mais au contraire compter sur une augmentation de la production énergétique intérieure, au profit du gaz de schiste notamment) ; et en poussant le législateur à fortement réduire les taxes et impôts et donc la dépense publique (notamment en matière de sécurité sociale, Medicare et Medicaid)[29] - [30] - [31] - [32] - [33] - [34].
Après avoir dépensé plus de 100 millions de dollars lors des élections de 2014 pour aider à l'élection des républicains, l'Americans for Prosperity promet de tenir les républicains pour responsables, maintenant qu'ils contrôlent les deux organes du Congrès[29].
Composition, fonctionnement et gouvernance
De 2004 à 2007, l'AfP a été officiellement conduit par Nancy Pfotenhauer[35] - [36].
En 2005, les frères Kochs ont envoyé un stratège politique Tim Phillips (alors organisateur de campagnes politiques pour les républicains[37]) travailler à l'AfP pour défaire les libéraux[38]. T. Phillips prend la présidence du groupe et y valorise son expérience et ses réseaux (il a notamment été l'un des premiers organisateur du mouvement Tea Party quand il était encore émergent[39] - [40] - [41] - [42].
En 2010, un porte-parole du groupe Koch Industries affirme que les sociétés Koch ne dirigent pas les activités de l'AfP[7].
En 2011 le Los Angeles Times décrit l'AfP comme ayant endossé les rôles typiques d'un parti politique au niveau national et locaux[43] et pour l'ONG FactCheck.org à partir de 2011, l'AfP a effectivement rapidement émergé comme l'un des groupes les plus influents de la scène politique nationale et de chaque État des États-Unis[27].
En 2012 (septembre) l'AfFP se présente comme fonctionnant avec 116 employés[44].
En 2013 l'organisation dispose de sièges locaux dans 34 États et rapporte être soutenue par 2,3 millions de personnes [45] mais cette année là le magazine Mother Jones estime qu'on ignore encore si les dizaines de millions de dollars dépensés dans les campagnes anti-Obama auront de véritables effets[46].
En 2014 l'AFP se fait officiellement enregistrer comme organe de Lobbying[47]. En juin le nombre d'employés déclarés de l'AfP a presque doublé en 2 ans, atteignant 240 personnes déclarées, réparties dans 32 États[48], faisant de l'AfP un lobby actif et puissant tant au niveau national[45] - [49] - [50] qu'au niveau des élections locales[51] - [52].
ABC News en aout 2014 estime que l'AfP est déjà devenu l'un des lobbies les plus puissants, prêts à dépenser le plus d'argent dans la campagne pour les présidentielles[53].
Lobbying dans le domaine des énergies, de l'environnement et du climat
L'AfP, reprenant les idées des frères Koch s'est montré particulièrement active dans ces trois domaines en soutenant systématiquement l'industrie pétrogazière et ses intérêts financiers et géostratégiques américains (en matière de pipe-line et d'extension des droits de forages, de gaz de schiste notamment), mais aussi en s'opposant systématiquement à la réglementation environnementale et du secteur de l’Énergie[54]. La fondation AfP s'est notamment opposée aux efforts du président Obama et de son administration qui visaient à limiter la contribution des États-Unis au dérèglement climatique[55], en organisant le mouvement Tea Party pour en faire un large relais du déni du réchauffement climatique[56].
L'AfP a réussi à mobiliser de nombreux sénateurs pour défaire la proposition de législation américaine cap and trade, une approche de système de plafonnement et d'échange de droit à polluer pourtant "basée sur le marché" qui devait contrôler la pollution via des incitations financières[38] - [57].
Mi-2009, le magazine Mother Jones a identifié le « cap and trade » comme l'un des objectifs-clé de la politique intérieure de l'administration Obama, et a identifié l'AFP comme l'un des principaux adversaires à cette réforme[58].
