Allée de Beaupassage-Antoine-Alléno
L'allée de Beaupassage-Antoine-Alléno est une voie privée située dans le 7e arrondissement de Paris, en France[1].
7e arrt Allée de Beaupassage-Antoine-Alléno
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Saint-Thomas-d'Aquin | ||
Début | 53 rue de Grenelle | ||
Fin | 14 boulevard Raspail et 83 rue du Bac | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Ancien nom | Voie G/7 Allée du Beau-Passage |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 792 | ||
DGI | 788 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Le passage à une entrée au 53 rue de Grenelle et deux sorties, les 14 boulevard Raspail et 83 rue du Bac.
Le passage est desservie par la du métro à la station Rue du Bac et par les lignes de bus RATP 63 68 83 84 94 à la station Varenne - Raspail.
Origine du nom
La voie porte en partie ce nom en mémoire des passages de Paris du XIXe siècle[1]. La deuxième partie de nom a été donnée en mémoire d'Antoine Alléno (1997-2022), cuisinier fils de Yannick Alléno, tué par un chauffard, et qui tenait un restaurant dans cette allée[2] - [3].
Historique
En 2010, Emerige, un promoteur immobilier, achète un immeuble au 14 boulevard Raspail. En 2011, le promoteur réunit trois parcelles au cœur de l'îlot de la fontaine des Quatre-Saisons :
- les vestiges de l'ancien monastère de l'Immaculée-Conception (ou des Récollettes) aux 83-85 rue du Bac datant du XVIIe siècle ;
- un ensemble industriel du début du XXe siècle (1906-1928) occupé par un garage Renault, complété par un immeuble d’habitation de Denis Honegger terminé en 1950 aux 53-55 rue de Grenelle ;
- l'ancien patronage Saint-Thomas d'Aquin, du début du XXe siècle (1911-1926), accessible depuis le boulevard Raspail par un passage sous un immeuble construit par Henri Sauvage[4].
- Ancienne église du couvent des Récollettes.
- Vestige du cloître dans la cour du 83 rue du Bac.
Le promoteur décide de relier ces cours et de créer un passage à ciel ouvert. De nouveaux immeubles sont construits en fond de cour. La verrière de l'allée menant de la rue de Grenelle à la plus grande cour est détruite. Le chantier de 40 millions d’euros est confié aux architectes Franklin Azzi et Frédéric Bourstin. La voie est ouverte au public le [5].
Le passage est conçu comme un lieu plutôt chic avec de nombreux restaurants gastronomiques comme celui de Yannick Alléno et Anne-Sophie Pic, mais aussi la boulangerie de Thierry Marx[6].
Pour la réalisation du passage, les architectes ont travaillé avec deux artistes qui ont chacun fait un œuvre au niveau de deux des accès à la voie. Pour l'entrée au 53 rue de Grenelle, le plasticien français Fabrice Hybert a réalisé une œuvre nommée Les Deux Chênes. Pour la seconde réalisation, c'est Eva Jospin, autre plasticienne française, qui a créé une œuvre se nommant La Traversée au 83 rue du Bac[7].
Le , l'allée du Beau-Passage devient l'allée de Beaupassage-Antoine-Alléno[2].
- Allée Beau Passage.
- Allée Beau Passage.
- Allée Beau Passage.
Notes et références
- « Dénominations des emprises des voies actuelles », sur opendata.paris.fr (consulté le ).
- « Agrément de la dénomination " allée de Beaupassage Antoine Alléno " substituée à celle de " allée du Beau Passage ", voie privée intérieure dont l’emprise commence au 53 rue de Grenelle et finit 14 boulevard Raspail et 83 rue du Bac à Paris (7e). » [PDF], sur bovp.apps.paris.fr, (consulté le ).
- « Mort d'Antoine Alléno : quatre mois après, son père le chef Yannick Alléno témoigne sur son "deuil impossible" », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- « Séance plénière du 22/10/2015 », Commission du Vieux-Paris, , p. 44-49 (lire en ligne [PDF]).
- Alice Bosio, « Beaupassage, passage chic et gourmand rive gauche », sur Le Figaro, (consulté le ).
- François Chevalier, « On a visité Beaupassage, le petit Disneyland de la haute gastronomie », sur Télérama, (consulté le ).
- « Eva Jospin, pour Emerige, Paris 7ème (Beaupassage) », sur culture.gouv.fr, .