Amédée-Louis Hettich
Amédée-Louis Hettich dit aussi Amédée Landély Hettich; Plus tard aussi Amédée de Hettich, né le à Nantes et décédé le à Paris, est un poète, chanteur, journaliste, professeur de musique et musicologue français.
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(à 81 ans) |
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| Enfant |
Madeleine Quinet (d) |
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Biographie
Amédée-Louis Hettich nait à Nantes, le 5 février 1856[1].
Il effectue ses études de chant dans la classe de Jean-Jacques Masset[2].
Il veut épouser en 1881 la compositrice Mel Bonis, alors qu'ils sont étudiants au Conservatoire de Paris, mais la famille de la compositrice désapprouve cette union[3]. Mel Bonis emménage, avec la famille Dommange, au 60 rue Monceau, au coeur du quartier de l'Europe, dans le 8e arrondissement de Paris, en 1898. Elle retrouve alors Amédée-Louis Hettich. Ils ont une fille ensemble, Madeleine, qui nait le 7 septembre 1899[4]. Le père ne la reconnait qu'en 1912.
En 1883, le 3 décembre, Amédée-Louis Hettich interprète l'une des mélodies de Mel Bonis, Sur la plage !, dont il a écrit le texte. La soirée se passe chez M. A. Blanc, qui serait potentiellement le compositeur Adolphe Blanc[5].
En tant que poète, il est la muse de Mel Bonis. En tant que critique musical, il écrit pour L'Art musical. On lui doit des critiques des Pêcheurs de perles de Georges Bizet, I Puritani de Vincenzo Bellini, Esclarmonde de Jules Massenet, Mireille de Charles Gounod, Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti, Dimitri de Victorin de Joncières, Ascanio de Camille Saint-Saëns, Dante de Benjamin Godard, Le Rêve d'Alfred Bruneau, Sigurd d'Ernest Reyer[6]… Il propose aussi une adaptation en français des paroles de la chanson d'amour napolitaine 'O sole mio, chantée notamment par Tino Rossi.
Hettich a enseigné comme professeur de chant au Conservatoire de Paris. Parmi ses élèves figuraient Madeleine Grey, Charles Panzéra[7], Arthur Endrèze et Erling Krogh (en).
Amédée-Landely Hettich a commencé en 1906 et publié un projet de vocalises-études en plusieurs volumes[8]. Ce projet s'est étalé sur une période de près de 30 ans et a rassemblé plus de 150 œuvres de compositeurs et compositrices.
Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1922[9].
Il meurt le 5 avril 1937[10], dix-huit jours après Mel Bonis[11].
Œuvres
- Vers à chanter, 1899
Références
- « actes Nantes 3, n°52 », sur www.google.com, (consulté le )
- « Portrait de compositrice : Mélanie-Hélène Bonis dite Mel Bonis (I) », sur Crescendo Magazine (consulté le ).
- Jardin 2020, p. 18.
- Jardin 2020, p. 21.
- Jardin 2020, p. 161.
- Jardin 2020, p. 215.
- « Mort de M. A. Hettich, ancien professeur au Conservatoire », Le petit journal, , p. 6 (lire en ligne)
- Amédée-Landely Hettich (dir.), Répertoire moderne de vocalises-études, Alphonse Leduc, (lire en ligne).
- « Base de données Léonore. Amédée Louis Laudely Hettich », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Amédée Hettich », sur musee.sacem.fr (consulté le )
- « Échos et nouvelles », Le Ménestrel, , p. 120 (lire en ligne)
Sources
- Étienne Jardin, Mel Bonis (1858-1937) : parcours d'une compositrice de la Belle Époque, (ISBN 978-2-330-13313-9 et 2-330-13313-8, OCLC 1153996478, lire en ligne)
Liens externes
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