L'année précédente (2008) l'AFP avait fait largement circuler vers les élus et administrations des niveaux locaux à celui de l’État fédéral une demande de promesse dite "No Climate Tax Pledge" consistant à « s'opposer à toute législation relative au changement climatique prévoyant une augmentation nette des recettes publiques »[57] - [59] - [60] - [61], avec une campagne argumentant d'une part que le réchauffement climatique n'existe pas ou est exagéré par le GIEC ou qu'il aurait en fait des effets globalement positif... et d'autre part qu'il ne fallait pas mettre en péril le confort de vie et la richesse des américains par une législation pro-climat qui pourrait notamment ruiner l'industrie du charbon et du pétrole et du gaz alors que le pays a commencé à exploiter ses gisements de gaz de schiste qui sont parmi les plus grands du monde. La campagne porte ses fruits puisque en 2011 parmi les 12 membres républicains du comité "House Energy and Commerce Committee" neuf avaient signé cet engagement[43] ; en , 411 législateurs et candidats, dont un quart des sénateurs américains et plus d'un tiers des représentants américains, principalement des républicains, avaient signé cet engagement[57], et que Donald Trump donnera ensuite l'ordre à son administration de se retirer de l'accord de Paris sur le climat, en faveur dira-t-il d'un meilleur accord.
L'AfP a organisé et financé plus de quatre-vingts événements d'opposition au système de plafonnement et d'échange, y compris le Hot Air Tour national, qui utilisait des montgolfières flottantes dans l'atmosphère pour protester contre ce que l'AFP décrivait comme un « alarmisme du réchauffement climatique »[35]. L'AfP a notamment fait s'élever une montgolfière à Phoenix, en Arizona, à l'automne 2008 "[35] - [62] ainsi qu'au dessus de la maison d'Al Gore dans le Tennessee[38]. L'AFP décrit à l'occasion le système de plafonnement et d'échange proposé par le gouvernement comme "la plus grande taxe d'accise de l'histoire".
En 2010 l'AFP a cherché à contrer le gouvernement en parrainant une "tournée de régulation de la réalité" (Regulation Reality Tour) pour fomenter et entretenir l'opposition à la législation sur les changements climatiques et contre la législation visant une régulation des émissions de carbone[63] ; Cette tournée se moquait du concept de gendarme du carbone, en impliquant de faux "flics du carbone" (concept utilisé quelques années plus tôt par un programme EnergyStar promouvant l'économie d'énergie[64] et une série vidéo faisant de même[65]) arborant des badges et circulant dans des voitures intelligentes aux lumières clignotantes avec des messages comparant par exemple le fait d'utiliser une tondeuse à gazon à un " crime de carbone "[66].
En 2011, l'AFP a lancé un site internet (Running on Empty) et une nouvelle tournée nationale avec cette fois une pompe à essence gonflable de 14 pieds destinée à mettre en avant le lien qui existerait entre les prix du gaz et la réglementation environnementale mise en place ou souhaitée par l'administration Obama et destinée à promouvoir le forage pétrolier offshore[67] - [68].
En 2012 de longues queues se sont formées dans plusieurs États américains quand l'AfP, dans le cadre d'une opération dénommée ""Obama's Failing Agenda Tour" (Le Tour de l'échec d'Obama" a annoncé offrir aux conducteurs de l'essence bradée au prix de l'Essence tel qu'il était avant l'arrivée du Président Barack Obama, suggérant que celui-ci est responsable de l'augmentation du prix de l'essence [69] - [70] - [71] - [72] (qui en réalité a augmenté régulièrement de 2002 à 2012 partout dans le monde, pour le diesel[73] comme pour l'essence[74]). En 2012 (année électorale), l'AfP mène campagne contre tous les candidats du parti républicain au motif notamment qu'ils ont reconnu la science du climat (que l'Afp, avec le Heartland Institute présente comme fausse, volontairement trompeuse et source d'augmentation du prix des carburant pour les contribuables[75]. L'AfP dans le même élan préconise la construction de nouveaux pipe-lines et en particulier celle du controversé Keystone XL Pipeline, au profit du développement des énergies fossiles.
Estimant que l’État n'a pas à favoriser les énergies nouvelles et renouvelables (alors que le charbon et le pétrole sont lourdement subventionnés et ou aidés par les grandes banques depuis des décennies) l'AfP conduit une opération visant la suppression d'un régime fiscal favorisant le développement éolien aux États-Unis[76] - [77].
En 2015 (février) l'AfP organise une opération lors de laquelle ses partisans sont invités à massivement téléphoner à la Maison-Blanche pour exhorter Obama à signer une loi autorisant le projet de Keystone XL Pipeline[78].
Au Kansas, en Ohio, Caroline du Nord et dans d'autres États, Avec l'aide du Heartland Institute, l'AfP construit et soutient financièrement une campagne visant à faire supprimer les lois des États qui ont voté pour qu'un certain pourcentage de l'électricité fournie dans ces État provienne de ressources renouvelables[79] - [80] - [81] - [82].
En 2016 AFP annonce qu'elle s'opposera aux candidats républicains qui soutiennent le principe d'une taxe carbone lors des primaires présidentielles en cours cette année là [83].
Notes et références
- (en) « About Americans for Prosperity: Our Mission » (consulté le ).
- "Americans for Prosperity". District of Columbia Department of Consumer and Regulatory Affairs. Government of the District of Columbia. Accessed on June 20, 2016.
- (en) Ed Pilkington, « Republicans steal Barack Obama's internet campaigning tricks », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Theda Skocpol et Vanessa Williamson, The Tea Party and the Remaking of Republican Conservatism, Oxford University Press, USA, , 104– (ISBN 978-0-19-983263-7, lire en ligne).
- "Form 990: Return of Organization Exempt from Income Tax". Americans for Prosperity. Guidestar. December 31, 2014.
- (en) Carly Fiorina biography - biographie.com / A&E Television Networks.
- (en) Jane Mayer, « Covert Operations: The billionaire brothers who are waging a war against Obama », The New Yorker,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Kate Zernike, « Secretive Republican Donors Are Planning Ahead », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Tom Hamburger, Kathleen Hennessey et Neela Banerjee, « Koch brothers now at heart of GOP power », Los Angeles Times, Tribune Company,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- (en) Rick Cohen, « The Starfish and the Tea Party, Part II », Nonprofit Quarterly, Institute for Nonprofit News,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« The Koch family does show up as a major funder of another of the national Tea Party infrastructure, Americans for Prosperity. »
. - Robert North Roberts, Scott John Hammond et Valerie A. Sulfaro, « Americans for Prosperity », dans Robert North Roberts, Scott John Hammond, Valerie A. Sulfaro, Presidential Campaigns, Slogans, Issues, and Platforms: The Complete Encyclopedia, (ISBN 9780313380938, lire en ligne) :
« Americans for Prosperity Foundation (AFP) is an antitaxation advocacy group founded in 2004 and financed by David and Charles Koch, the billionaire brothers who own Koch Industries of Wichita, Kansas. »
(consulté le ). - (en) Kenneth P. Vogel, « Koch brothers’ Americans for Prosperity plans $125 million spending spree », Politico,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« The Koch brothers’ main political arm intends to spend more than $125 million this year on an aggressive ground, air and data operation benefiting conservatives, according to a memo distributed to major donors and sources familiar with the group. The projected budget for Americans for Prosperity would be unprecedented for a private political group in a midterm, and would likely rival even the spending of the Republican and Democratic parties’ congressional campaign arms. »
. - (en) Andrew Goldman, « The Billionaire's Party: David Koch is New York’s second-richest man, a celebrated patron of the arts, and the tea party’s wallet », New York magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« AFPF is now Koch’s primary political-advocacy group. »
. - (en) Michael Beckel, Center for Public Integrity, « The Kochs’ Political Ad Machine », Slate,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« In all, Americans for Prosperity, the Koch brothers’ flagship political operation, alone has aired more than 27,000 ads in a combined nine battleground states, according to Kantar Media/CMAG. »
. - (en) Andy Kroll, « 2014: The Year of Koch », Mother Jones,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« The Koch brothers' flagship organization, Americans for Prosperity, had an equally stellar Election Day. »
. - (en) « Americans for Prosperity », FactCheck.org, (consulté le ).
- Bump P (2014) Americans for Prosperity May Be America’s Third-Biggest Political Party. Washington Post.
- Rich F (2010) The billionaires bankrolling the tea party. New York Times, 28.
- Dunlap R.E & McCright A.M (2011) Organized climate change denial. The Oxford handbook of climate change and society, 144-16lien Google livre).
- Broder J.M (2010) Climate change doubt is Tea Party article of faith. New York Times, 21.
- une B Poulson (2005) Grading the States' Tax and Expenditure Limits: A Fiscal Discipline Report Card. Americans for Prosperity Foundation
- Kogan R & Van de Water P.N (2012) Romney Budget Proposals Would Necessitate Very Large Cuts in Medicaid, Education, Health Research and Other Programs
- Kenneth P. Vogel, « Koch brothers' Americans for Prosperity plans $125 million spending spree », Politico,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« The Koch brothers' main political arm intends to spend more than $125 million this year on an aggressive ground, air and data operation benefiting conservatives, according to a memo distributed to major donors and sources familiar with the group. The projected budget for Americans for Prosperity would be unprecedented for a private political group in a midterm, and would likely rival even the spending of the Republican and Democratic parties' congressional campaign arms. »
. - Andy Kroll, « 2014: The Year of Koch », Mother Jones,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« The Koch brothers' flagship organization, Americans for Prosperity, had an equally stellar Election Day. »
. - « About Americans for Prosperity » (consulté le ).
- Meyer D.S & A. Pullum (2014) "The Tea Party and the Dilemmas of Conservative Populism," in Understanding the Tea Party Movement, edited by D. S. Meyer and N. Van Dyke. (London: Ashgate Publishing, Ltd., 2014), p. 89.
- « Americans for Prosperity », FactCheck.org, (consulté le ).
- Alex Roarty, « Americans for Prosperity Is Just Getting Started », National Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Leigh Ann Caldwell, « Koch-backed Group Vows To Hold GOP's Feet To The Fire », NBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« Americans for Prosperity, which spent more than $100 million in the 2014 election in efforts to help elect Republicans, is vowing to hold Republicans accountable now that they have control of both bodies of Congress. The group, financed largely by conservative entrepreneurs Charles and David Koch, promised Thursday at the National Press Club to expand its reach and influence in 2015 by pushing its core legislative policies of repealing the Affordable Care Act, rolling back energy regulations, expanding domestic energy production, reducing taxes and reining in government spending, especially Social Security, Medicare and Medicaid – all efforts that would financially benefit the Koch brothers' sprawling business entities. »
. - Carl Hulse et Ashley Parker, « Koch Group, Spending Freely, Hones Attack on Government », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« The Kochs, with billions in holdings in energy, transportation and manufacturing, have a significant interest in seeing that future government regulation is limited. »
. - Lee Fang, Republic Report, « Americans for Prosperity's legislative agenda is just Koch Industries' corporate wish list », Salon,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« Americans for Prosperity, the grassroots organizing group founded by billionaire industrialists Charles and David Koch, spent $125 million in the midterm elections last year. Now, they're calling in their chips. At the National Press Club yesterday, AFP president Tim Phillips and several officers with the group laid out their agenda. The group is calling for legalizing crude oil exports, a repeal of the estate tax, approval of the Keystone XL pipeline, blocking any hike in the gas tax, a tax holiday on corporate profits earned overseas, blocking the EPA's new rules on carbon emissions from coal-burning power plants, and a repeal of the Affordable Care Act, along with a specific focus on the medical device tax. The announcement was touted by NPR as a "conservative agenda for Congress." But it's also a near mirror image of Koch Industries' lobbying agenda. Koch Industries – the petrochemical, manufacturing and commodity speculating conglomerate owned by David and Charles – is not only a financier of political campaigns, but leads one of the most active lobbying teams in Washington, a big part of why the company has been such a financial success. »
. - David S. Meyer et Amanda Pullum, Understanding the Tea Party Movement, Ashgate Publishing, (lire en ligne), « The Tea Party and the Dilemmas of Conservative Populism », p. 86 in Nella Van Dyke and David S Meyer, eds., * Describes AFP as one of several groups "established before Obama's election and funded by very wealthy sponsors who sought both to promote an ideological vision and to protect a financial interest. As Jane Mayer's profile of the billionaire Koch brothers (2010) notes, the promotion of a conservative ideology with hundred of millions of dollars serves business concerns worth many times that. Moreover, she notes, the Koch brothers had accepted the input of big government initiatives when they were helpful to the business."
- Theda Skocpol et Vanessa Williamson, The Tea Party and the Remaking of Republican Conservatism, USA, Oxford University Press, , 245 p. (ISBN 978-0-19-983263-7, lire en ligne), p. 105
« Using the Tea Party as backdrop, Americans for Prosperity is trying to reshape public discussions and attract widespread conservative support for ultra-free-market ideas about slashing taxes and business regulation and radically restructuring social expenditure programs. »
. - (en) Nella Van Dyke et David S Meyer, Understanding the Tea Party Movement, Burlington (Vt.), Ashgate Publishing, (ISBN 978-1-4094-6522-5, lire en ligne), p. 177
« When faced with the charge that the Tea Party movement really represents only the interests of its generous benefactors, the Koch brothers, Tea Partiers like to cite George Soros, the billionaire currency speculator who has bankrolled political efforts for civil liberties generally. The easy equivalence is deceptive; it's hard to see how decriminalizing drugs, for example, serves Soros's business interests in the way relaxing environmental regulations supports the Kochs' businesses; the scope and scale of the Tea Party's dependence on large capital may indeed be unique. »
. - Felicia Sonmez, « Who is Americans for Prosperity? », Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« AFP's previous president, Nancy Pfotenhauer, left to become an adviser to Sen. John McCain's (R-Ariz.) presidential bid. (Pfotenhauer had previously worked as a lobbyist for Koch Industries.) »
. - Amanda Fallin, Rachel Grana et Stanton A. Glantz, « 'To quarterback behind the scenes, third-party efforts': the tobacco industry and the Tea Party », Tobacco Control,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Michael Needham & Tim Phillips », The Politico 50, Politico Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jim Rutenberg, « How Billionaire Oligarchs Are Becoming Their Own Political Parties », New York Times Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« The Kochs hired Phillips in 2005 to make Americans for Prosperity into a force that could defeat liberalism and elect true free-market conservatives »
. - (en) « Arena Profile: Tim Phillips », sur The Arena, Politico (consulté le ).
- « Americans for Prosperity », FactCheck.org, (consulté le ).
- « Tea party organizer: 'A freedom movement' », CNN, (consulté le ).
- « The Tea Party Is Outside Your House », Slate (consulté le ).
- Tom Hamburger, Kathleen Hennessey et Neela Banerjee, « Koch brothers now at heart of GOP power », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Peter Wallsten et Tom Hamburger, « Conservative groups reaching new levels of sophistication in mobilizing voters », Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Michael Beckel, Center for Public Integrity, « Americans For Prosperity Spent Record Cash In 2012 », The Huffington Post, (consulté le ).
- Andy Kroll, « Americans for Prosperity Chief: We Don't Know If $27 Million in Anti-Obama Ads Has Any Effect », Mother Jones,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« AFP is one of the most powerful political players in national conservative politics. »
. - Megan R. Wilson, « Americans for Prosperity registers to lobby », The Hill,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Matea Gold, « An expanding Koch network aims to spend $300 million to shape Senate fight and 2016 », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Reid Wilson, « Americans for Prosperity to add offices in 2 new states », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Scott Bland, « Americans for Prosperity Now Going After Democratic Governors », National Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Deneen Smith, « Americans for Prosperity throws its weight into Kenosha Unified School Board race », Kenosha News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Ben Adler, « Weak Tea Party Connection to Wake County, N.C., School Board », Newsweek,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Chris Good, ABC News, « No Strategy », The Note,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Sandra Fish, « Americans for Prosperity: Koch brothers' advocacy gets local in Colorado », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
« AFP – and the Kochs – are strong supporters of oil and gas development and strong opponents of regulation, especially environmental restrictions. »
. - (en) Mike Dennison, « Montana Republicans join fight against Obama health care reforms », Missoulian, Missoula,‎ , A1 (lire en ligne).
- (en) John S. Dryzek, Richard B. Norgaard et David Schlosberg, The Oxford Handbook of Climate Change and Society, Oxford University Press, , 752 p. (ISBN 978-0-19-968342-0), p. 154.
- (en) Eric Holmberg et Alexia Fernandez Campbell, « Koch: Climate pledge strategy continues to grow », Investigative Reporting Workshop,, American University School of Communication, (consulté le ).
- (en) Ben Buchwalter et Nikki Gloudeman, « Town Hall Protests: Astroturf 2.0? », Mother Jones,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Americans for Prosperity, The Pledge ».
- (en) Scott Rothschild, « Group against taxes seeks pledges from candidates », Lawrence Journal-World, Lawrence, Kansas,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jane Mayer, « Koch Pledge Tied to Congressional Climate Inaction », The New Yorker,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Andrew Ross, Bird on Fire: Lessons From the World's Least Sustainable City (New York: Oxford University Press: 2011), p. 152)
- (en) John M. Broder, « Climate Change Doubt Is Tea Party Article of Faith », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Be an ENERGY STAR Video Challenge: Carbon Cops, YouTube
- (en) Carbon Cops, You Tube
- (en) Christian Parenti, « The Case for EPA Action », The Nation,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Lynn Bartels, « Big Oil drama returns to Colorado; left, right argue about energy and Grandma », The Denver Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Ben Smith, « Right aims to pin pump pain on W.H. », Politico,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Emma O'Connor, « Pay Like It’s 2009! Illinois Gas Station Offers Pre-Obama Gas Prices; The nationwide "Obama’s Failing Agenda Tour" is offering drivers cheap 2009 gas prices to protest the President's energy policies », Time,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Political Stunt Offers Gas at $1.84 Per Gallon », NBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jeremy Allen, « Hundreds line up for $1.84 gas at Mt. Morris Township gas station as part of political attention-getter », Booth Newspapers,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jeremy Allen, « Americans for Prosperity directors say $1.84 gas 'was a successful event,' more planned », Booth Newspapers,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Prix du diesel à la pompe dans le monde, Statistiques de la Banque mondiale
- (en) Prix de l'essence à la pompe, dans le monde, Statistiques de la Banque mondiale
- (en) Coral Davenport, « Large Companies Prepared to Pay Price on Carbon », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jonathan M. Katz, « A Kansas twister: Wind energy politics complicate governor's race », Al Jazeera America,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Tom Hamburger, « Conservative groups seek limits during lame duck on wind energy subsidies », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Laura Barron-Lopez, « Americans for Prosperity launch push for White House to sign Keystone bill », The Hill,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Evan Halper, « Koch brothers, big utilities attack solar, green energy policies », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Mark Niquette, « Ohio Poised to Break From U.S. Push for Renewable Energy », Bloomberg Businessweek,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Maria Gallucci, « Renewable Energy: Kansas Gov Brownback Pushes Plan To Weaken State Mandate; Texas, North Carolina Advance Similar Bills », International Business Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Ryan Tracy, « Green-Energy Mandates Find Improbable Allies », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Coral Davenport, « Why Republicans Keep Telling Everyone They're Not Scientists », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Broder J.M (2010) Climate change doubt is Tea Party article of faith. New York Times, 21.
- Dunlap R.E & McCright A.M (2011) Organized climate change denial. The Oxford handbook of climate change and society, 144-16lien Google livre).
- Fang, L. (2009). Tim Phillips, The Man Behind The ‘Americans For Prosperity’Corporate Front Group Factory.
- Mayer J (2010) Covert operations. New Yorker, 30, 1-10.
- Rich F (2010) The billionaires bankrolling the tea party. New York Times, 28.